Petite Italie de Montréal
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Petite Italie de Montréal | |
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Administration | |
Pays Province |
Canada Québec |
Ville | Montréal |
Statut | Quartier |
Arrondissement | Rosemont–La Petite-Patrie |
Quartiers | |
Fondateur Date |
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Constitution | |
Maire Mandat |
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Site officiel de Petite Italie de Montréal | |
Démographie | |
Population | hab. () |
Densité | hab./km2 |
Gentilé | |
Langue(s) | Français |
Géographie | |
Superficie | km2 |
Latitude Longitude |
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Lieux d’intérêts | |
Église de Notre-Dame-de-la-Défense, Marché Jean-Talon |
La Petite Italie (en Italien: Piccola Italia) est un quartier ethnique montréalais qui se caractérise par son importante communauté italienne. Il est rempli de cafés, de trattorias (petits restaurants italiens) et de nombreux commerces typiquement italiens. On peut aussi y admirer de jolies églises.
Sommaire |
[modifier] Situation
La Petite Italie fait partie de l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Elle se situe le long du boulevard Saint-Laurent entre les rues Saint-Zotique et Jean-Talon.
L'Église de Notre-Dame-de-la-Défense est le cœur spirituel de la communauté. Un grand marché public la dessert en son centre, le marché Jean-Talon.
[modifier] Histoire
[modifier] Les Italiens à Montréal
Si la présence italienne au Québec remonte au XVIIe siècle (il s'agit alors principalement de soldats du régiment de Carignan, de commerçants et d'artisans originaires principalement du nord de l'Italie), c'est au XIXe siècle que l'immigration italienne commence à se développer. Il s'agit alors d'une immigration paysanne essentiellement masculine, surtout originaire du sud de la péninsule. Ces immigrants, en majorité des temporaires, sont employés dans les chemins de fer, les mines et les camps de bûcherons.
Au début du XIXe siècle, l'immigration évolue. Elle se caractérise alors par une immigration familiale et permanente. La majorité des immigrants travaillent alors à la construction et à l’entretien des chemins de fer (Canadien Pacifique et la Compagnie du Grand Tronc). Bien vite ils construisirent leurs églises et leurs institutions telle la somptueuse Église de Notre-Dame-de-la-Défense.
Cependant, la plus importante vague d'immigrants italiens arrive avec la fin de la Seconde Guerre mondiale. Entre 1946 et 1960, des milliers d'ouvriers et de paysans italiens débarquent dans le port de Montréal (avec une majorité admise dans le cadre du regroupement familial). Une grande partie d'entre eux s'installent autour du marché Jean-Talon et de l'Église Madonna della Difesa, donnant ainsi véritablement naissance à la Piccola Italia.
De 1961 à 1975, l’immigration se diversifie et se caractérise par une forte proportion de travailleurs du secteur manufacturier et de la construction. C'est après les années 1970 qu'on assiste à une forte baisse du flux migratoire venant d’Italie.
En 2001, les italiens représentaient 6,6% de la population montréalaise (soit 224 460 personnes), selon Statistique Canada.[1] Ils sont, après les Québécois francophones et les anglo-québécois, le 3e groupe ethnique le plus important sur l'Île de Montréal.
[modifier] Notes
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Itinéraire-mémoire autour du quartier Italie, Dudelange, Luxembourg, 2007
- Restaurants de la Petite Italie de Montréal
- Site de l'arrondissement
- Photo de la Petite Italie sur Image Montréal
- Hélène Velasco-Graciet, La Petite Italie, quartier italien de Montréal dans la revue de géographie Mappemonde (2007)