Orgelet (Jura)
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Orgelet | |
Pays | France |
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Région | Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Arrondissement de Lons-le-Saunier |
Canton | Canton d'Orgelet (chef-lieu) |
Code Insee | 39397 |
Code postal | 39270 |
Maire Mandat en cours |
Chantal Labrosse 2008-2014 |
Intercommunalité | |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 508 m minimale : 374 m maximale : 653 m |
Superficie | 2 311 ha = 23,11 km² |
Population sans doubles comptes |
1 686 hab. (1999) |
Densité | 72 hab./km² |
Orgelet est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
[modifier] Le Moyen-Age
On ignore la date de fondation de la ville, liée à l'édification du premier château d'Orgelet, sans doute au milieu du XIIe siècle. La prédominance d'Orgelet sur les environs va s'affirmer avec la venue d'une famille de grands seigneurs, les Comtes de Chalon, au début du XIIIe siècle. Jean l'Antique y établit ses quartiers de 1232 à 1234 et Orgelet devient bientôt le chef-lieu d'une vaste baronnie contrôlant tout le territoire compris entre la rive droite de l'Ain et le Revermont, de Largillay à Oliferne.
En 1267, à la mort de son père, Jean Ier de Châlon-Auxerre récupère après quelques contestations avec son plus jeune frère, Perrin, la baronnie d'Orgelet, et accorde à la cité une administration communale autonome assurée par quatre consuls élus par les habitants[1]. Cette charte de franchise fixe les droits que se réserve le seigneur. En 1292, Jean Ier fait construire un hôpital dont l'administration est confiée à l'hôpital du Saint Esprit à Besançon chargé d'en recruter le personnel et assurer le fonctionnement. C'est pourquoi il est nommé l'hôpital Notre Dame ou du Saint Esprit. C'est sans doute vers la même époque, qu'est posé dans le château le très beau carrelage mis au jour lors des fouilles menées dans les années 1975. Jean Ier participe au conflit qui oppose de 1294 à 1301 une ligue de barons comtois au roi de France Philippe le Bel, et en 1305 il est en guerre contre Renaud, Comte de Montbéliard, pour le forcer à reconnaître sa suzerainté sur les châteaux de Dramelay, Binans et Pimorin.
Le fils de Jean Ier ayant été tué en 1304 à la Bataille de Mons-en-Pévèle, c'est son petit fils, Jean II, qui lui succède en 1309. Celui-ci part prêter main forte en 1323 au comte de Savoie en guerre contre le dauphin du Viennois. Pris par l'ennemi à la bataille de Varey (1325), il demeure prisonnier jusqu'en 1329. En 1335, il conduit une rebellion des barons comtois contre le duc de Bourgogne Eudes IV, qui vient de réunir entre ses mains, par mariage, le Duché et le Comté de Bourgogne. Orgelet est brûlé lors de cette guerre qui se termine en 1336 par la défaite de Jean II à la bataille de la Malecombe[2]. En 1342, il crée à Orgelet un atelier monétaire[3] où l'on frappa des pièces d'or et d'argent, ce qui lui vaut condamnation et excommunication par son parent l'archevèque de Besançon. En 1356, il est fait prisonnier à la Bataille de Poitiers (1356), en même temps que le roi de France Jean le Bon, et est, comme lui, détenu à Londres jusqu'en 1360.
Comme toute la région, Orgelet est dépeuplée par plusieurs épidémies de peste noire, en 1349 et 1362 qui emporte au tombeau cette année-là Jean II[4].
C'est au cadet des fils de Jean II, Tristan que revient la baronnie d'Orgelet. Il s'empresse de confirmer les franchises accordées à la ville et renforce les fortifications pour faire face aux intrusions des Grandes Compagnies qui désolent la région.
[modifier] Notes et références
- ↑ "Orgelet, cité comtoise de caractère", page 46, ouvrage collectif, Imprimerie Mourier, Lons le Saunier, 1992
- ↑ "La Franche-Comté, Histoire et Civilisation", page 73, Louis Renard, Imprimerie Jacques et Demontrond, Besançon, 1947
- ↑ "Orgelet, cité comtoise de caractère", page 47, ouvrage collectif, Imprimerie Mourier, Lons le Saunier, 1992
- ↑ "La Franche-Comté, Histoire et Civilisation", page 74, Louis Renard, Imprimerie Jacques et Demontrond, Besançon, 1947
[modifier] Chemins de fer vicinaux du Jura
- 1901: Le 30 juin, mise en place de la liaison Orgelet – Arinthod en tacot
- 1939: 1er janvier, suppression ligne Orgelet – Arinthod, de la Ligne Clairvaux – Foncine-le-Bas.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1944 | 1947 | Marcel Tremblay | - | Electricien |
1947 | 1950 | Armand Verguet | - | Négociant |
1950 | 1981 | Pierre Futin | - | Négociant |
1981 | 2001 | Gérard Perrier | - | Transporteur |
2001 | Chantal Labrosse | - | secrétaire | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1540 | 1696 | 1711 | 1622 | 1700 | 1686 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- Eglise Notre Dame XIIIe siècle - XVIIe siècle
L'existence d'une église paroissiale du XIIIe siècle, à l'emplacement des chapelles nord de l'édifice actuel, est attesté par le compte de décimes de l'an 1275. Cette église primitive faisait partie des défenses de la ville dont les remparts s'ancraient dans ses murs. Il n'en subsiste que les fondations. Au milieu du XVe siècle, une nouvelle construction constituant la structure du clocher, des chapelles et des bas côtés nord de l'église actuelle fut édifiée. Après un incendie en 1606, le maitre-maçon dolois Odot Maire fut chargé de relever les parties écroulées et d'agrandir l'église qui fut achevée en 1627, dans ses dimensions actuelles : nef de 46 mètres de longueur et de 15 mètres de hauteur recoupée en son milieu par un transept de 32 mètres. Lors de la prise de la ville en 1637, l'église subit de nouvelles dégradations dans l'incendie provoqué par les soldats français du duc de Longueville. Le clocher trouva son allure définitive en 1658 avec l'édification d'un dôme et d'une lanterne qui portèrent sa hauteur à 55 mètres.
En 1776 furent entrepris de grands travaux de décoration intérieure : murs et voûtes blanchis, arêtes, cordons et arceaux de voûtes peints en mélange d'ocre rouge et jaune. Au cours de la Révolution, l'édifice fut le Temple de la Raison et de l'Etre Suprême avant d'être converti en magasin à fourrage. Classée monument historique en 1913, d'importants travaux de rénovation ont été entrepris entre 1986 et 1994 sous la maîtrise d'ouvrage du Ministère de la Culture.
- Orgue, XVIIe siècle, Marin Carouge (1724), Samson Scherrer (1755). Restauré par le facteur Bernard Aubertin en 1985.
[modifier] Personnalités liées à la commune
Elle est la ville natale de :
- Cadet Roussel
- Pierre-François-Xavier Bouchard, découvreur de la pierre de Rosette.
- Barbier Jean-Baptiste-Victor
- Cordier Jean-François
- Cordier Laurent
- Dagay Hugues
- Damonet Claude-Joseph
- Devaux Urbain
- Devaux Etienne-Joseph-Victor
- Devaux Marie-Charles-François
- Donneux Joseph
- Ducret Paul
- Gay Antoine