Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)

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Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)

Informations générales
Date 20 mars - 21 mai 1799
Lieu Saint-Jean-d'Acre
actuellement Acre (Israël)
Issue Victoire ottomane
Belligérants
Drapeau français République française Empire Ottoman Empire Ottoman
 Royaume de Grande-Bretagne
Commandants
Napoléon Bonaparte Djezzar Pacha
William Sidney Smith
Forces en présence
13 000 hommes
Pertes
2 300 morts
2 200 blessés ou disparus
Campagne d'Égypte
Guerre de la deuxième coalition

1re Stockach — 1re Zurich — Bergen — 2e Zurich — Alkmaar — Castricum — Moesskirch — Biberach — 2e Stockach — Höchstädt — Hohenlinden — Copenhague (navale) — Algésiras (navale) — Río de la Plata


Campagne d'Égypte
Pyramides — Aboukir (navale) — El Arish — Jaffa — Saint-Jean-d'Acre — Mont-Thabor — Aboukir (terrestre) — Héliopolis — Canope — Siège d'Alexandrie


Expédition d'Irlande
Vinegar Hill — Castlebar — Ballinamuck


2e Campagne d'Italie
Cassano — Trebbia — Novi — Montebello — Gênes — Marengo

Le siège de Saint-Jean-d'Acre est un épisode de la campagne d'Égypte. Il commence le 20 mai 1799 lorsque Bonaparte fait le siège de Saint-Jean-d'Acre.

Les assiégés turcs sont commandés par Djezzar Pacha, sont soutenus par une flotte britannique commandée par l'amiral Sidney Smith. Phélippeaux, qui suivit les mêmes cours militaires que Napoléon, conseillait la défense. Les Français n'ont ni artillerie ni provisions ; après huit assauts, ils doivent renoncer.

Sommaire

[modifier] Contexte

La flotte qui devait apporter vivres et munitions et capturée devant Caïffa par la flotte anglaise.

[modifier] Le siège

Le 18 mars, l'armée française parait devant Saint-Jean-d'Acre. La ville est bâtie sur une langue de terre qui s'avance dans la Méditerranée. Les travaux de siège commencent aussitôt.

Le 26 mars, les assiégés tentent en vain une sortie. Le 28 douze pièces de campagnes et quatre obusiers font feu sur une tour. À 15 heures, la brèche parait suffisante, les grenadiers s'élancent mais se retrouvent devant un fossé de quinze pieds de large revêtu d'une contrescarpe de dix pieds de hauteurs. Alors qu'ils descendent dans le fossé ils sont surpris par l'artillerie de la place et sont obligés de se retirer. Fière de sa résistance, la garnison tentent plusieurs sortie, toutes repoussées, mais qui gênent les travaux de siège.

[modifier] Contre-attaque

Pendant ce temps, dans toute la Syrie, Djezzar Pacha lève une puissante armée. Informé par les peuplades chrétiennes du Liban, Bonaparte envoie 500 hommes en reconnaissance sous les ordres du général Junot. Ils sont assaillis par 3 000 cavaliers, et se replient en faisant 600 morts dans les rangs ennemis. Accouru à son aide, Kléber les rejoint à Nazareth. Fort de ce renfort Junot repart à l'attaque mais ce retrouve cette fois devant 8 000 hommes qu'il parvient à repousser.

La région semble infestée de bandes ennemies, Kléber en a rencontré 30 à 35 000 dans la plaine de Fouli. Averti, Bonaparte décide de frapper un coup décisif. Des renforts sont envoyés à Kléber, Murat est envoyé sur le Jourdain avec 1 000 et un canon pour couper la retraite de l'ennemi. Ne laissant devant Saint-Jean-d'Acre que les divisions Lannes et Reynier, Bonaparte lui-même accourt avec la division Bon et la cavalerie


[modifier] Sources

  • Histoire philosophique de la révolution de France [1]
  • Histoire de l'expédition d'Egypte et de Syrie - de Jean Joseph Ader, Charles Théodore Beauvais de Préau - 1826 [2]



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