Groupe ENI

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Sommaire

[modifier] Présentation

[modifier] Historique

L'histoire des écoles nationales d’ingénieurs remonte aux années 1950. En effet, ces années 1950 furent une période de pessimisme pour les ingénieurs techniques, leur secteur n’étant pas porteur. Le nombre d'ingénieurs ENSAM alors formés par an était de 360 en 1959, nombre jugé fortement insuffisant par l’Union des industries métallurgiques qui en 1956 mit en évidence par une vaste enquête un besoin annuel de 728 ingénieurs ENSAM. De plus, le marché commun qui s’ouvrait placerait la France dans une place délicate en cas de manque de personnel technique.

C’est alors que la Direction de l’enseignement technique commença à étudier la création de trois nouveaux centres ENSAM : Bordeaux, Le Havre et Toulouse.

La Société des Arts et Métiers fut alors très divisée sur le nombre de Gadzarts formés par an. Les uns pensaient qu’il fallait se plier aux besoins de l’industrie, d’autres pensaient qu’il fallait entretenir un certain manque de Gadzarts.

Il fallut que le bureau de la Société adopte une position intermédiaire : une seule école fut ouverte, celle de Bordeaux en 1963.

Pour compenser le nombre d’ingénieurs dont l’industrie avait alors besoin, les écoles nationales d’ingénieurs furent créées.

[modifier] Les 5 écoles du Groupe ENI

L'ENI regroupe à ce jour les Écoles nationales d'ingénieurs de :


L'École nationale d'ingénieurs de Belfort ENIBe, ouverte en 1962, faisait également parti de ce groupe mais a dû le quitter en 1999 afin de rejoindre l'Institut polytechnique de Sévenant pour permettre à celle-ci de rejoindre le réseau des universités de technologie. Ce sont des établissements publics d'enseignement supérieur sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elles ont été créées entre les années 1961 et 1965 et avaient pour vocation de former en quatre années d'études des ingénieurs de fabrication.

[modifier] Domaines de compétence des ENI

L'évolution considérable des techniques, moyens et méthodes de conception et de réalisation d'un produit industriel, évolution résultant de l'intégration de l'électronique et de l'informatique à la mécanique, ainsi que l'apparition de matériaux nouveaux à haute performance provoquèrent une réflexion sur la formation qu'il convenait de donner à ce type d'ingénieurs.

Leur rôle et leurs fonctions s'en trouvèrent modifiés par un élargissement de leurs connaissances et de leurs compétences. Elles concernent, aujourd'hui, le Génie des systèmes industriels.

Les domaines de compétence couvrent :

Aujourd'hui les ENI constituent un groupe fonctionnant en réseau, diplômant environ 650 ingénieurs par an, participant à une quinzaine de master pro ou master recherche, collaborant avec une soixantaine d'établissements étrangers formant des ingénieurs.

[modifier] Admission

[modifier] Admission en première année d'études

Recrutement commun aux 5 ENI

Durée des études : 5 ans

Candidature ouverte aux bacheliers ou élèves de terminale S Admission : concours national des ENI

  • admissibilité sur dossier
  • admission sur épreuves

Nombre de places approximatif (toutes filières) : 460

  • Génie mécanique
  • Génie électronique et informatique
  • Génie civil

Concours spécifique pour les bacheliers STI

[modifier] Admission en deuxième année d'études

ENI de Metz, Tarbes et du Val de Loire (Blois) uniquement

Durée des études : 4 ans

Candidature ouverte aux élèves ayant

  • une année de CPGE
  • un niveau jugé équivalent

Admission : concours sur dossier, entretiens éventuels Nombre de places : 35

[modifier] Admission en troisième année d’études

Recrutement commun aux 5 ENI

Durée des études : 3 ans

Candidature ouverte :

  • aux titulaires d'un DUT, BTS, DEUG (correspondant à la spécialité de l'école)
  • aux candidats ayant deux années de CPGE (PT, TSI, ATS, PSI)

Admission : concours sur dossier, entretiens éventuels

Condition : succès au diplôme préparé

Nombre de places : 360 environ

[modifier] Admission en quatrième année d’études

Propre à chaque école

Durée des études : 2 ans

Candidature ouverte aux étudiants titulaires

  • d'une maîtrise
  • d'un diplôme de niveau équivalent (correspondant à la spécialité de l'école)

[modifier] L’ingénieur ENI et son premier emploi

Pour le jeune ingénieur ENI, l'insertion professionnelle est un prolongement naturel de sa formation. Il y est préparé tout au long de sa formation, par l'école et par les stages longs qu'il effectue en entreprise, tant en France qu'à l'étranger, ainsi que par son projet de fin d'études.

Il forme son projet professionnel, puis le consolide, avec l'alternance entre ces plages de formation en milieu professionnel, et les périodes de réflexion ménagées dans le cursus : rencontres spécialement organisées et formation à la communication.

L'élève-ingénieur acquiert les outils de recherche du premier emploi: rédaction d'une lettre de motivation, d'un CV, préparation et simulation d'entretiens. Son carnet d'adresses s'enrichit des contacts noués pendant sa vie associative.

Le service emploi, géré par l'école ou par l'association de ses ingénieurs, reçoit des offres en volume croissant, où de plus en plus souvent, il est demandé un ingénieur ENI.

Carnets d'adresses, outils acquis pendant leur formation et offres du service emploi, permettent chaque année à un fort pourcentage des futurs ingénieurs de chaque école de signer leur premier contrat avant d'avoir reçu leur diplôme.

Les jeunes ingénieurs, outre les techniques classiques de candidatures spontanées, utilisent de plus en plus les nouvelles technologies : recherche d'emploi sur internet.

[modifier] Les principaux secteurs d'activité

[modifier] Liens externes