H5N1 faiblement pathogène

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Des variants faiblement pathogènes de tous les virus de grippe aviaire (HxNx) peuvent exister.
Les anglophones les désignent par l’expression « LPAI HxNx » ; « LP » signifiant « Low pathogenic » (peu pathogènes).

Remarque : Un virus peut être peu pathogène soit parce qu’il n’est pas adapté à une espèce, soit que celle-ci est immunisée.

Sommaire

[modifier] Description

Ils ont été détectés chez les oiseaux sauvages et la volaille, qui lors d'une infection ne manifestent alors pas ou peu de symptômes grippaux (indolence, diminution des pontes). Ces virus ne sont pas directement dangereux ; on ne pense pas qu’il affectent l’Homme, mais on peut craindre qu’ils puissent infecter la volaille et y subir une mutation le rendant très pathogène.

Le H5N1 faiblement pathogène est parfois nommé « Virus H5N1 nord-américain » parce que c'est au Canada et aux États-Unis qu'il a été d'abord décrit.

[modifier] Exemples (non limitatifs)

1975 : Un LPAI H5N1 est détecté chez un canard et une oie sauvages dans le Wisconsin (USA).
1981 et 1985 : Un LPAI H5N1 est détecté chez des canards aux USA par l'université du Minnesota(USA). Il est alors recherché et surveillé via des campagnes d’échantillonnages et des canards-sentinelles brièvement placés à proximité d’oiseaux sauvage pendant une période courte.
1983 : Il est trouvé chez des goélands à bec cerclé, en Pennsylvanie (USA).
1986 : On le trouve chez un canard sauvage de canard dans l’ Ohio (USA).
2005 : Des canards en sont porteurs dans Manitoba (Canada).

[modifier] Législation

Avant les années 2003 (et avant 2004 en Chine), la grippe aviaire n’était pas une maladie à déclaration obligatoire. Et les virus H5 ou H7 faiblement pathogènes n’ont pas toujours été recherchés ni rapportés chez les oiseaux sauvages en Amérique du Nord. En 2006, l’OIE a incité à rapporter tous les cas même faiblement pathogènes d’Influenza aviaire, H5 et H7, chez l’animal sauvage ou domestique et de basse-cour en raison de leur capacité démontrée à produire par mutation ou recombinaison des souches très pathogènes.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Grippe aviaire : ce qu'il faut savoir, par François Moutou et Pascal Orabi, Delachaux et Niestlé, avril 2006

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes