Groupement pour l'insertion des handicapés physiques

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Le Groupement pour l'insertion des handicapés physiques (GIHP) est une association reconnue d'utilité publique française dont les actions ont pour but l'insertion des personnes handicapées dans un cadre de vie ordinaire.

Sommaire

[modifier] Historique du groupement

Créée par Gérard Crombez en 1964, l'association a fondé des foyers d'hébergement dans les principales villes de France (telles que Montpellier, Amiens ou Nancy) pour faciliter les études des jeunes handicapés physiques à l'université. Elle s'est distinguée par la création de services de transports à Paris, Nancy, Bordeaux, Brest, Strasbourg, Montpellier, Lyon, La Réunion, Marseille ou Berck, permettant ainsi aux handicapés physiques de se déplacer à l'université ou à leur travail plus facilement, pour un coût proche de celui des transports en commun.

Le conseil d'administration du GIHP national a confié le 29 septembre 2007 la présidence nationale du groupement à Louis Bonet, ami de Gérard Crombez, avocat à Nancy, et membre de l'association depuis les années 1970.

[modifier] Biographie de Gérard Crombez

Né le 26 mars 1941, à Tulle, titulaire d'un CES de mathématiques générales et de physique, et d'un CEA de mathématiques appliquées, il fonde le groupement à Nancy, en 1964, avec la collaboration de son frère, Yves Crombez (alors étudiant en médecine), Jacques Poncin et quelques autres amis.

Son idée vient de l'inexistence, au milieu des années 1960, de structures appropriées aux handicapés pour faciliter leurs déplacements, leur mobilité, leur autonomie tant aux travers de leurs études que de leur vie quotidienne.

Il rencontre successivement Jean-Jacques Servan-Schreiber, Simone Veil, Alice Saunier-Seité, Pierre Bérégovoy, qui, dans le cadre de leurs mandats respectifs, lui apportent leurs soutiens.

Il sensibilise l'opinion et les hommes d'État en s'écriant le 27 mars 1971 : « Des partis politiques défendent à juste titre les classes défavorisées dont trop peu de représentants accèdent aux amphithéâtres, mais qui, je vous le demande, montera sur les barricades à la place et pour les handicapés physiques ! »[1].

Il lutte pour obtenir des pouvoirs publics une reconnaissance et rejeter tout ce qui ressemble à de la pitié.

Il est invité en 1978 par le journal japonais le Asahi Shinbun, un des plus gros quotidiens japonais, à participer à un congrès international sur l'Homme et le Transport à Tokyo.

Il meurt lors d'un de ses nombreux voyages, à Bali en Indonésie, le 4 septembre 1980, des suites de sa maladie.

Il est Chevalier des Palmes académiques, Chevalier de l'ordre national du Mérite et titulaire de la médaille d'honneur de la Jeunesse et des Sports.

[modifier] Notes et références

  1. Est républicain du 10 septembre 1980

[modifier] Lien externe