Gignat

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Gignat
Carte de localisation de Gignat
Pays France France
Région Auvergne
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Arrondissement d'Issoire
Canton Canton de Saint-Germain-Lembron
Code Insee 63166
Code postal 63340
Maire
Mandat en cours
Jacques Pons
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Lembron Val d'Allier
Latitude
Longitude
45° 28′ 51″ Nord
         3° 13′ 16″ Est
/ 45.4808333333, 3.22111111111
Altitude 415 m (mini) – 564 m (maxi)
Superficie 3,49 km²
Population sans
doubles comptes
227 hab.
(1999)
Densité 65 hab./km²

Gignat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région d'Auvergne.
Ses habitants se sont nommés les Gignacaires, le nom usuel est finalement devenu Gignatois.

Sommaire

[modifier] Blason

Blason de la commune
Blason de la commune

[modifier] Géographie

Située à quelques kilomètres au Sud d'Issoire, la commune de Gignat s'étire sur la rive gauche du Lembronnet, petit affluent de l'Allier. Elle occupe des terroirs de plaine et le versant occidental du plateau de la Chaux. Sa superficie est de 349 hectares et son altitude moyenne de 450 m, culminant à 552 m sur la Chaux.
Les terres fertiles de la plaine maintiennent l'exploitation agricole. Les terrains plus arides des pentes, jadis cultivés en vignes, sont aujourd'hui abandonnés à la friche.
L'extrémité sud de la Chaux présente un intérêt écologique en tant que zone naturelle protégée pour la richesse de sa flore.

[modifier] Histoire

[modifier] Historique du toponyme

  • GIGNIACUM en 910,
  • GIGNIAC en 932,
  • GIGNAC en 990,
  • GINNACUM en 1095,
  • GINHAC en 1510.

[modifier] Préhistoire

Quelques découvertes montrent que le secteur a connu une occupation humaine pendant la préhistoire.

[modifier] Antiquité Gallo-romaine

Le toponyme Gigniacum serait formé en 910 à partir du patronyme Gennius et du suffixe Acum. Il serait d'origine celtique ou gallo-romaine.
On a découvert au XIXe siècle des substructions, des vases et des briques à rebords d'époque gallo-romaine. Deux inhumations à Peyrelatte ont été classées comme gallo-romaines.
Le village était certainement implanté en bordure d'une voie antique, reliant Clermont-Ferrand à Saint-Paulien (Le Puy-en-Velay).

[modifier] Haut Moyen Âge

Une villa carolingienne dite « Gigniaco » est vraisemblablement à l'origine du village actuel.
L'église, mentionnée depuis le début du Xe siècle, était dédiée en 910 à Saint-Julien (dotation du duc d'Aquitaine, Guillaume le Pieux, qui l'avait acquise quelques années auparavant).
En 927 son successeur, Acfred, exclut l'Église dans sa donation de tout ce qu'il possédait dans la région du Lembron au vicomte Robert. Elle figure alors parmi les dépendances de la cour de Sauxillanges. À la fin du Moyen Âge elle n'est plus dédiée à saint Julien mais à saint Pierre patron du monastère de Sauxillanges.
Le premier noyau du village formé autour de celle-ci est signalé dans les textes dès la première moitié du XIe siècle.
Le village et son territoire sont régis par un système de co-seigneurie associant un seigneur ecclésiastique (celui de l'abbaye de Sauxillanges) et un seigneur laïc. Cette organisation ne prend fin qu'à la révolution.

[modifier] Époque moderne

Au début du XIXe siècle les édifices publics, l'église, son cimetière et le four communal sont regroupés au centre du village qui se développe selon un axe nord-sud. Le village reste essentiellement agricole. À l'Ouest les zones inondables sont utilisées en jardins et prairies. La rive droite du Lembronnet est occupée par un moulin et ses dépendances. En 1921 la place publique est crée sur l'ancien emplacement du cimetière. Le Monument aux Morts y sera érigé ensuite.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1995 2008 Jacques Pons Non aligné
2008 Jean-Louis Besson Non aligné
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

La commune conserve une vocation agricole bien marquée mais sa situation privilégiée dans la zone d'attractivité d'Issoire et de Saint-Germain-Lembron attire aussi une population diverse.
Elle a connu un pic de population en 1821, avec 551 habitants.

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
225 238 244 253 213 227 environ 250
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Architecture

Le village de Gignat, ancien village viticole conserve un patrimoine architectural de qualité, notamment des maisons vigneronnes avec pigeonniers, bâties sur un plan carré avec toitures à quatre pentes et cours fermées plus ou moins imposantes.
Des maisons anciennes se repèrent encore par des éléments architecturaux de la fin du Moyen Âge et des débuts de l'époque moderne (XIVe ‑ XVIe siècles) : en contrebas de l'église une maison à chapeau de gendarme et encadrements moulurés, différentes formes de pigeonniers (édifices spécifiques isolés ou intégrés dans les dépendances, une tonne pigeonnier est isolée sur le coteau). Dans le Nord Ouest du bourg, une haute bâtisse restaurée, de type maison forte, avec en avancée une tour d'escalier de plan carré a une petite canonnière visible.
L'église présente un petit édifice roman à nef unique très remanié, portail brisé, baies latérales du chevet trilobées, tronquées sur leur partie basse.

[modifier] Agriculture

Les cultures céréalières dominent dans la plaine tandis que des traces de la culture viticole persistent sur les coteaux.

[modifier] Flore

La pointe de la Chaux, le sud-est de la commune est une zone d'intérêt écologique. On y a identifié 182 plantes différentes, notamment de nombreuses espèces d'orchidées, dont quatre espèces protégées en Auvergne.

[modifier] Minéraux

On peut trouver des gonnardites sur le plateau.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Gignat sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes