Palais des Beaux-Arts

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50°50′37″N 4°21′34″E / 50.84361, 4.35944

Le palais des Beaux-Arts
Le palais des Beaux-Arts

Le palais de Beaux-Arts est un haut lieu de la culture à Bruxelles, espace pluridisciplinaire conçu pour rassembler un large éventail d’événements artistiques, qu’il s’agisse de musique, d’arts plastiques, de théâtre, de danse, de littérature, de cinéma ou d’architecture.

Il a été construit par Victor Horta entre 1922 et 1929 dans le style art déco.

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Sommaire

[modifier] La création du palais

L’idée, originale pour l’époque, de rassembler de multiples disciplines d’expression artistique dans un même lieu, n’est pas neuve en Belgique. Un premier palais des Beaux-Arts, conçu par Alphonse Balat, est inauguré en 1880 rue de la Régence. Tenant à la fois du palais et du temple, il est prévu pour accueillir concerts et expositions. Sept ans plus tard, la nécessité urgente de trouver un lieu pour y transférer les collections d’art ancien aura raison de ses premières fonctions. Le bâtiment abrite toujours aujourd’hui le musée d’Art ancien.

Durant les décennies suivantes, malgré le manque de salles de concert et les demandes du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth (grands défenseurs de la culture), aucun projet de construction d’un nouveau palais n’aboutit. Ce n’est qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale qu’un premier projet d’Horta est présenté au gouvernement, qui le refuse en raison des audaces de l’architecte et de problèmes budgétaires. C’est alors que, à l’initiative d’Adolphe Max, bourgmestre de la ville de Bruxelles et d'Henry Le Bœuf, financier et musicien, est créée une société privée « Palais des Beaux-Arts », laquelle se charge de la gestion du projet, la ville fournissant le terrain et l’État garantissant les emprunts nécessaires.

La conception et la réalisation du palais seront longues et difficiles, le terrain situé sur les pentes de la colline du Coudenberg, à l’extrémité de la place Royale, est irrégulier, sablonneux et humide, l’agencement des espaces est complexe. Horta est forcé de se plier aux contraintes qui lui sont imposées, son palais dans sa partie haute ne peut masquer la vue depuis le palais royal vers le bas de la ville, il devra donc réduire sa hauteur et l’enfoncer plus profondément dans le sol. Pour rentabiliser en partie l’investissement, la ville exige que des magasins soient prévus le long de la façade. Ce qui fera dire plus tard à Horta : « Un Palais? Je ne le pense pas : une simple Maison des arts, parce que je n’oserais nommer “Palais” une construction dont la façade principale comprend des magasins ! ».

Les salles d’expositions, puis les salles de conférences et de récitals, et enfin la grande salle, seront inaugurées au fur et à mesure de leur achèvement, en 1928 et 1929.

[modifier] Le palais

Le vestibule
Le vestibule

Les défis relevés par Horta sont multiples : rendre l’art et la culture accessibles au plus grand nombre, offrir à chaque type d’expression artistique les meilleures conditions possibles et créer un lien entre le haut et le bas de la ville. Tout ceci en préservant la recherche architecturale.

Le long vestibule d’entrée donne accès à la grande salle de concert (baptisée du nom d’Henry Le Bœuf), d’une capacité de 2 200 places, située en sous-sol comme la salle de théâtre. Au rez-de-chaussée, le hall de sculpture (aujourd’hui hall Victor Horta) donne accès par son grand escalier aux salles d’expositions de l’étage.

[modifier] Cinéma

Xavier Garcia Bardon, historien spécialiste du cinéma expérimental, programme pour le Palais des Beaux-Arts des œuvres cinématographiques de haute valeur artistique.

[modifier] Évolution du palais

[modifier] Bozar

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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