Risque naturel

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Le risque naturel recouvre la notion de risque d’exposition à une catastrophe naturelle ou aux dangers de réalisation de certains aléas naturels. Il y a diverses définitions du risque naturel selon les pays, les époques et les domaines traités.

Le risque de glissement de terrain augmente avec les modifications climatiques, et le risque d'y être exposé augmente avec la périurbanisation en zone où ce danger est susceptible de s'exprimer
Le risque de glissement de terrain augmente avec les modifications climatiques, et le risque d'y être exposé augmente avec la périurbanisation en zone où ce danger est susceptible de s'exprimer

Les définitions récentes insistent généralement sur le croisement entre un phénomène naturel (tempête, inondation, incendie de forêt, coulée de boue, mouvements de terrains, séisme, éruption volcanique, tsunami, cyclones, tornade, invasion biologique, épidémie….), et des vulnérabilités humaines, c'est-à-dire des lieux habités ou utilisés par l’homme, des installations, fonctions ou activités susceptibles d'être altérées ou détruites par la réalisation du risque.

Les risques naturels ont deux origines principales :

- une origine biologique ; Ce sont par exemple les épidémies, pandémies, invasions biologiques (ex : doryphore responsable de famines en Irlande au XIXe siècle, termites récemment introduites en Europe)
- une origine liés aux caractéristiques physiques de l’environnement (altitude, relief, nature géologique du substrat, proximité d’un point chaud sismique, d’une falaise ou de la mer, etc.

Le risque naturel auquel les constructions sont le plus fréquemment exposé dans le monde est celui d'inondation.

Une difficulté épistémologique et sémantique est posée par le fait qu’un nombre croissant de risques naturels s’avèrent, pour partie au moins être induits ou exacerbés par les activités humaines (drainage, irrigation, agriculture, transports, émissions de gaz à effet de serre, etc.). L'inconscience de certains aménageurs ou des pratiquants de certaines activités augmente le risque d’exposition aux éboulements, affaissements, crues torrentielles, avalanches, ruptures de barrages glaciaires, etc. ainsi qu'à certains risques biologiques (zoonoses issues de la déforestation et de la pénétration des forêts tropicales (ex : VIH, Ébola), etc.)

Sommaire

[modifier] Aggravation ?

Ce type de risque augmentant à cause des modifications climatiques, mais aussi de la démographie et de l’expansion de l’humanité et de ses constructions dans des zones où le risque d’exposition est plus grand, certains gouvernements, ainsi que les assureurs et réassureurs cherchent à encourager l’application des principes de prévention et de précaution. Des conséquences nouvelles sont envisagées par exemple lors des canicules qui semblent devoir devenir des causes importantes de surmortalité.

[modifier] Gestion du risque naturel

Elle relève de la gestion de crise, c'est à dire à la fois des individus et des Etats et collectivités. L’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, les aides psychologiques et les systèmes assurantiels font partie des outils de gestion (et éventuellement de prévention de nouvelle crise).

[modifier] Prévention

La prévention passe par la formation, l'information de tous les acteurs concernés, par la planification et l’aménagement du territoire, par les règlements d'urbanismes, mais aussi par des exercices de préparation à une catastrophe et l'étude de leurs retours d'expérience.

Elle s'appuie sur des études rétrospectives (occurrence de risques et dangers dans la passé), sur l'analyse des retours d'expériences, la survenance et cartographie des aléas et la recherche en matière de cyndinique et prévention des risques naturels majeurs.

C'est généralement l'état qui est chargé du « porté à connaissance », et donc de l’évaluation prospective des risques et de sa mise à jour (via par exemple des études et cartes de risques et de dangers pouvant se traduire en une cartographie réglementaire) et divers moyens, notamment réglementaires, de réduction du risque.

On peut effectivement dire que la prévention passe tout d'abord par: l'information préventive. A noter que, la loi demande à ce que la population soit informer. cela passe tout d'abord par l'éducation à l'environnement (liés aux risques) qui doit devenir une priorité politique dans les années à venir, ensuite cela passe par les médias (magazines scientifiques, des émissions de télé ou encore par des émissions sur la radio) qui montrent des images et qui fait intervenir des experts. Enfin, toutes les personnes qui travaillent dans le domaine des risques peut et doit répondre aux questions des citoyens.

[modifier] Responsabilités humaines

L'histoire a montré que souvent des fautes humaines et le non respect du bon sens (construction en zone de vulnérabilité sismique, en zone inondable, en bordure de falaise ou dans un couloir d'avalanche) ou les dérogations sont sources d'aggravation des problèmes, ce même que certains aménagements (endiguements, ou au contraire les suppressions d'embâcles naturels qui ne font parfois que déplacer le risque en l'aggravant). l'imperméabilisation liée aux routes, parkings et aux constructions, et les pratiques agricoles ont à la fois exacerbé les inondations et les sécheresses (en évacuant trop vite les crues, on empêche la recharge des nappes). Le génie végétal et le génie écologique, la protection et la restauration de zones-tampon, de forêts de protection,de zones humides, de zones d'expansion de crues, idéalement intégrées dans une trame verte sont des moyens de limiter les impacts des risques naturels.

Certains pays comme la France, ont créé des organismes chargés de la prévention des risques naturels majeurs, avec une approche interministérielle, au plus haut niveau de l'état [1]. Ce comité peut s'il le souhaite travailler avec l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Décret n°2001-116 du 5 février 2001 portant création du comité interministériel de prévention des risques naturels majeurs