Thorame-Basse

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Thorame-Basse
Carte de localisation de Thorame-Basse
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Arrondissement de Castellane
Canton Canton d'Allos-Colmars
Code Insee 04218
Code postal 04170
Maire
Mandat en cours
Boris Pougne
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Verdon-Val d'Allos
Latitude
Longitude
44° 05′ 31″ Nord
         6° 30′ 06″ Est
/ 44.0919444444, 6.50166666667
Altitude 985 m (mini) – 2 395 m (maxi)
Superficie 97,72 km²
Population sans
doubles comptes
200 hab.
(2006)
Densité 2 hab./km²

Thorame-Basse (Torama-Bassa en occitan vivaro-alpin) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Thoramiens.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village de Thorame-Basse est situé à 1 145 m d’altitude[1]. La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : l'Issole et ses affluents la Mastre et l'Estelle qui prennent leur source sur la commune.

Son point culminant se situe à 2 395 m, le point le plus bas est à 985 m dans la vallée de l'Issole.

Bien que rattachée au Haut Verdon, la commune n’est pas traversée par cette rivière qui passe à 5 km du chef-lieu.

En janvier 2008, un loup a été photographié dans la vallée de la Valette ; l'ONF n'a pas authentifié la présence de cet animal sur la commune. Entre 2002 et 2004, une soixantaine d’attaques de troupeaux ont eu lieu dans le canton, attaques attribuables au loup[2].

[modifier] Sommets et cols

  • Montagne du Cheval Blanc (2323 m)
  • Sommet de Mourre Frey (2287 m)
  • Petit Cordœil (1780 m)
  • col piéton de la Séoune, 1387 m
  • sommet du Piégut, immédiatement à proximité du village : 1288 m

[modifier] Hameaux

Château-Garnier ; Le Moustier ; la Bâtie ; la Valette.

[modifier] Communes voisines

Prads-Haute-Bléone Villars-Colmars
Draix N Beauvezer,

Thorame-Haute
O    Thorame-Basse    E
S
Lambruisse,
Tartonne
Saint-André-les-Alpes La Mure-Argens
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Toramina)[1]. Les guerres de religion provoquent des dévastations (destruction de la tour de Piégut).

Durant la Révolution, les paysans prennent d’assaut le château et arrachent les carcans de la prison à l’été 1791[3]. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[4].

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1995 Paul Bonnet
1995 mars 2008 Jean Kints UMP
mars 2008 Boris Pougnet [5]

[modifier] Démographie

Population jusqu'en 1962 : (le 1er chiffre indique la date du recensement) 1841 795 1876 655 1911 504 1962 187 1793 897 1846 787 1881 597 1921 420 1800 842 1851 761 1886 615 1926 393 1806 797 1856 808 1891 572 1931 340 1821 885 1861 810 1896 578 1936 315 1831 894 1866 735 1901 531 1946 298 1836 809 1872 674 1906 525 1954 238

A partir de 1962 :

Évolution démographique
1765 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
938[1] 141 164 134 129 146 151 200
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Mairie dite « le château »
  • Église Saint-Pierre-es-Liens (1588[1], avec une statue de la Vierge en marbre, XVIe siècle), église de Château-Garnier, de la Transfiguration de la Vierge à La Valette
  • Tour de Piégut, chapelle Notre-Dame de Piégut et chemin d’oratoires
  • Chapelle Saint-Thomas à Château-Garnier (abside XIIe siècle, fresques des voûtes classées aux monuments historiques également du XIIe siècle, reste du bâtiment du XVIe siècle), du Moustier,
  • Fontaines et lavoirs

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. abcd Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  2. Laurent Garde, Attaques de chiens sur les troupeaux ovins dans le Luberon et comparaison avec la prédation en territoire à loups, Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée (CERPAM), Anthropozoologica 40 (2), 2005, p 19. Disponible en ligne, [1]. Consulté le 7 avril 2008
  3. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 154
  4. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  5. Site de la préfecture des AHP