Politique du Kenya

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Kenya

Armoiries du Kenya
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politique du Kenya,
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  • Président
  • Vice-président
    • Moody Awori
  • Assemblée nationale
  • Élections
  • Partis politiques
  • Politique étrangère

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Le Kenya est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.

Sommaire

[modifier] Pouvoir exécutif

Fonction Nom Parti Depuis
Président Mwai Kibaki NARC 30 décembre 2002
Vice-président Moody Awori 25 septembre 2003

Le président est élu par le peuple pour un mandat de cinq ans. Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25% des vois dans au moins cinq des huit provinces du pays ainsi qu’avoir été élu député dans une circonscription. Le président nomme le vice-président et les ministres parmi les élus de l’Assemblée nationale.

[modifier] Pouvoir législatif

L’Assemblée nationale comporte une seule chambre ou bunge composée de 224 membres, dont 210 sont élus pour un mandat de cinq ans dans des circonscriptions à siège unique, 12 sont nominés par les partis politiques proportionnellement à leur représentation, et 2 membres ex-officio.

[modifier] Partis politiques et élections

Icône de détail Articles détaillés : Partis politiques du Kenya et Élections au Kenya.

[modifier] Pouvoir judiciaire

La Haute cour est la juridiction suprême, composée d’un président, d’un collège de juges ainsi que des juges de la Cour d’appel, tous nommés par le président.

[modifier] Situation politique

Le Kenya bénéficie d’une grande stabilité politique depuis son indépendance, malgré d’importants changements politiques et plusieurs crises avec ses voisins.

La réforme de 1997 assouplit certaines lois héritées de la période coloniale et qui limitaient la liberté de parole et de rassemblement. Les élections qui suivirent, en décembre de la même année, sont considérées comme fiables et transparentes par les observateurs locaux et internationaux, tout comme celles de 2002 qui virent l’accession de Mwai Kibaki à la fonction présidentielle après une campagne basée sur l’encouragement de la croissance économique, l’amélioration de l’éducation, le combat de la corruption et l’introduction d’une nouvelle constitution dont un projet fut publié par le Prof. Ghai sous le régime Moi. Tandis que les deux premiers points de la campagne sont un succès, la révision de la constitution a pris du retard et la lutte contre la corruption s’est avérée catastrophique. Le gouvernement se montra incapable d’enquêter sur le scandale Anglo-Leasing, suite à quoi le [ministre] anti-corruption John Githongo présenta sa démission et des pays bailleurs de fonds, en particulier la Grande-Bretagne, émirent des critiques sévères.

Des dissensions au sein du gouvernement de coalition ralentissent la révision de la constitution. Tandis que le NAK, allié au président Kibaki, soutient un système présidentiel centralisé, le LDP, qui dispose d’une représentation moindre, soutient un système parlementaire fédéral.

[modifier] Sources


Politique des États d’Afrique
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