Les Alternatifs

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Les Alternatifs
 
Porte-parole Jean-Jacques Boislaroussie
Fondation 1998
Disparition {{{disparition}}}
Siège 40, rue de Malte
75011 Paris
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Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
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Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs {{{Sénateurs}}}
Idéologie Altermondialisme, écologisme, autogestion, féminisme
Affiliation européenne
Affiliation internationale
Couleurs rouge, vert
Site Web www.alternatifs.org
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Nombre d'adhérents : 800 adhérents

Les Alternatifs, créé en 1998 est un mouvement politique né de la fusion de l'Alternative rouge et verte (AREV) avec une minorité de la Convention pour une alternative progressiste (CAP) se réclamant de l'altermondialisme. Ses « quatre piliers » sont : solidarités, écologie, féminisme et autogestion.

Ils sont issus de la rencontre de plusieurs sensibilités politiques :

- une gauche autogestionnaire, et alternative ;

- des courants anti-bureaucratiques au sein du mouvement communiste ;

- une écologie fermement ancrée sur le terrain social et ne perdant pas son âme pour quelques places au pouvoir.


« Les Alternatifs » sont les successeurs du PSU.

Sommaire

[modifier] Fonctionnement interne

La particularité de ce mouvement est qu'il n'a ni président, ni secrétaire général comme dans les partis politiques classiques, tout juste un porte-parole qui est actuellement Jean-Jacques Boislaroussie. Les Alternatifs expérimentent au sein même de leur organisation l'autogestion : les décisions sont prises par la coordination nationale des groupes locaux ; cependant ces derniers disposent d'une large autonomie d'action. L'exécutif, assuré par des bénévoles et élu par le congrès (se réunissant tous les deux ans), ne fait que gérer les affaires courantes.

[modifier] Orientations

Les Alternatifs souhaitent une union de la gauche antilibérale, c'était le sens de leur participation aux collectifs du 29 mai qui ont rédigé la rédaction de la Charte antilibérale. Lors de leur congrès des 11, 12 et 13 novembre 2005, ils ont décidé, pour l'élection présidentielle française de 2007, de soutenir une éventuelle candidature unique de la gauche qui aurait appelé à voter non au Traité constitutionnel européen et qui se réclamerait de l'antilibéralisme, au sein du Collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes. Le 11 juillet 2006, les adhérents ont approuvé à 82,6% une motion qui appelle à soutenir la candidature de José Bové [1].

Les Alternatifs ont participé jusqu'au bout à la démarche unitaire au sein des collectifs unitaires antilibéraux, et ce même après les retraits successifs de la LCR et du PCF. Leur engagement dans la campagne "collective" pour la candidature de José Bové alla dans ce sens.

Les Alternatifs ont soutenu d'ailleurs activement le mouvement Gauche Alternative, label national des candidats aux législatives de 2007 issus des collectifs unitaires antilibéraux et des ex-comités Bové sous lequel ils ont eux-même présenté des candidats. Ils appellent d'ailleurs, aux côtés des collectifs antilibéraux et de Maintenant à Gauche, à la tenue d'Etats Généraux de la gauche de transformation sociale en juin 2007 pour que toutes les forces de la gauche du NON se réunissent et voient si et comment il serait possible de rassembler.

Le nombre d'adhérents des Alternatifs connaît une forte progression depuis deux ans, parmi lesquels de nombreux jeunes ainsi que des membres des collectifs antilibéraux attirés par la fidelité du soutien des Alternatifs à la démarche unitaire et la constante participation de ses membres à ceux-ci.

[modifier] Presse

Le journal des Alternatifs se nomme Rouge et Vert, il est diffusé à 2000 exemplaires et paraît toutes les deux semaines.

[modifier] Organisation de jeunesse

Chiche! a été jusqu'en 2001 le mouvement de jeunesse commun aux Verts et aux Alternatifs.

Suite à la décision des Jeunes Verts de faire scission pour créer leur organisation de jeunesse propre, Chiche! a décidé de prendre son autonomie par rapport à toute organisation politique et a donc rompu ses liens organiques avec les Verts comme avec les Alternatifs.

Constatant cela, les jeunes Alternatifs s'organisent depuis dans le "rézo jeunes" (commission jeunes) et plusieurs groupes locaux se sont créés (comme les JAG (Gard), les JAT (Tarn) ou les JAP (région parisienne)) ou sont en cours de création.
Ce qui n’empêche pas plusieurs jeunes Alternatifs d'être à la fois dans le "rézo jeunes" et à Chiche!.

[modifier] Association de financement

Les Alternatifs et précédemment l'AREV, sont affliés à une association de financement de partis politiques : Solidarité, Écologie, Gauche Alternative (SEGA), qu'ils ont crée en 1993 avec notamment la CAP. Cette association sert également d'association de financement à d'autres groupes de la mouvance de la Gauche Alternative et écologiste tel Les Motivé-e-s, L'ANPAG, la Gauche Alternative 2007...

[modifier] Élus

Il y a des élus alternatifs (une cinquantaine) dans des conseils municipaux comme à Landerneau, Nantes, Douarnenez, Dunkerque, Paris 13e, Nîmes, Auch, Castres, Lutterbach, Tourcoing, Grenoble, Besançon, Simiane, Sotteville-lès-Rouen, Beaune, Ales, Fontaine, Gentilly, Vaulx-en-Velin, Coueron etc.

[modifier] Notes & références

  1. Communiqué des « Alternatifs » daté du 11 juillet 2006

[modifier] Liens externes

Autres langues