Discuter:Sous-commandant Marcos

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Sommaire

[modifier] Catégorie anarchisme

le sous commandant marcos posé dans la catégorie anarchisme ? quelle est la source à cela ? à part que c'est une personne et qu'elle devrait si c'était un anarchiste posé dans la cat anarchiste et non anarchisme. ξ Libre @, le : 24 juin 2006 à 14:00 (CEST)

Avez-vous déjà entendu un discours (n'importe lequel) de Marcos ? Je pense que non car vous ne feriez pas cette remarque. Marcos répète sans arrêt qu'il n'a aucune confiance dans aucune institution, aucun chef d'état même de gauche et qu'il ne se présentera lui-même jamais aux elections. Drac 7 mars 2007 à 12:52 (CET)
À ce sujet: Commentaires du livre d'Holloway: Changer le monde sans prendre le pouvoir Ajor 8 mars 2007 à 07:02 (CET)
C'est un article intéressant et riche... Drac 9 mars 2007 à 14:16 (CET)

[modifier] Pose du bandeau

L'amateur d'aéroplanes, pouvez-vous expliquer ce bandeau ? avec qui est la controverse à ce jour ? Je ne trouve rien ni dans la page de discussion, ni dans l'historique. Drac 7 mars 2007 à 12:55 (CET)

L'amateur d'aéroplanes, vous avez remplacé "stage de formation" par "stage d'endoctrinement politique", trouvez-vous cela plus neutre, sérieusement ? Drac 7 mars 2007 à 12:58 (CET)

L'amateur d'aéroplanes 8 mars 2007 à 08:06 (CET) Bonjour, j'ai posé ce bandeau car on fait passer cette personne pour un futur prix Nobel. Relisez donc l'article, méme Jean Moulin n'a pas autant d'éloges. Aucunne critique, alors que plusieurs journalistes et écrivains ont dénoncé la manip médiatique de son organisation. Quid des lettres des indiens du Chiapas se plaignant des mauvais traitements et extorsions qu'ils subissent de la part des ces "guerilleros" ?
Complétez l'article ou indiquez au moins les passages à changer. Qu'il y ait de l'adulation pour le personnage c'est évident (mais pas particulièrement dans l'article) mais qu'il soit coupable d'exactions, je suis curieux de vérifier vos sources... Drac 8 mars 2007 à 11:32 (CET)

L'amateur d'aéroplanes 9 mars 2007 à 08:09 (CET) Mes sources sont le livre "la géniale imposture" dont voici un article de Mario Vargas Llosa sortit en 1998 (il est un peu long) :

Sous-Commandant Marcos L'autre visage de l'utopie Mexique - Loin d'avoir libéré le peuple, le mouvement du sous-commandant Marcos est un leurre. Deux journalistes le démontrent avec patience et courage. Leur ouvrage démythificateur est pour l'écrivain Mario Vargas Llosa une oeuvre salutaire et nécessaire.

Mario Vargas Llosa

Dans son essai sur Gandhi, George Orwell ridiculisait le pacifisme en expliquant que la méthode employée pour obtenir l'indépendance de l'Inde ne pouvait réussir qu'avec un pays comme la Grande-Bretagne, dont la marge de manoeuvre était limitée par la légalité démocratique. Qu'en eût-il été avec un Hitler ou un Staline, que rien n'empêchait de commettre un génocide ? Tendre l'autre joue peut certes avoir une haute signification morale, mais ne sert absolument à rien face à des régimes totalitaires. Il est des circonstances dans lesquelles le seul moyen de défendre la liberté, la dignité humaine et de sauver sa peau est de répondre à la violence par la violence.


En allait-il ainsi au Mexique, le 1er janvier 1994, quand le sous-commandant Marcos a déclenché le soulèvement de l'Armée zapatiste de libération nationale et occupé diverses localités du Chiapas, Etat de l'extrémité sud-est du Mexique ? La dictature corrompue du PRI, le Parti révolutionnaire institutionnel, qui exerce depuis 1929 une domination à peu près absolue, présentait des signes très nets d'affaiblissement et, sous l'effet d'une pression interne croissante en faveur de la démocratisation, avait cédé quelque pouvoir aux forces d'opposition. Des ouvertures, lentes mais indéniables, étaient mises en oeuvre. Pour quelques-uns d'entre nous, il devint évident que ce processus ne pouvait qu'être entravé par la lutte armée des guérilleros, moins favorable aux populations du Chiapas qu'au PRI, auquel elle fournissait en fait un alibi providentiel pour se présenter comme le garant de la paix et de l'ordre à une classe moyenne sans doute encline à la démocratisation, mais farouchement opposée à une guerre civile qui dévasterait le Mexique et le plongerait dans une situation semblable à celles du Guatemala ou du Salvador au cours des années 80.

Mais nul ne pouvait encore deviner la tournure qu'allait prendre ce que Carlos Fuentes a appelé « la première révolution postmoderne », et moins encore que ce sous-commandant masqué, avec sa pipe et ses deux montres, une à chaque poignet, allait devenir une étoile médiatique internationale, grâce au sensationnalisme effréné, avide d'exotisme, qui fait les beaux jours des moyens de communication, et à la frivolité irresponsable d'un certain progressisme occidental. C'est là une histoire qui mériterait d'être un jour contée avec un grand luxe de détails, comme exemple du degré d'aberration mentale auquel peut conduire le parti pris (1) idéologique et de la facilité avec laquelle un bouffon du tiers-monde, pour peu qu'il connaisse les ficelles de la publicité et les stéréotypes politiques au goût du jour, peut entrer en compétition avec Madonna et les Spice Girls pour séduire les foules.

Les journalistes Bertrand de la Grange, du Monde, et Maite Rico, d'El País, méritent des louanges pour nous avoir offert le document le plus sérieux qui ait été écrit jusqu'à présent à ce sujet, « Sous-commandant Marcos, la géniale imposture » (2), dans lequel, avec autant de patience que de courage, ils tâchent de cerner le mythe et d'établir les faits tels qu'ils se sont produits dans le Chiapas. Tous deux ont couvert ces événements sur le terrain pour leurs journaux respectifs. Ils connaissent de première main la complication diabolique de la vie politique mexicaine et font preuve - je leur tire mon chapeau - d'une indépendance de jugement bien rare parmi les correspondants de presse en Amérique latine.

Leur reportage retrace implacablement les phénomènes d'exclusion et d'exploitation des indigènes du Chiapas dus aux systèmes économiques et politiques en vigueur, de l'époque de la colonisation à nos jours. Mais il montre aussi, et de la façon la plus claire, que le soulèvement zapatiste n'a absolument pas amélioré les conditions de vie des communautés autochtones ; au contraire, il n'a fait qu'aggraver les problèmes sociaux et économiques en créant des fractures profondes dans la société indigène du Chiapas et en décuplant la violence à laquelle elle est soumise. C'est l'autre visage du paradis.

Une mégalomanie publicitaire Le premier mythe que cette étude réduit à néant est celui du mouvement zapatiste indigène et paysan. En fait, depuis sa naissance au sein des Forces de libération nationale, et comme toutes les autres armées « populaires » d'Amérique latine, l'Armée zapatiste de libération nationale a été dirigée par des Blancs et des métis issus de milieux urbains, fortement imprégnés d'idéologie marxiste-léniniste et séduits par le volontarisme de la révolution cubaine. Tel est le cas de l'universitaire Rafael Guillén Vicente, qui allait devenir le sous-commandant Marcos. A Cuba, pendant son entraînement à la guérilla, il étudie dans leurs moindres détails la vie et la personnalité du Che, Ernesto Guevara, sur lequel il calquera par la suite son image, en y ajoutant une mégalomanie publicitaire de son cru, attitude tout à fait étrangère au révolutionnaire argentin. Dans le mouvement zapatiste, les indigènes ne sont que les instruments d'une manipulation, « de simples cobayes », disent Maite Rico et Bertrand de la Grange ; un emblème, une troupe dans laquelle on va puiser les victimes, mais aussi les bourreaux des autres indigènes. Ils ne sont jamais les protagonistes, en tout cas ; ou, pour mieux dire, le protagoniste, c'est toujours Marcos, surtout lorsqu'il avoue, dans ses effusions rhétoriques autocritiques, s'être trop mis en avant, et qu'il promet de céder le premier rôle à « ses frères et ses soeurs zapatistes » (ce qu'il n'a encore jamais fait).

Des rebelles sans le moindre programme de réforme Le deuxième mythe anéanti par nos deux journalistes, c'est celui du caractère « non violent » du mouvement zapatiste. Il est vrai que la lutte armée a cessé quinze jours après le soulèvement, quand le président Salinas, donnant un nouvel exemple du machiavélisme politique raffiné cultivé par le PRI, a proclamé le cessez-le-feu et entamé des négociations avec les zapatistes, que son successeur, le président Zedillo, a poursuivies. Celles-ci ont surtout permis de démontrer que les rebelles n'avaient pas le moindre programme de réforme, dénuement qu'ils compensaient avec de vagues et confuses revendications concernant la défense de l'« identité indigène ». Cette formule a déchaîné l'enthousiasme des champions du multiculturalisme dans les universités nord-américaines et européennes, mais les revendications qui l'accompagnent ne peuvent en rien améliorer les conditions de vie des paysans du Chiapas.

Un anthropologue mexicain éminent, Roger Barta, a montré que le retour de l'Eglise sur la scène politique et l'indigénisme fondamentaliste suscité par le mouvement zapatiste constituent « une régression de première grandeur ». C'est on ne peut plus vrai pour la démocratisation du Mexique. Les événements du Chiapas ont, en revanche, rendu un service considérable au PRI, car, comme le démontre ce livre, l'Armée zapatiste de libération est devenue malgré elle la principale caution du système de gouvernement du parti au pouvoir. Très rapidement, en utilisant l'épouvantail de l'insécurité, l'armée mexicaine a obtenu une augmentation importante de son budget et de ses effectifs - les achats d'armement léger et de véhicules blindés aux Etats-Unis et à la France se sont multipliés ces dernières années - et les militaires ont été appelés à jouer un rôle prépondérant dans la vie politique, tragédie commune en Amérique latine, dont le Mexique, jusqu'alors, avait pu s'affranchir.

Pendant que les crimes commis contre les zapatistes, comme le sauvage assassinat de 45 Indiens Tzotzils (des femmes et des enfants, pour la plupart) à Acteal, le 22 décembre dernier, faisaient le tour du monde en soulevant une juste indignation, une autre violence, au Chiapas, était passée sous silence - délibérément, et non sans fourberie -, parce que la condamner n'aurait pas été politiquement correct : celle exercée par les zapatistes contre les indigènes indifférents ou hostiles au sous-commandant Marcos. Les pages les plus dramatiques du livre de Maite Rico et Bertrand de la Grange sont celles qui reproduisent quelques-unes (parmi des centaines, voire des milliers) des lettres envoyées par les indigènes de diverses localités du Chiapas à leurs curés, aux organismes non gouvernementaux, aux autorités locales. Dans un langage rudimentaire, parfois à peine compréhensible, qui révèle toute l'humilité de leurs expéditeurs, ces lettres dénoncent les vols, les pillages, les expropriations, les expulsions de familles et parfois de villages entiers, les violences et les chantages subis par les indigènes de cette région qui ont refusé de se soumettre à la volonté de Marcos, l'homme masqué. Les auteurs racontent comment plus de trente mille paysans - presque la moitié de la population de Las Cañadas - ont été forcés de quitter leur terre natale à cause des opérations de « nettoyage politique » commandées par ce personnage qu'un grand sociologue français, Alain Touraine, n'a pas hésité à appeler « le démocrate armé ».

Que Touraine ou Régis Debray, autre aède de Marcos (dont il a dit, dans son enthousiasme, qu'il était « le meilleur écrivain latino-américain de notre temps »), ou encore l'infatigable veuve de François Mitterrand, à la suite d'une visite touristique au Chiapas, n'aient rien vu de ce qui s'y produisait véritablement et aient pris leurs désirs pour la réalité est compréhensible. Mais l'attitude du fuyant Samuel Ruiz, évêque de San Cristobal de las Casas, ne l'est pas, en revanche. Il sait fort bien ce qui s'est passé au Chiapas, puisqu'il y vit depuis 1960 et qu'il a reçu ces dénonciations désespérées. Pourquoi les a-t-il occultées systématiquement ou, lorsqu'il ne pouvait nier l'évidence, l'a-t-il minimisée autant qu'il l'a pu ? Ce n'est certes pas par sympathie pour Marcos et les zapatistes, qu'il a pourtant soutenus, les premières années (dans son désir louable de protéger les Indiens contre les déprédations des caciques, cet évêque a fait appel à un groupe de militants maoïstes pour arbitrer les litiges !), avant de prendre ses distances, par la suite. Ce n'est pas non plus, comme ce livre le montre, pour des questions de principe, mais pour des questions de concurrence et d'émulation liées à l'hégémonie. Comme Marcos, l'évêque a quelques faiblesses pour la publicité et il est extrêmement soucieux de son image politique.

Une nécessaire démocratisation Ce livre laisse transparaître de la tendresse et de l'admiration pour le Mexique, un pays au charme duquel on peut difficilement résister, il est vrai. En même temps flamboie dans ces pages l'indignation que soulèvent à juste titre ces découvreurs acharnés de Robin des bois du tiers-monde qui cherchent ainsi à apaiser leur mauvaise conscience, à secouer l'ennui dans lequel les plonge la politique des démocraties ordinaires, à apaiser leur soif de romantisme révolutionnaire, et qui n'hésitent pas, pour parvenir à leurs fins, à déformer les faits et à en rajouter. La description d'un de ces cannibales en bermuda, John Whitmer, qui a préféré renoncer à l'anthropologie dans son Connecticut pour devenir agent zapatiste chargé de contrôler l'orthodoxie politique des journalistes qui arrivaient au Chiapas, est en elle-même un plaidoyer désopilant contre les individus de son espèce. Ce livre en fustige bien d'autres, qui attristent et irritent ceux qui désirent vraiment voir le Mexique enfin libéré, une fois pour toutes, du système qu'entraîne, depuis plus de soixante ans, le monopole politique du PRI, où manipulation et abus ont maintes fois conduit à la violence. La condition première et indispensable de l'amélioration du sort des indigènes du Chiapas et du peuple mexicain dans son ensemble, c'est la démocratisation de la vie politique, l'ouverture sociale, le renforcement des institutions et l'adoption d'une loi qui protège tous les concitoyens des abus de tous les pouvoirs, sans exception.

A ce processus de démocratisation, le sous-commandant Marcos n'a aucunement contribué ; il l'a, au contraire, entravé et compliqué, en entamant la légitimité de l'opposition démocratique et en fournissant des alibis à la perpétuation du pouvoir qu'il prétend combattre. Bien entendu, il n'est pas impossible que le héros virtuel qu'il est aujourd'hui soit assassiné du jour au lendemain par ses adversaires ou par quelque allié envieux, et qu'il aille dès lors grossir le panthéon des hommes illustres et des libérateurs du peuple. L'Histoire est truffée de tours de passe-passe de cette sorte.

Comme le livre nous le démontre on ne peut plus clairement, la trajectoire de Rafael Guillén Vicente ne mérite certes pas ce destin, mais plutôt un autre, celui qu'annoncent les offres que lui ont faites deux de ses plus fervents admirateurs : le cinéaste Oliver Stone, qui veut lui faire incarner son propre personnage dans le film qu'il pense lui consacrer, ou Benetton, qui veut l'engager comme modèle pour une campagne publicitaire de ses « couleurs », sur un projet d'Olivero Toscani, le créateur du couturier, dont le dé d'or serait une image du sous-commandant, visage masqué, mitraillette au poing, pipe à la bouche, au centre d'une ronde d'indigènes armés et en uniforme regardant, confiants, le soleil radieux à l'horizon.

1. En français dans le texte (N.d.T.). 2. Plon/Ifrane, 299 pages, 149 F.

Copyright El País, 1998, traduit de l'espagnol par Gabriel Laculli.

Ok, on va en tenir compte dans l'article. Drac 9 mars 2007 à 11:17 (CET)
L'amateur d'aéroplanes 9 mars 2007 à 13:57 (CET) Merci, à noter qu'en France, il n'y a pas beaucoup de critiques des médias sur le livre en question. Il y a celle des lecteurs sur divers sites.
J'ai besoin de quelques jours pour commencer car je suis un peu occupé sur un autre article, et je crois qu'il faut lire l'article en détail. Drac 11 mars 2007 à 13:00 (CET)
L'amateur d'aéroplanes 11 mars 2007 à 17:39 (CET) L'article date de neuf ans. Il faut en effet vérifier certaine choses comme cette histoire avec Benetton (quoiqu'avec les publicitées qu'il sortait à l'époque, cela ne m'étonnerais guére qu'un tel scénario est était envisagé).

[modifier] Concerne les "indigènes"

cette façon de toujours vouloir metre les indigènes dans les camp de ce "Marcos" devient fatigante, celà en devient presque du racisme à l'encontre des autres mexicains. Il n'est pas besoin d'être un indigène pour souffrir de toute sorte de maux qui vont de la pauvreté à la ségrégation entre divers groupes ethniques, au manque de possibilités de se réaliser... des millions de personnes dans le pays sont dans la même situation. D'autre part il existe de nombreuses autres organisations qui luttent bien plus efficacement pour le mieux être des mexicains et dont on ne parles que très peu. La constitution de 1917 à fait de tous des citoyens peu importe leurs origines...de plus les terme "indio" en french Indien est peu usité et souvent ressenti comme une insulte...de nombreuses familles mexicaines sont un mélange de toute sorte d'ethnies..Comme la mienne qui est un mélange de totonaques, libanais, haitiens, galiciens, bernois, lituaniens, otomies, sardes et de tribus apaches du nord du Mexique tous ça mélangés au cours du temps alors dites mexicains tout simplement.

Je vous signale qu'il y a un paragraphe "Ses détracteurs" à écrire, lancez-vous !? Drac 18 mai 2007 à 11:41 (CEST)

[modifier] Sources

Salut à tous, ajout du bandeau « sources » en raison de l'absence d'appel de notes : les informations contenues dans l'article ne sont pas attribuées à une source précise, ce qui fait qu'on ne sait pas si elles sont vraiment sourcées. Merci, Bourrichon 15 mars 2008 à 16:45 (CET)

[modifier] Changement par une IP

Bonjour,

Il faudrait revoir l'article après qu'une IP soit passé:

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sous-commandant_Marcos&curid=52989&diff=28761810&oldid=28732843

Merci de veirfier, il à aussi fait beaucoup de dewikification.

--Myst (d) 18 avril 2008 à 16:16 (CEST)