Environnement

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Environnement (homonymie).
Avec le temps, les notions humaines de l'environnement circulent d'une l'échelle locale à une échelle globale. L'environnement représente principalement des composants et des conditions d'habitats dans la biosphère.
Avec le temps, les notions humaines de l'environnement circulent d'une l'échelle locale à une échelle globale. L'environnement représente principalement des composants et des conditions d'habitats dans la biosphère.

L'environnement est perçu et pensé comme un tout associé à l'habitat. L'environnement biophysique et humain sont les champs de compétences et d'études des préoccupations sociales et civiles. Globalement, l'environnement est un ensemble de composants et de conditions virtuelles, naturelles et culturelles localisées. Les seuils écologiques environnementaux composent les conditions qui balisent, dans l'espace et le temps, l'évolution de la matière et des organismes, la vie, l'occupation des espèces et l'écologie humaine.
La réalité biophysique inclus la réalité humaine dans l'écologie environnementale des espèces.
La réalité humaine inclus l'environnement humain dans la complexité de ses débordements du réel par l'imaginaire, l'idéologie et la pensée. Les composants et les conditions de l'environnement entretiennent, pénètrent et modifient continuellement les caractéristiques des milieux. L'intelligence animale et les cultures humaines reconnaissent ces résultats et développent des activités, l'éducation et des actions en santé environnementale.

Sommaire

[modifier] Définitions évolutives, relatives et nuancées

Le mot environnement n'a pris son sens actuel, lui-même assez large que récemment.
Émile Littré dans son Dictionnaire de la langue française (1872-1877) lui donne le sens suivant : « Action d'environner ; résultat de cette action », et évoque comme sens antérieur, historique : une phrase du XVIe siècle (Palissy, 255) « Et ne sçauroit on faire une lieue au travers qu'elle n'en monte à plus de six, à cause des environnements [circuits] qu'il faut faire pour en sortir ».

Les définitions classiques du XXe siècle de l'environnement évoquent l'environnement naturel ; « le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air, l'eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations » (c'est la définition francophone retenue par la norme ISO 14001:1996). Plus largement, l'environnement serait l'ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines on peut considérer dès lors qu'il possède une histoire car il est impossible de nier les évolutions successives et rythmées qu'ont connu les sociétés humaines. Les organismes eux mêmes ont évolués de façon conséquente et distinguées. Ce sens a été largement diffusé par la création des ministères de l'environnement, et des lois de protection de l'environnement dans le troisième quart du XXe siècle.


Depuis la fin du XXe siècle, le langage commun et journalistique évoque souvent l'environnement économique, parfois comparé à l'environnement naturel où à certaines de ses supposées "règles" ;
Il semble qu'on puisse classer les comparaisons entre « environnement naturel » et « environnement économique » entre deux visions opposées :

  • la première, est plutôt libérale et présente le macro-environnement économique et financier comme l'environnement de l'entreprise : hostile, maintenant mondialisé, constamment changeant, auquel l'entrepreneur doit constamment s'adapter. Cet environnement plus ou moins sauvage et concurrentiel où l'innovation (nouvelles idées, nouveaux produits, nouveaux modes de communication) et la compétitivité sont facilement assimilées à des relations de types prédateurs-proies ou struggle for life, est celui des « requins de la finance » et des stratégies de conquête commerciales, qui justifient les « sacrifices humains », la délocalisation et paradoxalement parfois la destruction de l'environnement.
  • la seconde utilise des métaphores qui évoquent des relations plus harmonieuses, partagées et négociées, de type symbiotiques, complémentaires, générant des bénéfices mutuels et des interactions durables entre entre entreprises et entre l'homme, l'entreprise et l'environnement naturel.

Ces deux visions rappellent que économie et écologie ont étymologiquement le même sens, mais que respectivement elles opposent ou rapprochent. entre ces deux approches opposés, un nombre croissant d'acteurs cherchent un développement durable, ou soutenable.

À la fin du XXe siècle, en politique, ou dans les milieux associatifs, le terme fait plutôt référence au monde naturel ou à la naturalité d'une partie de l'environnement modifié par l'homme ou tel que globalement perçu par l'homme, comme ressource, pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement renouvelable, et comme subissant les impacts croissants du développement et des pollutions, de la fragmentation ou d'une destruction.

- Il évoque aussi la qualité de vie et les aménités.
- Les efforts visant à limiter la pollution et nuisances (sonores notamment), à réduire le gaspillage énergétique, à améliorer le traitement des déchets etc. Ces efforts sont parfois classé dans une notion un peu vague ; l'environnementalisme.

Le souci humain pour son environnement, entre autres, a créé des mouvements associatifs et politiques dits « écologistes », « environnementalistes » ou « verts ». Ces mouvements envisagent une nouvelle politique ou une société évoluant de manière à concilier le développement humain et la restauration, la protection et une bonne gestion de l'environnement. Certains évoquent la notion d'écologisme, éventuellement de droite ou de gauche, incontestablement de plus en plus présent et reconnu dans notre société comme l'atteste le relatif succès des Verts en Europe et les sondages qui depuis quelques années classent l'environnement (selon les lieux et moments) au 1er, 2e ou 3e plan des préoccupations avec le chômage et la lutte contre l'insécurité.
Le terme environnement ne doit pas être confondu avec le terme écologie, qui fait référence à la science des processus et cycles de vie dans le monde naturel, sans se limiter à l'humanité.

Une modification de notre perception de l'environnement est liée aux enjeux écologiques majeurs, locaux et globaux, qui émergent fortement à la fin du XXe siècle dans les domaines du social, de l'écologie et du politique et de la culture et du savoir...) : Le mot « environnement » tend à prendre une dimension de plus en plus mondiale, intégrant la mondialisation et ses effets et une forte dimension prospective. Cette prise de conscience a notamment eu comme points d'orgue le Sommet de la terre de Rio en Juin 1992, suivi d'un travail d'état des lieux traduit notamment par le Millenium Ecosystems Assessment.

La relation entre l'homme et son environnement est aujourd'hui au centre d'âpres débats philosophiques et épistémologiques aux conséquences socio-économiques importantes. Une première conception prométhéenne considère l'environnement comme une matière à sculpter, un territoire à structurer, à (a)ménager. Il semble que les positions individuelles et collectives puissent se situer entre deux visions du monde ;

  • une première conception de l'environnement qui affirmerait la domination de l’homme sur la Nature dont il tire les ressources lui permettant de se nourrir, de se vêtir et, au sens large, de s'adonner à une activité industrielle. Cette conception reçoit l'appui de la Bible et légitime une exploitation des ressources naturelles basée sur des critères uniquement économiques.
  • Une seconde conception, opposée, qui situerait l'homme au niveau de son environnement, et qui insiste sur la responsabilité du premier dans la bonne gestion des ressources à sa disposition et sur l'interdépendance entre les activités humaines, l'évolution de l'environnement.

[modifier] Étymologie

L'étymologie précise du terme « environnement » est inconnue. On trouve « environemenz » en français dès 1265 dans le sens de « circuit, contour » puis à partir de 1487 dans le sens « action d'environner » [1].

Le terme environnement est polysémique, c'est-à-dire qu'il recouvre de nombreuses acceptions.

On doit distinguer l'évolution du mot (1) et l'évolution du sens (2).

  1. En-viron-ne-ment vient du terme « virer » (tourner)[2] qui trouve son origine dans le grec « gyros » (cercle, tour) puis dans sa transformation latine « gyrare » et « in gyrum » [3]; dans le latin « virare », « vibrare » (tournoyer) ; dans le gaulois « viria » (anneau, bracelet) [4]. Les trois origines se sont mélangées avec le temps. De « virer », l'ancien français a fait « viron » signifiant « tour » ou « ronde ». Puis, le préfixe « en » a été ajouté à « viron » pour donner « environ » (entour, autour) (attesté en 1080) [5] qui provient de la transformation de « in gyrum » et de « envirum » (attesté en 980)[6]. D'« environ » on a fait « environner » (faire le tour), attesté au XIIe siècle. Environ au pluriel « environs » signifiait « alentours ». Puis « à l'entour » a pris la forme d'« environneement » avec deux « e » (attesté en 1154). Pour perdre son deuxième « e » et donner « environnement » (action d'environner, résultat de cette action) ou « environnements » (tours, contours, circuits, voire détours), attesté du XIIIe siècle au XVIe siècle.[7]
  2. Durant toute cette évolution étymologique, de virer, viron, environ, environner, environneement, environnement, environment, le radical « vir » a toujours signifié la forme du « tour » et de l'« arrondi », qui a donné entour, autour, contours, et par extension « tous les contours » voire l'« ensemble des contours ». Aujourd'hui la définition d'« environnement » traduit encore cette idée de « tour », d'« entour », d'« alentours », d'« autour ». Le « ce qui est autour », le « ce qui fait le tour », le « ce qui forme le tour » et le « ce qui est dans l'entour » traduisent bien le concept de « milieu » à l'échelle locale et le concept de « géosphère », « biosphère », d'« écosphère » et de « technosphère » à l'échelle globale. On peut donc remarquer que du simple « mouvement » (tourner, tournoyer, faire le tour), à la simple « forme » (entour, contours, anneau) qui traduirait davantage un « contenant », le terme d'« environnement » a peu à peu désigné non seulement le mouvement et le contenant, mais aussi le « contenu ». Le terme anglo-américain « environment » est directement tiré du vieux français « environnement ».

Le terme français « environnement » a été mis en relation avec le latin depuis cinq siècles déjà par Robert Estienne dans son dictionnaire Français-Latin en 1539 (p.183). On y lit textuellement « environnement: circundatio, circonscriptio terrae, stipatio ».

La première définition technique anglo-saxonne de « environment » est apparue dans les années 1920 : conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur tous les organismes vivants et les activités humaines. Puis l'utilisation du vocable « environnement » s'est développée à partir des années 1960 pour englober et signifier actuellement les ressources naturelles biotiques (faune, flore) et abiotiques (air, eau, sol) et leurs interactions réciproques, les aspects caractéristiques du paysage et les biens que composent l'héritage culturel.[8]

[modifier] Environnement ; notion relative

  • D'un point de vue plus sociologique, l'environnement est le milieu physique, construit, naturel mais aussi l'environnement humain constitué par la famille, les amis, la tribu, le quartier, le village, ou tout groupe, collectivité et société (dont entreprise, l'administration, etc.).
  • D'un point de vue écologique, l'environnement est un ensemble de systèmes. La représentation, la perception et l'adaptation à cet ensemble varie selon les espèces, les individus et les collectivités qui le compose. Pour l'espèce humaine, l'environnement terrestre représente l'habitat et l'environnement civique est une condition perçue et adapté à la biosphère.

La limite physique entre l'individu et « ce qui est autour de lui » est difficile à déterminer si aucune échelle n'est précisé. Deux exemples peuvent illustrer cette limite floue :

  1. Notre peau semble être une barrière matérielle susceptible d'être la limite entre notre milieu intérieur et « l'environnement » extérieur. Pourtant, à chaque inspiration, l'air de notre environnement entre en nous, perd de l'oxygène et ressort enrichi en vapeur d'eau et en gaz carbonique qui viennent de l'intérieur de nous-mêmes. Certaines des molécules d'oxygène absorbées vont être incluses dans notre organisme. D'autres seront rejetées sous forme de CO2. Il en va de même pour l'alimentation et l'excrétion, et plus subtilement pour les hormones absorbées ou émises par les plantes ou les animaux. Même notre ouïe et notre vision font « entrer » des informations environnementales (ondes et vibrations) en nous et expulse par la voix et l'attitude le filtra décanté. Bien des ondes électromagnétiques nous traversent de part en part sans impact, d'autres le font avec plus d'impact. On comprend ici que l'environnement influe sur les individus, les espèces et les processus qu'il inclut, mais qu'également, il est en permanence modifié par eux.
  2. Ce n'est pas parce qu'il y a un sol, une atmosphère et une hygrométrie qui leur conviennent qu'il y a des arbres dans une forêt. Les arbres ont aussi grandement contribué à produire et fixer le sol sur lequel ils vivent. L'observation des successions végétales et leur composition témoigne de l'évolution des conditions. Ils contribuent à produire l'oxygène de l'air et une hygrométrie variable (Cf. évapotranspiration). Ce sol organique résulte pour l'essentiel de la décomposition de leurs feuilles ou aiguilles mortes, du bois mort, et des bactéries et champignons symbiotes ou des espèces qu'ils abritent. La terre et le paysage forestier ne sont pas que l'habitat des arbres, ils sont aussi l'environnement en production.

À l'état de concept l'environnement est relatif. À l'état réel, l'environnement prend son sens. Il permet notamment de désigner des ressources vitales et aménitaires qu'il faut protéger personnellement et collectivement autour de nous. Il permet aussi de désigner des systèmes vivants qui nous entourent et nous supportent, les conditions nécessaires pour que les espèces puissent s'y perpétuer, et les composantes pour que la plupart de ces ressources naturelles puissent se renouveler.

[modifier] Évolution de la perception de l'environnement

La prise de conscience de l'existence d'un environnement spécifique humain, fini et fragile méritant notre attention, notre intérêt et une protection semble s'être développées par vague et de manière différente selon les époques, les régions et les cultures humaines.

Dans le passé : Certaines interprétation animistes du monde, ou d'attitude telle que le bouddhisme semblent avoir localement favorisé un certain respect de la vie et des ressources naturelles, mais le concept d'environnement civique tel que nous le connaissons ne semble pas avoir été relevé par les ethnologues ni par les historiens.
L'art (poésie, dessin, gravure et peinture en particulier..) et la culture a été en Asie, en Amérique et en occident un premier vecteur d'une valeur particulière donnée à l'environnement biophysique et humain. En Europe, c'est en particulier aux paysages qu'une valeur particulière est donné à l'environnement.
La littérature relative à la découverte de territoires inexplorés a développé l'étonnement, la curiosité scientifique, l'envie ou ethnologique pour d'autres environnements géographiques, « exotiques ».
Au XIXe siècle, en occident, le romantisme a exalté la naturalité de l'environnement bucolique et la beauté des paysages sauvages, parfois en les opposants aux paysages et à la misère des mondes ouvriers, urbains et périurbains industriels.

Depuis deux siècles : En occident, les guerres coloniales, la première et surtout à la seconde révolution industrielle, mais aussi les guerres mondiales puis la guerre froide semblent - dans un contexte de démographie et de croissance exponentielle - avoir peu à peu contribué à faire émerger une conscience collective d'une planète précieuse, voire fragile, aux limites finies.
L'arrière-plan conflictuel des 19ème et 20ème siècles a généré une économie de guerre qui a dopé l'industrie lourde, mais qui a aussi accéléré l'exploitation voire la surexploitation de nombreuses ressources naturelles qui sont devenues de plus en plus stratégique. Avec la course aux armements et en particulier aux armes de destruction massive dont la bombe atomique, apparait dans les années 1970 la crainte d'une troisième et dernière Guerre mondiale qui pourrait détruire toute forme de vie supérieure sur la planète. C'est aussi l'époque de catastrophes écologiques visibles (successions de marées noires) qui sensibilisent le public et certains décideurs à la protection des écosystèmes. Dans le même temps les crises pétrolière (dont celle de 1975) font comprendre ou admettre une dépendance croissante des économies et des pays à des ressources limitées dont le pétrole, l'eau potable, le bois, la ressource halieutique, les sols cultivables...
Tout cela a contribué et contribue encore à l'évolution de la perception de l'environnement par des individus de l'espèce humaine. Après une phase marquée par une révolte partagée contre les grandes pollutions (marées noires en particulier), suivie de réels effort économiques de lutte contre certaines pollution (épuration des eaux usées, interdiction de rejets polluants massifs dans la nature..), l'intérêt se porte maintenant vers les pollutions moins visibles (séquelles de la Catastrophe de Tchernobyl, POPs, pesticides, perturbateurs endocriniens..). L'attention de la perception de l'environnement se place à présent dans les cultures humaines et identifie l'industrie, l'agriculture et des modèles sociaux comme responsables de la dégradation de l'habitat biophysique et humain.

Environnement et connaissance : La perception de l'environnement a socialement régressé avec une meilleure diffusion et la compréhension des connaissances par tous et chacun sur la planète.
Ceci était déjà manifeste au XVIe siècle avec de la découverte et l'étude par l'occident de très nouveaux territoires terrestres et maritimes en Afrique, Asie et Amérique du Sud, puis avec leur exploitation parfois brutale durant la période coloniale, qui a peu à peu mis à mal le mythe du « bon sauvage » mais aussi le mythe de la prodigalité infinie de la nature.
D'autres territoires (arctique et antarctique) et un monde sous-marin immense et inconnu ont montré un environnent caractérisé par une altérité plus forte et parfois une fragilité plus évidente. Ils ont été respectivement notamment vulgarisés par Paul-Émile Victor et le commandant Cousteau.
Dans le même temps la connaissance rétrospective du « paléoenvironnement » progressait avec la paléoécologie et la mise à jour de preuves scientifiquement indiscutables de crises écologiques majeures passées qui ont fait disparaître durant des millions d'années, à 5 reprises au moins, jusqu'à 80 % de la biodiversité planétaire. Cette science du passé montrant par ailleurs les liens fort qui lient l'environnement et le climat.

À présent, la perception de l'environnement évolue dans les cultures humaines. Elle progresse écologiquement, au-delà des systèmes et des modèles humains de civilisation. Dans un contexte social, la perception humaine de l'environnement civique met en place des processus d'accommodements culturels. Dans un contexte écologique, la perception de l'environnement équilibre les composants et les conditions de l'environnement biophysique et humain. Dans un contexte économique, la perception de l'environnement utilise les connaissances et les compétences pour une harmonisation socio-culturel humaine des intérêts environnementaux.

Nouveaux médias et outils : Les avancés technologiques du dernier siècle associées aux dispositions humaines de communication, de transformation et de réflexion ont placées la perception de l'environnement à l'avant scène du développement durable. Ils ont apportés des changements de conception, de perspective et de paradigmes, en bouleversant la vision des cultures historiques humaines et en appliquant la lentille de la culture environnementale à la perception humaine de l'environnement. C'est le cas pour la radio, la télévision et ses milliers de documentaires fantaisistes, naturalistes et bucoliques, mais aussi pour la photographie aérienne, puis satellitaire ainsi que pour la modélisation prospective et les multiples accès aux savoirs, aux matériaux et aux équipements. En bref, les nouveaux médias et les outils développés par les cultures humaines sont utilisés avec une perception différente depuis que les humains sont conscient de leur environnement, ce qui correspond à la période de cérébralisation de la biosphère.

Protection et découverte de l'Environnement ont longtemps été confondues avec celles des paysages ; A la fin du XIXe siècle, c'est le développement de l'automobile qui marque en Europe un intérêt fort pour les paysages remarquables comme espace à découvrir avant qu'ils ne soient dégradés, doublement paradoxale d'ailleurs par le motif et les routes. À titre d'exemple l'Automobile Club de France a été un vecteur important de sensibilisation à la découverte de nouveaux paysage, mais en contribuant à les rendre moins sauvages et de plus en plus visités, ils ont participés à la dégradation des éléments de la perception de l'environnement.

Les États-Unis créent les premiers parcs nationaux. Une loi (park bill) est votée par le Congrès et signée par le Président Abraham Lincoln le 30 juin 1864 créant le Yosemite Grant.[23] qui deviendra en 1872 le premier parc national. La France, 42 ans après (en 1906), vote sa première loi sur la protection du paysage, traduisant l'intérêt grandissant de la perception individuelle d'un bien environnemental collectif. C'est le début des analyses civiques de la qualité des paysages et des inventaires systématiques de l'environnement biophysique et humain (y compris agricole). Par la suite, l'évolution de la compréhension de la loi et de son application démontre l'importance accordé à de cette perception (classement des boucles de la Seine peints par les impressionnistes par exemple).

C'est encore à cette époque, dans quelques pays, le paysage, et non l'écosystème qui guide les choix des élus et des sites à protéger. Peu à peu, alors que la science progresse et que les croyances s'estompent, les services rendus par la perception humaine de l'environnement prennent de l'importance, justifiant une autre formule de protection de l'environnement. Celle-ci prend en compte les fonctionnalités et les conditions de fonctionnement et de résilience létale écologique des écosystèmes. Avec la protection d'un réseau d'emplacement écologique, la mise en place d'un maillage ou d'une trame verte en complément aux réserves naturelles seules, qui se sont montrées insuffisantes, faute de respect humain de l'intégrité écopaysagère, la découverte de l'Environnement est offerte et présenté localement par un encadrement protégé. À cette formule il est adéquat d'ajouter que la perception humaine de l'Environnement est tronqué par l'ignorance volatile des décideurs.

Sondages : Dans les pays industriellement développés, ils montrent que pour une majeure part de la population :

  • l'environnement tel que ressenti au quotidien est de moins en moins naturel ou rural et de plus en plus urbain, construit et contrôlé ;
  • l'environnement est contrôlé par la collectivité, voire privatisé, mais agit de moins en moins pour l'individu qui le subit de plus en plus (environnement artificiel) ;
  • l'environnement est moins un objet naturel connu et exploité par chacun (au XVIIIe siècle, 85 % de la population vivait de son exploitation directe - agriculture, pêche, sylviculture… - contre moins de 15 % au début du XXIe siècle) ;
  • l'environnement est de plus en plus perçu comme une ressource finie, et non plus inépuisable ou renouvelable à l'infini ;
  • l'environnement est un bien commun, que nous avons le devoir de léguer aux générations futures (cf. concepts de développement durable, soutenable ou de décroissance conviviale).

L'analyse sommaire des points montrés dans ce sondage est indicatrice d'une absence de perception humaine de l'environnement réel. Par contre, l'énumération présenté correspond à une perception humaine dans un environnement culturel historique. Dans un premier temps, notons qu'une perception globale de l'environnement réel, inclus l'espèce humaine dans le plan naturel. Dans le second temps, la perception de l'environnement culturellement exploité prend l'allure d'un bien à consommer où l'environnement biophysique et humain représentent une matière disposable. Si l'environnement représente un bien commun tel que décrit et mis à la disposition de quelques cultures humaines il est essentiel de poser cette trame de concepts culturels sur la biosphère plutôt que dans l'imaginaire humain. Il parait nécessaire de rappeler que c'est l'habitat (la biosphère) qui supporte l'organisme (voir phylum).

Changements de paradigmes : Les préoccupations environnementales humaines sont significatives d'une perception latente de l'environnement. La préoccupation environnementale des cultures modernes est passée en quelques siècles du monde de l'art et de l'émotion esthétique à celui des préoccupations scientifiques et citoyennes, et des tactiques et stratégies politiques, locales et mondiales.
Pour certains, la préoccupation environnementale était locale et régionale au 19ème et début du XXe siècle (parcs nationaux, réserves). Elle est devenue globale, incluant le changement climatique, avec l'émergence de l'idée d'un environnement mondial « bien commun » ou « bien public » fortement validée à Rio en Juin 1992, lors du Sommet de la Terre. De nombreux traités de protection de l'environnement ont depuis été signés sous l'égide de l'ONU ou d'autorités plus régionales, mais ils n'ont à ce jour que freiné et réorienté la dégradation croissante de l'environnement biophysique et humain planétaire.
Dans quelques cas, la préoccupation environnementale prend une place croissante dans la tête des parents pour la vie de l'enfant. Parfois impuissant et incapable de percevoir eux-mêmes l'environnement réel, l'éducation à l'environnement est une alternative à leur déficit culturel. Elle devient un objet de compréhension, d'action, de réflexion et de propositions partagées, jusque dans la gouvernance des pays. Ignorer et limiter socialement l'éducation à l'environnement réel représente une irresponsabilité culturelle majeure au mandat de gouvernance à exercer.

Comme en témoigne par exemple en France le Grenelle de l'environnement (2007) et dans le monde de l'ONU, le développement des Agenda 21, les préoccupations environnementales trouve écho jusque dans les organisations internationales. Des applications économiques modestes apparaissent dans des domaines traditionnels, comme par exemple dans les années 1990, face à la croissance exponentielle de l'éclairage public, une sensibilisation à la fragilité de l'environnement nocturne face au phénomène dit de pollution lumineuse. Il faut noter que la réduction de la pollution, peu importe la source, ne correspond pas nécessairement à une perception de l'environnement. Dans plusieurs cas, ce n'est que le simple bon sens (la compréhension) et les coûts économiques qui motivent le geste.

Pour l'espèce humaine, la perception de l'environnement s'est estompé par l'application d'un voile culturel d'idéologie. Individuellement, il est facile de retirer ce voile. Le défie social planétaire est de retirer naturellement ce voile tout en reconnaissant la valeur humaine et la capacité d'intelligence dans la biosphère. La diversité des perceptions de l'environnement est associé à la diversité écologique des milieux.

La nature humaine, sous la contrainte accélérée du développement urbain (métropoles, périurbanisation, HQE, environnement urbain, sous l'arrachement des terres à des fins agricole et sous les facteurs que représente la consommation énergétique, offre la perception humaine de l'environnement comme déterminant. Le développement de cette perception est un enjeux majeurs pour les entreprises, aménageurs et décideurs comme pour les citoyens.

[modifier] Limites spatio-temporelles

  • Le rapport à l'environnement est visible spatialement, mais chacun comprend logiquement et intuitivement que l'environnement de la biosphère résulte de la longue histoire de la co-évolution de la matière et des espèces (voir phylum) sur la planète. Pour étudier et comprendre l'environnement « préhistorique », on parle de paléoenvironnement. Par exemple, les spécialiste de la paléoenvironnementologie étudient les conséquences de la régression de la biodiversité ou les incidences spécifiques des modifications climatiques.
  • L'environnement est local et « global » à la fois. Minimalement proche et infiniment éloigné. Sur la terre, lieux de l'habitat humain et des autres espèces adaptés, l'environnement local et global est modifié en permanence par un ensemble de conditions et par les êtres qui y vivent et qui s'y décomposent. Les processus des systèmes écologiques actifs et les influences externes (gravité, activité solaire, etc.) sont des composants qui influencent l'environnement.

À une échelle géographique et à un moment donné, l'environnement écologique regroupe l'ensemble des facteurs abiotiques (physiques, chimiques) et biotiques biologiques, ce qui est convenue d'appelé l'environnement biophysique. L'environnement humain regroupe les déterminants sociauxet selon le cas économique, susceptibles d'avoir un effet direct et/ou indirect, immédiat et/ou différé (futur), qualitatif et/ou quantitatif sur les êtres humains, les paysages, les activités humaines et la qualité de la vie.

Dans les limites de la réalité, le sens accordé aux mots varie aussi de façon spacio-temporelle. Selon la région, la culture et la catégorie socio-professionnelle de celui qui l'emploie, le sens accordé aux mots varie. Parfois, un industriel verra d'abord dans le terme environnement une référence à « pollution », alors qu'un cadre pourra penser plutôt « cadre de vie ». Un artisan ou commerçant pourrais penser « ville », pendant qu'un agriculteur imaginera « voisinage », et un employé « Nature ». Une grande collectivité locale (région, département), par le biais de son conseil d'administration peut penser écosystème, écologie du paysage, Trame verte, alors qu'une petite commune verra la question de la gestion de l'eau et des déchets, ou des nuisances sonores ou de voisinage, ou des espaces verts »... là où le sociologue évoquera l'environnement familial ou de travail... Somme toute, le mot n'est pas la chose et l'énumération précédente indique que la pensée n'est pas l'outil intellectuelle à choisir pour la compréhension des limites spacio-temporelles dans le domaine de l'environnement.

Dans les limites du réel, ce qui est propre à une espèce et à un individus, l'humain utilise des phrases représentatives du sens, de sa perception et de l'influence socio-culturel qui est accordé aux mots. Le terme environnement est parfois contesté par certains écologistes et écologues, qui y voient notamment une connotation trop anthropocentriste. Ils parleront plutôt — par exemple — d'écosystèmes, de biômes, de biogéographie, de biosphère, voire de « symbiosphère ». Dans d'autres cas, l'emploi du mot environnement devient ridicule puisqu'il est à la source du mot. Par exemple, en période de canicule, il est rare d'entendre: l'environnement est chaud. La majorité des biens pensants se contentera de dire qu'il (biosphère) fait chaud.

[modifier] Les crises écologiques mondiales

Icône de détail Article détaillé : catastrophe écologique.

De nombreux événements récents ont mis en évidence des problématiques diverses affectant la planète. Parmi ceux les plus fréquemment cités :

Un rapport[9] de l'OCDE a listé les problèmes « qui appellent une action d'urgence »  : la surpêche, la destruction des forêts, le recul de la biodiversité, le changement climatique, les produits chimiques présents dans l'environnement, la pollution de l'air et des eaux, le niveau atteint et à venir des transports, etc.

[modifier] Journées internationales relatives à l'environnement

Les journées mondiales ou internationales sont souvent officialisées par l'Organisation des Nations unies. Voici celles concernant un enjeu environnemental ou la conservation de la nature.

[modifier] Associations concernant l'environnement

Parmi les nombreuses associations et organisations non gouvernementales actives sur les questions d'environnement, on trouve :

En France, les associations peuvent être « agréées au titre de l'environnement » par le ministère de l'Écologie et du Développement durable. Ce sont des associations régies par la loi de 1901 qui contribuent à révéler des problèmes ou à trouver et tester des solutions dans les domaines de la protection de la nature et de l'environnement et de l'amélioration du cadre de vie (leur vigilance s'exerce sur l'ensemble du territoire).

Il existe aussi des associations concernant l'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD).

[modifier] Étude et suivi de l'environnement

Le monitoring environnemental se développe à échelle planétaire sur les plans biophysique et humain. Grâce notamment aux moyens informatiques, à l'imagerie satellitaire et aux data environnementale de la biosphère, la compilation, l'analyse et la synthèse des donnès est effectuée. L'Organisation des Nations unies offre un cadre international de travail : PNUE, PNUD, ainsi que des conférences internationales, et des sommets mondiaux dont celui de Rio). Divers pays ont en place des communautés d'intervenants, d'indicateurs et de chercheurs spécialisées dans les thématiques environnementales. Les services d'enseignement, des gouvernements et d'experts œuvrent dans ces champs d'activités.

Aux États-Unis, l'Environmental Protection Agency est une référence. Il y a aussi, par exemple, une association « SCOPE » rassemble un réseau de chercheurs sur les questions d'environnement.

Au Canada, le Ministère Environnement Canada, offre des services de compétence environnementale. Des réseaux associatifs de réalisation agissent en relation dans le domaine de environnement biophysique et humain.

[modifier] Métiers de l'environnement

La terminologie et l'utilisation du vocable environnement prend forme et les services des ressources humaines d'adaptent aux orientations de la demande en services professionnels. De plus en plus de secteurs d'activités du monde économique et social adaptent leurs organisations aux changements de la réalité environnementale. Des opportunités d'emploi en environnement font suite à des métiers traditionnels, des champs d'expertise basculent dans la gestion d'affaires environnementales et la formation en relève se prépare à confronter les savoirs aux défis planétaire. La croissance de l'emploi dans le domaine de l'environnement est à la mesure de la disponibilité de la main d'œuvre qualifié.

Les métiers[11] qui se sont développés récemment dans le contexte du développement durable sont ceux liés à la récupération, au tri, au recyclage, au compostage et à l'enfouissement des matières résiduelles, à l'épuration et au traitement de l'eau, à la caractérisation et à la décontamination des sols, à l'échantillonnage et à l'évaluation de la qualité de l'air. Toutefois, dans son contexte globale, c'est à l'ensemble des sciences de l'environnement biophysique et humain que la condition de l'environnement humain fait appel pour le déploiement des métiers pour contrer l'exploitation des ressources et la surconsommation humaine.

Le nombre d'emploi lié à la forêt est en diminution (conséquence de la mécanisation et de la diminution de la ressource). Le nombre de naturalistes professionnels (biologistes, botanistes, taxonomistes) est également en diminution, mais d'autres domaines sont en pleine extension dans les secteurs industriels (ingénieurs écologues, gestionnaires de milieux naturels...). Les formations en science ont fournies les premiers spécialistes reconnus. Toutefois, c'est dans l'habitat et sur les terrains que la diversité des spécialitées se sont développées. Les métiers de l'environnement sont en lien directe avec les sciences de la terre et les sciences humaines. Il est à considérer que les métiers de l'environnement sont en proportion avec la perception que les services des ressources humaines se font de l'environnement.

Parmi les récentes adaptation de la main d'œuvre l'ingénieur en environnement industriel participe à la dépollution industrielle. Un ingénieur en environnement industriel a pour mission de trouver des solutions pour que les entreprises soient respectueuses de l'environnement et des normes dictées par l'État dans ce domaine et applique la législation en honnête citoyen corporatif. Pour cela, il a plusieurs outils à sa disposition : la règlementation des divers paliers gouvernementaux, les études d'impact environnementales, les dossiers ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) et la série des normes ISO 14000.

Les métiers de l'audit environnemental peuvent également être cités. C'est un secteur développé dans la caractérisation où l'application de législations, de méthodes standars, de technologie avancé et de pratique efficace dans les milieux d'activités humaines principalement.

Les métiers techniques et professionnels des sciences naturelles sont un support aux besoins de main d'oeuvre dans le domaine de l'environnement biophysique. Généralement axés dans les sphères de l'écologiques, des ressources et du travail d'équipe, la variété des fonctions est multidisciplinaire.

[modifier] Notes et références

  1. (fr) Définitions lexicographiques et étymologiques de environnement du CNRTL.
  2. Voir , Dict. étym. de la L.F., PUF, 1950, O. Bloch/ W.v. Warburg, « virer » : D'un lat. de basse ép. virare, issu de vibrare, soit par dissimilation des deux labiales, soit sous l'influence de gyrare (de gyrus « cercle, tour » du grec gyros) ; aussi a. pr. virar; gyrâre est conservé dans l'it. girare, l'esp. girar, l'a. pr. girar. L'a. fr. girer, rare et surtout dans des textes d'auteurs d'origine italienne (Bru netto Latini, etc.), est empr. - Dér. et Comp. : virage, 1812 ; virement, 1546 ; environ, vers 1080 (Roland), d'abord prép. signifiant « autour de », usitée jusqu'au 17ème s. s. ; puis adv. depuis le 16ème s.. ; pris substantiv. d'abord au sing. dans è l'environ 14ème s. (Froissart) puis au plur. au 17ème s. s. ; formé avec l'a. fr. viron « tour », usité surtout comme adv. ; d'où environner, 12ème s., qui a signifié aussi « faire le tour »; revirer, 12ème s. revirement, 1587. V. chavirer.
  3. Voir Dictionnaire étymologique de la langue françoise, Ménage, Gilles, 1750, p.537, « ENVIRON ». Comme nous avons tiré virer de gyrare, il est aussi certain que nous avons fait environ de in gyrum, que je trouve signifier proprement environ, et autour. Les petites Annales de France, où est décrit un Siège fait par Charlemagne : Eodem anno verni temporis, obsedit dominus Rex Carolus Herisburgo, et Franci sedebant in gyrum. Aymoin liv. 4 chap.57 – munitionem in gyrum, in modum arietum, instruxit. Glaber Rodulphus liv. 3. Fuit pax cum Regibus in gyro regni sui positis. De Roberto Rege loquitur. Caseneuve. Tome 1. « ENVIRON ». C’est un mot composé d’en, et de viron. Il n’y a guère plus de cent ans qu’on disoit viron pour environ. Charles de Bourgueville dans ses Antiquités de la ville de Caen, livre 2. page 78. Viron ce temps-là, Monsieur Charles de Bretigny, Évêque de Castres et Abbé de Caen. Viron a été fait de gyrus, Gyrus, gyro, gyrons, VIRON. M.
  4. Voir Nouveau Dict. étym. et historique, Larousse, 1968, « virer » : v. 1155, Wace, tourner ; du bas lat. virare, de vibrare, faire tournoyer, ou du gaulois viria, anneau.// environ , 1080, de l’anc. fr. viron, ronde, pays d’alentour, et adv. « environ » ; d’abord prép. « autour de » (jusqu’au 17ème s.), puis adv. (16ème s.) ; subst. à l’environ (1360, Froissard)
  5. Voir (P) Robert, Le Robert, Dict. alpha. et analytique de la L.F., 1974 « environ » : prép. adv., n. m., pl. (12ème s. ; anc. frontière. viron, de virer. V. Entour. Voir référence précédente
  6. Voir Le Petit Robert, 1984 « environ » : 12ème s. ; envirum, 980 ; a. frontière. viron, de virer ; Cf. Entour)
  7. Voir Le grand Robert de la L.F., 2001, « Environnement » : 1300, « contour » ; de environner. Voir Littré, Dict. de la L.F., Gallimard/ Hachette, tome 3, 1967 (on trouve la même chose dans la version de 1860) « environnement », (an-vi-ro-ne-man), s. m. Action d'environner ; résultat de cette action. - Hist. 16ème S. « Et ne scauroit on faire une lieue au travers qu'elle n'en monte à plus de six, à cause des environnements (circuits) qu’il faut faire pour en sortir », Palissy, 255
  8. Voir Le grand Robert de la L.F., 2001, « Environnement » : (1921, techn. ; répandu v. 1960 ; d’après l’angl. Environment). Absolt. Ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivant et les activités humaines. Étymologie du terme américain (US) "environs" : 1665, from Fr. environs, pl. of O.Fr. environ "compass, circuit," from environ (adv.) "around," from en- "in" + viron "circle, circuit," from virer "to turn." Etymologie du temre américain (US) "environment" : environment 1603, "state of being environed" (see environs); sense of "nature, conditions in which a person or thing lives" first recorded 1827 (used by Carlyle to render Ger. Umgebung); specialized ecology sense first recorded 1956. Environmentalism was coined 1923 as a psychological term (in the nature vs. nurture debate); the ecological sense is 1972 (environmentalist in this sense is attested from 1970).
  9. Les perspectives de l'environnement 2001 OCDE
  10. 22 March - World Day for Water 2007: Coping with Water Scarcity
  11. Annuaire métier Environnement et Développement Durable

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Réponses environnement. Entreprises et environnement. Rapport à la commission des comptes et de l'économie de l'environnement. La documentation française. Ministère de l'écologie et du développement durable. Paris 2004. ISBN 2-11-005695-9
  • Claude Chaline et Jocelyne Dubois-Maury, La ville et ses dangers, Masson, Paris 1993.
  • Jean-Claude Fritz, L'humanité face à la mondialisation. Droit des peuples et environnement (en co-direction avec Charalambos Apostolidis et Gérard Fritz), Paris, L'Harmattan, 1997.
  • Jean-Paul Besset René Dumont, une vie saisie par l'écologie, au vif, stock
  • (fr) Valérie Guénon, responsable de la R&T européenne du Groupe Safran, « La recherche aéronautique européenne face au défi de l'environnement », dans La Lettre AAAF, N° 1, janvier 2006, (ISSN 1767-0675), [lire en ligne]

Pages sur ce thème sur les projets Wikimedia :

Droit de l'environnement
Formations

Les catégories de la catégorie environnement, dont la catégorie:Environnement par pays

[modifier] Liens externes

Voir aussi des références de médias alternatifs concernant l'environnement.