René Quillivic

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René Quillivic (1879-1969) est un sculpteur français.

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[modifier] Biographie

Il est issu d'une modeste famille de Plouhinec (Finistère) où il naît le 13 mai 1879.

D'abord artisan-charpentier, il décide de se consacrer à la sculpture et part se former à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier d'Antonin Mercier. Dans un premier temps, il expose dans [plusieurs salons: Salon des Beaux-Arts, Salon des Indépendants, Salon des Artistes Français. En 1907, il remporte la médaille d'or du Salon des Beaux-Arts avec "Le groupe des sonneurs bretons". L'année suivante, une autre de ses oeuvres, "La Brodeuse de Pont-l'Abbé", lui permet d'obtenir des bourses pour voyager en Afrique du Nord ainsi qu'en Italie. Il meurt à Paris le 8 avril 1969.

[modifier] Oeuvres

Détail du monument aux morts de Fouesnant.
Détail du monument aux morts de Fouesnant.

Son inspiration est issue principalement de sa Bretagne d'origine où il obtient de nombreuses commandes de statues (ex. : groupe des sonneurs de biniou au centre de Plozévet). L'après-guerre est une chance de pouvoir exercer son art dans la confection de nombreux monuments aux morts dont certains d'inspirations pacifistes , principalement dans son département du Finistère (Carhaix, Coray, Fouesnant, Plouhinec, Plouyé, Plozévet, Pont-Croix, Saint-Pol-de-Léon, Loudéac).

C'est sa propre mère, portant la coiffe du Cap, qui figure, sculptée dans le granit, appuyée à la stèle du monument aux morts de sa commune natale. Le buste de bronze de sa mère est également exposé non loin de là, au pignon de sa maison natale. Elle lui a souvent servi de modèle[1].

Quand à la statue de la bigoudenne qui marque la frontière entre le Pays Bigouden et le Cap Sizun et qui a été inauguré en 1961, son modèle, selon la tradition locale, aurait été la cousine de l'écrivain P-J Hélias, employée de la famille de Georges et Albert Le Bail, anciens députés- maires de Plozévet.

Son œuvre gravée s'inspire des motifs bigoudens et celtiques, il a utilisé les granits bretons, le plus souvent le kersantite. Sans faire partie du mouvement des Seiz Breur, il renouvelle les thèmes traditionnels, en particulier quand il travaille, à la demande de Jules Verlingue, pour la Faïencerie HB à Quimper.

[modifier] Voir aussi

Faïence de Quimper

[modifier] Notes et références

  1. Le patrimoine des communes du Finistère, éditions Flohic 1998, tome 2, pges 1172-1173

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes