Formation continue en France

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La formation continue en France peut prendre diverses modalités comme l'éducation populaire et l'autoformation. Toutefois, le secteur le plus connu est la formation professionnelle continue (FPC), instauré en France depuis la loi du 16 juillet 1971.

Elle est dispensée par une multitude d'organismes aux statuts variés. Elle est cofinancée par des cotisations patronales, une participation de l'État et des collectivités locales.

Le budget annuel de la FC depasse les 30 Milliards €,chiffre considerable en soi et par rapport aux resultats economiques obtenus:En effet,la FC devrait avoir pour consequence une augmentation directe et indirecte de la productivité des beneficiaires.Cette amelioration devrait a son tour se traduire par des chiffres positifs sur la balance commerciale de la France.Pourtant,c'est l'inverse qui se produit:le deficit commercial ne cesse de se deteriorer au fil des ans et l'ecart se creuse avec la meilleure economie europeenne,a savoir l'Allemagne.

[modifier] Sigles

Le secteur de la formation continue est particulièrement complexe. On y rencontre notamment un grand nombre de sigles.


Note : Les liens sur les sigles sont soit des pages de redirection, soit des pages d'homonymie.
Ces dénominations ne sont pas toutes d'actualité.

La formation continue en France a connu une profonde évolution avec l'accord national interprofessionnel qui apporte d'importantes modifications au régime de la formation professionnelle. L'accord a été signé le 20 septembre 2003, il a été mis en œuvre par la la loi 2004-391 du 4 mai 2004 et divers décrets d'application ont été déposés au cours de l'année 2004. La loi parle ainsi de « formation professionnelle tout au long de la vie ».

La loi 2007-148 du 2 février 2007 a étendu, avec certaines modifications, ce système à la fonction publique.

Une des avancées de cette réforme est la responsabilisation accrue du salarié, qui dans le cadre du droit individuel à la formation (DIF) devient véritablement acteur de sa formation, disposant de 20 heures par an de formation cumulables d'une année à l'autre.

Cette réforme donne un regain de vigueur au secteur et développe les services Web liés à la formation professionnelle : des sites spécialisés proposent ainsi aux salariés de les assister dans leurs recherches de formation.

Il sera intéressant d'étudier l'impact de la réforme dans quelques années : si le nombre d'heures de formation continue augmente, les moyens supplémentaires de financement apparaissent pour l'instant bien insuffisants.

Le DIF et la VAE : Avancée? Le droit individuel à la formation, qui pourrait passer pour une avancée en matière d'accès à la formation, doit être considéré avec prudence dans la mesure où 20 heures de formation par an cumulable sur 5 ans (1 an supplémentaire par dérogation) ne peuvent réellement permettre une démarche de formation mais simplement des actions d'adaptation. De plus elle ne concerne dans les faits qu'une partie des salariés qui n'auront besoin que d'un temps très court pour se « former » alors que la promotion professionnelle interne dans une entreprise passe par des formations plus longues lorsque elle s'adresse à des salariés de bas niveau de qualification.

La validation des acquis est un atout pour tout individu qui souhaite accéder à une qualification professionnelle ou un diplôme. Le dispositif reconnaît que la compétence peut-être aussi le fruit de mutliples expériences (professionnelle, personnelle, bénévole...). Cependant, la démarche qui a initié la validation des acquis de l'expérience (VAE) possède aussi une dimension économique dans la mesure où les allègements de formation voire l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification peut aujourd'hui se faire sans formation. Le coût réduit pour la collectivité (financeurs État, Région, Organisme paritaire collecteur agréés donc les entreprises...) n'est pas négligeable à l'échelle d'un pays.

[modifier] Pour appronfondir

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