Petite Italie de Montréal

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45° 32′ 06″ N 73° 36′ 45″ W / 45.535032, -73.612406

Petite Italie de Montréal

Un étalage au marché Jean-Talon
Un étalage au marché Jean-Talon

Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Ville Montréal
Statut Quartier
Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie
Quartiers
Fondateur
Date

Constitution
Maire
Mandat

Site officiel de Petite Italie de Montréal
Démographie
Population hab. ()
Densité hab./km2
Gentilé
Langue(s) Français
Géographie
Superficie km2
Latitude
Longitude
45° 32′ 06″ Nord
         73° 36′ 45″ Ouest
/ 45.535032, -73.612406
Lieux d’intérêts
Église de Notre-Dame-de-la-Défense, Marché Jean-Talon

La Petite Italie (en Italien: Piccola Italia) est un quartier ethnique montréalais qui se caractérise par son importante communauté italienne. Il est rempli de cafés, de trattorias (petits restaurants italiens) et de nombreux commerces typiquement italiens. On peut aussi y admirer de jolies églises.

Sommaire

[modifier] Situation

La Petite Italie fait partie de l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Elle se situe le long du boulevard Saint-Laurent entre les rues Saint-Zotique et Jean-Talon.

L'Église de Notre-Dame-de-la-Défense est le cœur spirituel de la communauté. Un grand marché public la dessert en son centre, le marché Jean-Talon.

[modifier] Histoire

[modifier] Les Italiens à Montréal

Si la présence italienne au Québec remonte au XVIIe siècle (il s'agit alors principalement de soldats du régiment de Carignan, de commerçants et d'artisans originaires principalement du nord de l'Italie), c'est au XIXe siècle que l'immigration italienne commence à se développer. Il s'agit alors d'une immigration paysanne essentiellement masculine, surtout originaire du sud de la péninsule. Ces immigrants, en majorité des temporaires, sont employés dans les chemins de fer, les mines et les camps de bûcherons.

Au début du XIXe siècle, l'immigration évolue. Elle se caractérise alors par une immigration familiale et permanente. La majorité des immigrants travaillent alors à la construction et à l’entretien des chemins de fer (Canadien Pacifique et la Compagnie du Grand Tronc). Bien vite ils construisirent leurs églises et leurs institutions telle la somptueuse Église de Notre-Dame-de-la-Défense.

Cependant, la plus importante vague d'immigrants italiens arrive avec la fin de la Seconde Guerre mondiale. Entre 1946 et 1960, des milliers d'ouvriers et de paysans italiens débarquent dans le port de Montréal (avec une majorité admise dans le cadre du regroupement familial). Une grande partie d'entre eux s'installent autour du marché Jean-Talon et de l'Église Madonna della Difesa, donnant ainsi véritablement naissance à la Piccola Italia.

De 1961 à 1975, l’immigration se diversifie et se caractérise par une forte proportion de travailleurs du secteur manufacturier et de la construction. C'est après les années 1970 qu'on assiste à une forte baisse du flux migratoire venant d’Italie.

En 2001, les italiens représentaient 6,6% de la population montréalaise (soit 224 460 personnes), selon Statistique Canada.[1] Ils sont, après les Québécois francophones et les anglo-québécois, le 3e groupe ethnique le plus important sur l'Île de Montréal.

[modifier] Notes

  1. Statistique Canada

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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