Nadine Morano

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Nadine Morano, née Nadine Pugelle[1] le 6 novembre 1963 à Nancy, est une femme politique française membre de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Proche de Nicolas Sarkozy, elle est nommée le 18 mars 2008 au nouveau poste de secrétaire d'État à la Famille auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité dans le gouvernement Fillon II, deux jours après sa défaite aux élections municipales de Toul.

Sommaire

[modifier] Biographie

Nadine Morano est issue d'un milieu modeste et ouvrier de la banlieue de Nancy [2], son père étant chauffeur de poids lourds et sa mère standardiste dans une entreprise de taxis[1].

Titulaire d'un DESS d'information, communication et organisation des entreprises[3], elle est chargée de mission au Conseil régional de Lorraine entre 1992 et 1997[3]. Elle devient ensuite responsable de la communication du Parc naturel régional de Lorraine[3] entre 2000 et 2002 avant d'être élue députée de la cinquième circonscription de Meurthe et Moselle[1].

[modifier] Carrière politique

  • Déléguée des Jeunes RPR de Meurthe-et-Moselle entre 1986 et 1988[3]
  • Déléguée générale à l'UMP au monde du travail en 2006
  • 16 juin 2002 - 17 juin 2007 : élue députée de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle
    • Membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales
    • Vice-Présidente du Groupe d'Etudes sur la Sécurité Intérieure
    • Vice-Présidente de la Mission d'information sur l'accompagnement de la fin de vie
    • Vice-Présidente du groupe d'études sur la jeunesse, l'intégration et la citoyenneté
    • Vice-Présidente des groupes d'amitié entre la France et : Brunei - Tchad
    • Secrétaire du groupe d'amitié entre la France et Luxembourg
    • Membre des groupes d'amitié ou des groupes d'études à vocation internationale entre la France et : Chine - Italie - Madagascar
    • Membre de "Génération entreprise".
  • 18 juin 2007 - 18 mars 2008 : réélue députée de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
  • Municipales de 2008 : elle n'est pas élue sur la ville de Toul, sa liste arrivant en troisième lors du premier tour (24,40% - 1514 voix), elle est battue au second tour en n'obtenant que 26,26% des suffrages (1644 voix) contre la candidate socialiste victorieuse de ces élections, Nicole Feidt, qui obtient 43,69% des suffrages (2735 voix).

Favorable à "l'exception d'euthanasie", à l’homoparentalité[4], elle est membre de la mission parlementaire sur la fin de vie, créée à la suite de l’affaire Vincent Humbert, et depuis décembre 2004 de la mission d'information sur la famille.

Le 13 février 2007, elle dépose un amendement, qui est voté, pour punir la diffusion de «happy slapping».

[modifier] Controverses

Elle a apporté son soutien aux revendications d’un syndicat de police visant à l’interdiction des concerts du groupe de rap Sniper, aux paroles jugées « haineuses et racistes ». En 2003, elle a interrogé à l'Assemblée nationale le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy[5], souvent cible des attaques de ce même groupe, et celui-ci a annoncé qu’il allait porter plainte «  contre ces textes racistes et antisémites ». Nicole Feidt, maire socialiste de Toul qu’elle a battue lors de l'élection législative de 2002, l'a accusée d’avoir à cette occasion « relayé une campagne du groupe d’extrême droite Jeunesses identitaires »[6].

Selon l'Express et Libération, Nadine Morano aurait été mise à l'écart de l'équipe de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy à la mi-février 2007, pour ses méthodes et propos souvent très abrupts [7]. Les journaux divergent sur la raison[8],[9].

A propos du projet de loi qui impose une peine de sureté aux délinquants qui ont fini de purger leur peine, elle a déclaré (elle est alors porte-parole de l'UMP): « Je laisse le soin aux Français de juger le PS qui se met clairement du côté des assassins. » [10]. "Nadine Morano, l'une des porte-paroles de l'UMP a annoncé sur France Info mardi qu'elle allait «saisir le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer pour que nous puissions créer une commission parlementaire, pour qu'on puisse imaginer dans quels cas d'exception la loi pourrait être rétroactive». «Ça veut dire que ça pourrait engendrer une révision constitutionnelle, et pourquoi pas?», a lancé la députée de Meurthe-et-Moselle. "[11]

Le 23 février 2008, dans l'émission "le téléphone sonne" sur France Inter, elle a souligné le besoin de légiférer pour faire mieux contrôler les blogs politiques.

[modifier] Notes et références

  1. abc Portrait de Nadine Morano, Emmanuel Ratier, Faits & Documents n°253 du 1er au 15 avril 2008
  2. Nadine Morano, la revanche de Madame Sans-Gêne, article du journal Le Monde du 27 mars 2008.
  3. abcd "Biographie de Nadine MORANO", Le Figaro (en coopération avec le Who's Who).
  4. article du journal Le Monde du 27 mars 2008, ibid
  5. Question au Gouvernement le 5 novembre 2003 sur le site de Nadine Morano
  6. Libération, 2 juin 2006
  7. http://www.youtube.com/swf/l.swf?video_id=6QTxX-msgqI
  8. http://www.lexpress.fr/info/france/elysee_2007/actu.asp?id=9178 Lexpress.fr, 19 février 2007
  9. « Sarkozy a peur de trop faire peur », Libération, 18 avril 2007 [1]
  10. http://www.liberation.fr/actualite/politiques/312041.FR.php Libération, 25 février 2008
  11. http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/26/01001-20080226ARTFIG00432-la-loi-sur-la-retention-de-surete-promulguee.php

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