Planification familiale

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La planification familiale ou planning familial est l'ensemble des moyens qui concourent au contrôle des naissances, dans le but de permettre aux femmes et donc aux familles de choisir à quel moment elles auront un enfant.

Par extension, on nomme planning familial ou centre de planification familiale les lieux qui mettent à disposition ces moyens et qui informent sur leur mise en œuvre.

Les centres de planification informent sur la contraception et l'interruption volontaire de grossesse (dans les pays où elle est autorisée), orientent vers les médecins et partenaires, pratiquent des tests de grossesse.

La prescription d'une contraception (pilule, stérilet, implant, etc.) est possible grâce à la présence d'un médecin.

Sommaire

[modifier] Historique du terme

Le terme « planning familial » vient de l'anglais family planning. Ce terme semble être introduit pour la première fois de manière officielle dans les années 1930 où le British National Birth Control Association (association britannique pour le contrôle des naissances) prend le nom de Family Planning Association, appellation à la connotation plus positive[1].

[modifier] Le planning familial dans le monde

[modifier] En Chine

En Chine les fonctionnaires du planning familial aident les couples à respecter la directive de l'enfant unique, il demande une « taxe sociale de compensation » pour les couples ayant des enfants surnuméraire. Les sommes peuvent doubler pour le second et tripler pour le troisième.

[modifier] En France

La loi permet aux mineures un accès libre et gratuit à la contraception. Les centres de planning familial agréés sont appelés Centres de Planification et d'Education Familiale (CPEF).[2] Il en existe un peu partout en France. Ils sont particulièrement pratiques pour les mineures qui peuvent y aller sans être accompagnés d'un adulte et sans payer. Le secret et l'anonymat sont respectés.

Tous les sujets peuvent y être abordés sans tabous : s'informer sur la sexualité, la contraception, l'IVG, les infections sexuellement transmissibles (IST), dont le Sida ; parler de toute forme de violence (conjugale, sexuelle...) La loi du 23 janvier 1990 (dite "loi Calmat") permet à ces centres de dépister les IST et de délivrer les traitements nécessaires gratuitement aux mineures et aux personnes qui n'ont pas de Sécurité Sociale.[3]

La plupart des centres de planification en France font partie des services de solidarité des Conseils Généraux.

[modifier] Mouvement Français pour le Planning Familial

Il s'agit d'une association à but non lucratif fondée en 1956 dont le premier objectif fut d'obtenir le droit à la contraception (interdite jusqu'en 1967). Le MFPF est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière de droit des femmes et de sexualité. Il est essentiellement financé par des subventions et c’est lui qui reçoit les femmes ou jeunes filles mineures que les services sociaux ou éducatifs lui orientent. Certains centres de planification sont gérés par le MFPF.

[modifier] En Iran

Icône de détail Article détaillé : Planning familial en Iran.

[modifier] Opposition au planning familial

[modifier] Église catholique

Le planning a été dénoncé dans l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI comme allant à l'encontre des lois naturelles du mariage, de la famille, de la chasteté, mais aussi du droit à la vie des enfants à naître.

[modifier] Pro-vie

Icône de détail Article détaillé : Pro-vie.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références

  1. Hall LA, Perspectives, Historical Keyword : Family planning, Lancet, 2008;371:805
  2. Article L2311 du Code de la santé publique
  3. Article L2311-5 du Code de la santé publique

[modifier] Liens externes