Nicolas-Sylvestre Bergier

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Nicolas-Sylvestre Bergier, né le 31 décembre 1718 à Darney et mort le 9 avril 1790 à Paris, est un théologien et antiquaire lorrain puis, après 1766, français.

Bergier professa d’abord la théologie à Besançon, puis fut principal du collège de Besançon, et ensuite curé de Flangebouche, avant de devenir chanoine de Notre-Dame de Paris, et enfin confesseur du roi.

Il se distingua d’abord à deux reprises comme lauréat de l’Académie de Besançon, l’un pour une pièce d’éloquence, l’autre pour une dissertation historique. Instruit dans les langues anciennes et modernes, il tourna toutes ses idées vers la critique sacrée, la mythologie et l’histoire, et se voua à la défense du christianisme attaqué par les philosophes.

Il écrivit de nombreux ouvrages contre les philosophes des Lumières, entre autres :

  • le Déisme réfuté par lui-même, 1768 ;
  • Certitude des preuves du Christianisme, 1768 ;
  • Apologie de la religion chrétienne, 1769 ;
  • Réfutation du système de la nature (de d’Holbach) ou Examen du Matérialisme, 1771 ;
  • Traité historique et dogmatique de la vraie religion, 1780.

On a aussi de lui :

  • un Dictionnaire théologique, plusieurs fois réimprimés, notamment en 1854 par les frères Gaume, en 7 vol. in-8, avec des additions du cardinal Thomas Gousset, et en 1858, avec des augmentations par Mgr Jean-Marie Doney.

Agrégé à l’Académie de Besançon, il était aussi membre associé de l’Académie des inscriptions.

[modifier] Sources

  • Biographie moderne, 2e éd., t. 1, Leipzig, P.-J. Besson, 1806, p. 212.
  • Biographie nouvelle des contemporains, t. 2, Paris, Librairie historique, 1821, p. 378.
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 5, Paris, Firmin-Didot, 1853, p. 514.
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