Symphonie inachevée

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Symphonie inachevée
Titre original Sinfonia d’amore
Réalisation Glauco Pellegrini
Acteur(s) Claude Laydu
Lucia Bosé
Marina Vlady
Scénario Glauco Pellegrini
Leonardo Benvenuti
Tullio Pinelli
Furio Scarpelli
Musique Carlo Rustichelli
Décors Luigi Scaccianoce
Photographie Mario Montuori
Producteur(s) Antonio Musu
Luigi Rovere
Format Couleur (Technicolor)
Monophonique
Durée 95 min
Sortie 1955 Italie Italie
Langue originale Italien
Pays d'origine France France, Italie Italie

Symphonie inachevée est un film franco-Italien réalisé par Glauco Pellegrini et sorti en 1955.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Les dix dernières années de la brève vie du compositeur viennois Franz Schubert, sa relation sentimentale avec la soprano Therese Grob puis ses amours interrompues avec sa jeune et belle élève, la comtesse Caroline Esterhazy.

[modifier] Points de vue de la critique

  • (it) Intermezzo[1] — Cette nouvelle évocation de la vie de Schubert a été conçue et réalisée diligemment, efficacement illustrée avec les célèbres mélodies du grand musicien et surtout avec une atmosphère de bon ton. C’est l’interprétation qui n’est pas toujours satisfaisante.
  • (it) Il Morandini 2008[2] — Pavé de bonnes intentions, le résultat s’avère très discutable. Les personnages étant inconsistants, il est impossible d'évaluer les interprètes. Le Technicolor est utilisé avec raffinement par Mario Montuori. Le choix des musiques de Schubert reste conventionnel et insuffisant : l'Ave Maria, un peu de l'Inachevée, un peu de la Fantaisie en fa mineur, quelques lieder et beaucoup de Beethoven, de Weber, de Paganini, de Rossini ne parviennent pas à construire une fresque viennoise convaincante.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • Marina Vlady[3] : « Le film Sinfonia d’amore, plus gros budget de l’année en Europe, est mis en scène par un fou de musique. […] Glauco Pellegrini est un tyran qui dirige sa troupe comme un chef d’orchestre aussi exigeant que tatillon. La moindre fausse note provoque sa fureur. […] Dans le film domine la musique. Beethoven, le maître de Schubert, y tient une grande place. La scène imaginaire où Schubert l’écoute interpréter la Sonate au clair de lune, la nuit, dans le parc de sa demeure, est fort belle, tournée en Technicolor par une équipe venue spécialement de Grande-Bretagne. […] On assiste à un superbe concert illustré de belles images. Ce qui, au cinéma, ne suffit pas… […] Malgré tous les efforts de Glauco Pellegrini pour réaliser un film majeur, il n’en restera qu’une série de beaux clichés sans âme. […] Je découvre à cette occasion le rôle primordial du montage. […] En fait, tout peut encore changer au cours du montage. On peut améliorer un matériel médiocre, mais on peut aussi, hélas ! « saloper » des rushes magnifiques. Sinfonia d’amore en est un exemple. »

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. Extrait de la critique parue dans le n° 22 du 30 novembre 1955 du magazine italien (traduction de l’éditeur).
  2. Extrait de la critique parue dans Il Morandini 2008, dictionnaire italien des films, Éditions Zanichelli, Bologne, 2007, ISBN 9788808202505 (traduction de l’éditeur).
  3. Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005, ISBN 2213623589