Esquiule

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Esquiule
Carte de localisation de Esquiule
Pays France France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie
Canton Canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest
Code Insee 64217
Code postal 64400
Maire
Mandat en cours
Jean Bedecarrax
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Oloronais
Latitude
Longitude
43° 11′ 41″ Nord
         0° 42′ 25″ Ouest
/ 43.1947222222, -0.706944444444
Altitude 190 m (mini) – 661 m (maxi)
Superficie 28,58 km²
Population sans
doubles comptes
500 hab.
(1999)
Densité 17,50 hab./km²
Image:City locator 2.svg
Esquiule
Localisation sur la carte départementale

Esquiule est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Son nom basque est Eskiula.
Ses habitants sont appelés les Esquiulais et Esquiulaises.

Église d'Esquiule
Église d'Esquiule

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Hydrographie

La commune est traversée[1] par des affluents du gave d'Oloron, la rivière le Vert (et par le tributaire de celle-ci, le ruisseau le Littos et son affluent, le ruisseau Gorria) et le ruisseau le Joos (et par les affluents de celui-ci, les ruisseaux le Josset et de Cambillou, l'erreka Oyhanart et le Bouhatéko erreka et son tributaire l'arrèc Dragon),

[modifier] Lieux-dits et hameaux

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Toponymie

Le toponyme Esquiule apparaît[2] sous les formes Esquiula, Squiule et Esquiulle (respectivement 1542 pour les deux premiers, et 1548, réformation de Béarn[3]).

[modifier] Histoire

Paul Raymond[2] note que la seigneurie d'Esquiule dépendait de la baronnie de Mesplès[4].

Esquiule est souvent énuméré dans les listes de communes souletines. Pourtant ce village, de création relativement récente (au milieu du XVe siècle), a bien été fondé sur des terres béarnaises —même si sa population a été constituée de colons venus des les terres basques situées plus à l'ouest. De langue basque, la paroisse n'en est pas moins demeurée sous juridiction béarnaise (dépendant tant de la subdélégation que de la sénéchaussée d'Oloron[5]), et a été rattachée au canton d'Aramits à la départementalisation en 1790. On peut d'ailleurs préciser que le 23 janvier 1796, la population a réclamé par référendum son rattachement au canton basque de Barcus, ce qui ne lui a pas été concédé[6]. On a donc affaire ici à une commune de culture basque en terres béarnaises. En matière pastorale, Esquiule n'est d'ailleurs pas membre de la commission syndicale du Pays de Soule, propriétaire des terres de pacage indivises, mais a conclu deux accords (le premier en 1456 et le second en 1652) pour l'utilisation de certains terrains d'altitude de la province historique[7].

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1790 1791 Joseph Murcuillat
1791 1792 Pierre Andère-Hagolabustan
1792 1805 Pierre Lepphaille
1805 1812 Jean Pierre Castillon
1812 1813 Joseph Poutchoue
1813 1815 Martin Castège
1815 1831 Jean Pierre Castillon
1831 1837 Jean Pierre Quintaburu
1837 1848 Alexis Castéjurry
1848 1871 Simon Etchanchu Espelet
1871 1876 Pierre Narbéburu
1876 1881 Pierre Legris
1881 1892 Jean Etchégorry
1892 1896 Pierre Narbéburu
1896 1901 Simon Augé Eyheralt
1901 1904 Pierre Berho
1904 1925 Thomas Solougaray
1925 1945 Pierre Etchart Bichar
1945 1949 Armand Berdot
1949 1959 Albert Lepphaille
1959 1969 André Orgambide
1969 1983 Jean-Pierre Rousseu
1983 1995 Jean Berdot
1995 2008 Laurent Chabalgoity
2008 2014 Jean Bedecarrax
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

La commune fait partie de cinq structures intercommunales :

  • communauté de communes du Piémont Oloronais
  • syndicat AEP du pays de Soule
  • syndicat départemental d'électrification
  • syndicat intercommunal d'études et d'aménagements du bassin versan du Vert et de ses affluents
  • syndicat pour le soutien à la culture basque

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 513 1 274 1 382 1 362 1 382 1 410 1 390 1 320 1 251
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 281 1 236 1 221 1 169 1 117 1 089 1 057 1 012 1 030
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
966 975 918 814 836 804 808 741 639
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 - -
617 538 497 474 523 500 541 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

2004 : population provisoire de l'Insee.

[modifier] Économie

L'activité est principalement agricole (élevage, pâturages, polyculture, vigne).

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine civil

  • Eskiulako bestak : les fêtes du village ont lieu fin août, avec au programme tradition et modernité dans un esprit festif : chant, danses, concert, bal, bandas
  • Eliza bestak (littéralement fête de l'église) a lieu à la mi-décembre
  • Tournoi de pala : de fin mars à début juillet
  • Tournoi tête à tête de pala sur le fronton de Peko Plaza (Juillet - Août).
  • Course à la montagne en septembre.
  • Passage du rallye des cîmes
  • Pastorale Maddalena De Jauréguiberry en 2000
  • Mascarade en 1983, 1992 et 2002
  • Association Eskiularra : chants et de danses souletins
  • Dinbili Danbala : création artistique de Catherine Arçanuthurry sur le thème des Quatre Saisons de Vivaldi ainsi que sur les danses traditionnelles de la Soule (danse du verre, etc.) 2007

[modifier] Patrimoine religieux

L'église de l'Immaculée-Conception[8] date du XIXe siècle.

[modifier] Patrimoine environnemental

[modifier] Équipements

La commune dispose d'une école primaire.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Notes

  1. Notice du Sandre sur Esquiule
  2. ab Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  3. Manuscrit du XVIe au XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  4. La baronnie de Mesplès fut établie en 1633. Elle comprenait Esquiule, Berbielle et Illiasse. Elle dépendait de la vicomté de Béarn. Mesplès est le nom de la famille pour laquelle la baronnie fut érigée.
  5. Voir l'article « Oloron » du dictionnaire topographique de Paul Raymond.
  6. Un historique sommaire d'Esquiule est disponible sur le site Pastorale de l'an 2000 (consulté le 28 décembre 2006)
  7. Selon Jean-Louis Etchecopar-Etchart, la communauté syndicale de Soule « considère cette faculté comme une simple tolérance », voir Histoire du Pays de Soule, recueil de références, Mauléon, 1989.
  8. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église de l'Immaculée-Conception

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

Communes des Pyrénées-Atlantiques

[modifier] Liens externes

Fêtes d'Esquiule

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