Femmes tondues

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Les femmes tondues sont les femmes qui ont subi, à l'issue ou lors d'un conflit majeur, diverses humiliations, dont la tonte de leur chevelure, de la part de compatriotes indignés de leur comportement, généralement des relations intimes volontaires avec les soldats ennemis. Les tontes de femmes ont lieu entre les années 1920 et la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Symboliquement, outre l'humiliation, la violence faite aux femmes au niveau du pouvoir séducteur de leur chevelure correspondrait à une réappropriation de leur personne par la communauté nationale, en leur infligeant une marque publique en même temps qu'une forme de purification.

Le châtiment est ancien : il était déjà utilisé au Moyen Âge contre les femmes adultères[1]. Chaque libération a son lot de tondues[réf. nécessaire]. « Quand on arrivait dans ces pays-là, ils réglaient leurs comptes, de vieilles querelles du temps des Allemands. Ils coupaient les cheveux des bonnes femmes », raconte Ephraïm Grenadou à propos de la fin du premier conflit mondial[2].

Sommaire

[modifier] Premières tontes de femmes : des allemandes pendant la République de Weimar

Les premiers cas de femmes tondues en public sont relevés dans l’Allemagne de Weimar, au début des années 1920. Une portion du territoire allemand est occupé par l’armée française et l’armée belge, et des relations se nouent entre ces soldats et des Allemandes. Parmi celles-ci, plusieurs sont tondues, en punition. Ces tontes se poursuivent jusqu’aux années 1930[3].

[modifier] Les tontes fascistes

Cette pratique est reprise (ou réinventée) par les phalangistes espagnols dès le début de la guerre civile en Espagne (1936-1939). Il existait au XVIIe siècle une pratique similaire, consistant à raser les femmes entrant en prison (considérées, quel que soit le motif de leur condamnation, comme des filles perdues), leur signifiant ainsi une rupture avec leur passé et le début d’une nouvelle vie[4].

Dès le début du soulèvement, au Maroc espagnol, des femmes républicaines ou proches de Républicains (épouses, mères, sœurs, filles) sont tondues. Cet acte de terreur volontaire et réfléchi est perpétré dans toute l’Espagne conquise, afin de maintenir l’arrière calme[4]. C’est un acte exclusivement commis par les nationalistes, de manière rituelle et stable durant toute la guerre, toujours en public, comme une purification[5].

La tonte concerne toutes les femmes qui se rattachent au camp républicain : on compte ainsi facilement des dizaines de femmes tondues dans un village, le plus souvent des célibataires. Le rituel est pensé et similaire dans tous les cas : on va chercher les femmes du camp républicain chez elles, on les tond sur la place publique, en public, en leur laissant parfois quelques mèches qui servent à accrocher des rubans ; une pancarte passée autour du cou indique Rojo (rouge, au masculin). On les mène en cortège dans les rues, plus ou moins dénudées. Les phalangistes leur font boire de l’huile de ricin, puissant purgatif, afin de « purifier leurs entrailles »[4]. La tonte du crâne s’accompagne parfois de la tonte de la toison pubienne, équivalente selon la psychanalyse. La tonte, torture morale, est parfois accompagnée, ou précède des tortures physiques[4].

Les reproches faits à ces femmes, souvent engagées politiquement, leur dénient toute conscience politique autonome. D’une part, il leur est reproché d’avoir engendré des Républicains, d’avoir laissé le « virus » marxiste s’insinuer à travers elle dans leur progéniture, de n’avoir pas tenu leur rôle traditionnel d’éducatrice selon les normes catholiques. À cet égard, le reproche le plus fréquent est celui d’avoir donné une éducation « marxiste, athée et pornographe»[5]. Leur sexualité est jugée extrêmement négativement et largement fantasmée : assimilées à des prostituées, on les accuse d’infidélité, de pornographie, de bestialité. Une étude psychiatrique du Dr Vallejo-Naveja, nationaliste, confirme ces a priori : les Républicaines, souvent jugées débiles, ne s’engagent aux côtés des Républicains que pour assouvir leurs instincts sexuels latents[4].

Ces femmes, qui étaient sortis de l’enfermement traditionnel au foyer, ainsi assimilées à des hérétiques et des filles publiques (promenade dans la rue, insultes, description qui en est faite), constituaient une menace pour l’ordre machiste. Dépourvues de leur chevelure, elles perdent leur pouvoir de séduction, et retournent à l’ordre masculin. Il semble d’ailleurs que les phalangistes aient été plus assurés de la soumission obtenue par la tonte que de celle obtenue par le viol[4].

La tonte est vue comme une opération de purification (dans la Bible, elle est assimilée à un deuil et rend une païenne digne d’épouser un chrétien), qui permet une renaissance. Le corps des tondues, qui a porté la pourriture marxiste (selon la terminologie phalangiste), devient ainsi porteur du projet de régénération phalangiste de la société[4]. La relève est ensuite prise par la Section féminine de la Phalange, qui entreprend de rééduquer les femmes[5].

À la fin de la guerre, quelques tontes masculines ont eu lieu. Après la guerre, les tondues ont été assignées à résidence, avec visite obligatoire et régulière au commissariat, où on les retondait régulièrement, ce qui les désignait comme les éléments indésirables au sein de la société fasciste espagnole. Mais les solidarités républicaines subsistèrent après la fin de la guerre, et poussèrent les franquistes à déporter les tondues des Asturies dans des bastions conservateurs. Durant toute l’époque franquiste, les voleuses et les prostituées ont également été tondues[4].

La tonte est généralement ressentie plus durement que le viol par les femmes : au lieu de déclencher la haine contre un homme, elle abat moralement et détruit la personnalité de la victime.[réf. nécessaire]

Le fait a marqué Ernest Hemingway ; son roman Pour qui sonne le glas commence de cette façon : « Elle a un beau visage, pensa Robert Jordan. Elle serait si belle si on ne l’avait pas tondue »[6].

L’ordonnance nazie du 30 janvier 1940 qui interdit les relations sexuelles entre femmes aryennes et non-aryens prévoie la tonte comme moyen de répression.

[modifier] Les tondues de la Libération

Les tondues les plus connues sont celles des pays d’Europe occidentale, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dès avant la période de la Libération et jusqu’à la fin de la guerre.

Les tondues sont accusées de « collaboration horizontale ». Accusées à tort ou à raison d'avoir fraternisé avec l'ennemi (ce fait n’existe pas dans le code pénal français), elles sont tondues en public dans des cérémonies expiatoires que l'on retrouve à l’identique en Belgique, en Italie, et, dans une moindre mesure, aux Pays-Bas, au Danemark[7],[3]. La collaboration horizontale désigne les relations sexuelles qu'ont entretenu des femmes avec l'occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Que les relations entre ces femmes et les Allemands soient de nature sexuelle ou pas, la tonte sert souvent d’exutoire pour une population asservie durant quatre ans. Parmi les 20 000 tondues, les vraies collaboratrices côtoient les femmes amoureuses, comme ces femmes qui refusent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils, celles qui n'ont fait que leur métier (prostituées), et des femmes livrées à elles-mêmes durant le conflit et qui ont dû se mettre au service de l’occupant le plus souvent comme lingère ou femme de ménage.

[modifier] Quand et où ont lieu les « tontes » ?

Les premières menaces de tonte apparaissent dans la presse clandestine dès juillet 1941[3]. Les premières tontes effectives ont lieu entre mars et juin, dans quelques départements (Loire-Inférieure, Isère, Ille-et-Vilaine)[8], mais sont clandestines : ce caractère semble annuler leur effet principal, et elles sont très peu nombreuses.

Dès la Libération, un grand nombre de tontes ont lieu, le plus souvent quelques jours après, ou pendant la Libération, parfois quelques jours après. La recherche des femmes à tondre a lieu dès l’installation des comités locaux de Libération (CLL), et fait partie de leurs premières tâches, alors que les troupes allemandes peuvent se trouver à proximité[9]. La première vague importante a donc lieu à la fin de l’été 1944. Ces tontes sont relayées et décrites par la presse, et Radio-Londres (émissions des 20 et 30 août 1944). Des résurgences ont lieu durant l’automne, et des tontes se produisent sporadiquement tout l’hiver. Même si elles ne sont pas planifiées et répétées comme en Espagne, elles sont néanmoins pensées et bénéficient d’un minimum d’organisation.

Une deuxième vague importante a lieu en mai et juin 1945, lors du retour des prisonniers de guerre, déportés, requis du STO, accompagnés souvent des travailleurs volontaires en Allemagne et de celles et ceux qui ont accompagnés les Allemands dans leur fuite. Ces femmes qui reviennent d’Allemagne sont tondues, souvent sur le quai de la gare. Des femmes qui avaient échappé à la première vague, ou qui sont libérées après une peine jugée trop légère, souvent au printemps 45, sont également tondues[8]. Ces tontes se poursuivent jusqu’à la fin de 1945 (les retours ont lieu jusqu’à l’automne). La dernière tonte recensée a lieu en Savoie en février 1946[9]. Sur le territoire français, les tondues se retrouvent partout, que ce soit dans les régions libérées par les Alliés, ou la Résistance. Les urbains et les ruraux effectuent des tontes, il n’existe pas de « sanctuaire ».

Les tontes se produisent partout : aussi bien en ville qu’à la campagne, les sources de police, gendarmerie et de la presse sont abondantes à ce sujet. Le fait est général : on est certain que des tontes ont eu lieu dans plus de 77 départements, sur les 90 de l’époque (Virgili cite à l’appui le fait que des enfants jouent à tondre une petite fille).

[modifier] La cérémonie de la tonte

On va saisir la femme chez elle, puis la tonte s’effectue le plus souvent dehors, en public, sur une estrade, par terre, debout, assise. Tous les cas sont répertoriés. Elle est parfois exécutée en privé. Le plus souvent, on choisit un lieu public symbolique : la place de la mairie, du marché ; la fontaine ; le monument aux morts. Dans tous les cas, la tonte s’accompagne d’une exhibition, la tondue est promenée en cortège (le carnaval moche) à travers la ville ou le village : la population, dans sa grande majorité, y assiste et approuve le châtiment. Des carrioles, voitures, charrettes sont parfois utilisées pour montrer la ou les tondues (voir la photo de Robert Capa, Femme tondue pour avoir eu un enfant d’un soldat allemand).

Tout au long du châtiment, la foule invective et insulte la tondue ; celle-ci peut être plus ou moins déshabillée, voire totalement dénudée ; son corps reçoit dans certains des croix gammées à la peinture, au goudron ou au rouge à lèvres. Toute ce qui constitue sa féminité est ainsi détruit[8].

Exceptionnellement, la tonte a lieu dans un lieu clos : dix femmes sont tondues dans la prison de Grenoble ; un tribunal d’exception de Tulle condamne une femme à trois mois de prison et à être tondue (vingt ans de travaux forcés avaient été requis)[9].

[modifier] Les tondues

Les femmes tondues ne sont pas identifiées et aucune étude sérielle n’a pu ni ne pourra être menée : il peut s’agir de jeunes filles peu favorisées économiquement, des femmes seules, divorcées, veuves ou dont le mari est encore en captivité. La plupart ont dû, pour survivre, faire le ménage, laver le linge, ou faire tout autres travaux au service des Allemands. D’autres femmes furent tondues pour prostitution avec l'occupant. Une relation amoureuse a pu s’établir entre la tondue et un Allemand. La tondue peut être une vraie collaboratrice.

Plus que l’identité de la tondue et les faits avérés, c’est son comportement et les fantasmes qu’il a suscité qui justifient la tonte. Le choix des femmes à tondre relève ainsi largement du fantasme, de la rumeur publique. La tonte des femmes, accusées de délits sexuels (« collaboration horizontale »), mais pas uniquement[10], est une punition par la majorité ayant souffert de frustrations pendant quatre ans, envers des femmes soupçonnées d’avoir voulu échapper aux sacrifices faits par les autres Français, d’avoir mené une vie de noces[8]. La tonte s’applique également à des non-collaboratrices[9].

Certaines catégories de femmes sont exclues de la tonte dans certains territoires : ainsi, le CDL des Pyrénées-Orientales exclue les prostituées de la tonte (car elles n’ont fait que leur métier), mais prévoit que toutes les femmes ayant eu des rapports intimes avec l’ennemi auront la tête rasée. Humiliation supplémentaire : elles sont soumises à la visite médicale de prévention des maladies vénériennes prévues pour les prostituées soumises pendant des durées variables[8]. De même, de nombreuses Chambres civiques ne condamnent ni les prostituées, qui ont exercé leur activité professionnelle habituelle, ni les femmes de prisonniers de guerre, en jugeant qu’elles ont certes commis un adultère, mais que cela ne relève pas de l’intelligence avec l'ennemi. Cependant, les prostituées comme les femmes de prisonniers (dont l’attitude était particulièrement surveillée) ont été tondues dans d’autres départements.

Quelques hommes ont également été tondus (dans sept départements au moins), mais pour des motifs différents : pillage, travail volontaire pour les Allemands, collaboration. La tonte, les assimilant à des femmes, est une humiliation supplémentaire, dévirilisante, et ne revêt pas le caractère sexualisé des tontes de femmes.

[modifier] Tondeurs et oppositions et condamnations des tontes

Il est possible de définir deux catégories de tondeurs en utilisant le critère de la « légalité » de la tonte. En premier lieu, des résistants, FFI, accompagnent ou effectuent une tonte. Auquel cas, les FFI agissent pour le compte de la "justice populaire", comme ce fut le cas de plusieurs exécutions sommaires lors de la Libération de Paris.

En second lieu, les tontes sont le fait de mouvement spontanés de la foule ou sont des initiatives personnelles appuyées par la foule. Ces tondeurs, sans avoir de pouvoir ou de hiérarchie, décident elles-même de la tonte et de la désignation des tondues.

Un peu partout, les FFI, FTP, CDL et autorités appellent à la fin des brimades et désapprouvent les tontes. De même, les tontes sont rapprochées des procédés fascistes dans la presse (parfois précédées d’encouragement à la tonte[9]). Sartre s’élève également contre ce châtiment qu’il juge moyenâgeux.

Quelques femmes ont porté plainte contre leurs tondeurs[9].

[modifier] Tentatives d’interprétation

Les principaux reproches faits aux tondues sont d’avoir eu des rapports avec l’occupant, et d’avoir voulu échapper au lot commun. Les rapports n’ont pas besoin d’être intimes pour devenir répréhensibles. Le fait de travailler pour les Allemands, ou chez eux, suffit. Qu’ils soient supposés, ou avérés, les rapports les plus divers deviennent intimes dans la rumeur publique. Les accusations, qui sont les reproches misogynes traditionnellement adressés à toutes les femmes, de légèreté, goût du luxe, d’insouciance, d’inconduite[9], entraînent la sanction de la tonte, châtiment qui apparaît juste, proportionné, efficace et nécessaire[9]. Ce châtiment est justifié par la souffrance du temps, par les privations subies pendant quatre ans, et auxquelles les tondues ont échappé.

La tonte intervient pour effacer la trace des souillures de la guerre : l’Occupation et la collaboration ont souillé aussi bien l’espace public (affiches, drapeaux, défilés) que le corps des tondues. Dans le fantasme, leur comportement a porté la souillure jusque sur la Nation et le corps de Marianne[9]. La tonte est ainsi vue comme une mesure d’hygiène nécessaire, de réappropriation du corps des femmes ; mais par le cortège, la cérémonie de la tonte permet également la réappropriation de l’espace public[8]. La tonte, qui est une mort symbolique de la collaboration, agit également comme une négation de la féminité du corps des tondues, objet du délit et du châtiment, et qui doit se soumettre à l’ordre masculin, mais aussi une exclusion de la communauté nationale, au moment même où les femmes françaises sont appelées à voter pour les premières fois (neuf fois d’avril 1945 à l’automne 1946).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Lire

  • Alain Brossat, Les tondues, un carnaval moche, Manya, Paris, 1992.
  • Sophie Bernard , Le discours sur les « tondues », mémoire de maîtrise, université d’Aix-en-Provence, 1988.
  • Lucia Reggiani , Les tondues. Cortèges de barbarie à la libération (1944), Paris, 1988.
  • Fabrice Virgili, La France "virile". Des femmes tondues à la Libération (nouvelle édition), Payot & Rivages, 2004 ISBN 2-228-89857-0
  • Dominique François, Femmes tondues : la diabolisation de la femme en 1944, Le Coudray-Macouard : Cheminements, 2006, collection : La Guerre en mémoire

[modifier] Romans

  • Guy Croussy, La tondue, Grasset, 1980.
  • Marie de Palet, La Tondue, Editions De Borée, 2002.
  • Valentine Goby, L'Echappée, Gallimard, 2007

[modifier] Autres documents

[modifier] Sources

[modifier] Études historiques

  • Fabrice Virgili, « Les « tondues » à la Libération :le corps des femmes, enjeu d'une réaproppriation », Clio, numéro 1/1995, Résistances et Libérations France 1940-1945, [En ligne], mis en ligne le . URL : http://clio.revues.org/document518.html. Consulté le 21 avril 2008.

[modifier] Notes

  1. Poumarède, Royer, Droit histoire et sexualité, Editions Jacques Poumarède, Espace juridique, Paris, 1987
  2. Grenadou Ephraïm, Prévost Alain, Grenadou, paysan français, Editions du Seuil, Paris, 1978
  3. abc Marie-Paule Caire, compte-rendu de l’ouvrage de Virgili La France virile, en ligne [1], consulté le 27 avril 2008
  4. abcdefgh Yannick Ripa, « La tonte purificatrice des républicaines pendant la guerre civile espagnole », in Cahier de l’IHTP n°31 : Identités féminines et violences politiques (1936-1946), sous la direction de François Rouquet et Danièle Voldman, en ligne, [2], consulté le 27 avril 2008
  5. abc Yannick Ripa, « À propos des tondues durant la guerre civile espagnole », Clio, numéro 1/1995, Résistances et Libérations France 1940-1945, En ligne, mis en ligne le 26 mars 2003. [3]. Consulté le 26 avril 2008
  6. Hemingway Ernest, Pour qui sonne le glas, Editions Heineman, livre de poche, 1963.
  7. Les Poils, histoires et bizarreries, Martin Monestier p 172
  8. abcdef Fabrice Virgili, « Les « tondues » à la Libération : le corps des femmes, enjeu d'une réaproppriation », in Clio, numéro 1/1995, Résistances et Libérations France 1940-1945, En ligne, [4]. Consulté le 26 avril 2008
  9. abcdefghi Fabrice Virgili, « Les tontes de la Libération en France », in Cahier de l’IHTP n°31 : Identités féminines et violences politiques (1936-1946), sous la direction de François Rouquet et Danièle Voldman, octobre 1995, en ligne, [5], consulté le 27 avril 2008
  10. Françoise Leclerc et Michèle Weindling, « La répression des femmes coupables d'avoir collaboré pendant l'Occupation », Clio, numéro 1/1995, Résistances et Libérations France 1940-1945, En ligne, [6], consulté le 27 avril 2008