Esquiule
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Esquiule | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie | |
Canton | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest | |
Code Insee | 64217 | |
Code postal | 64400 | |
Maire Mandat en cours |
Jean Bedecarrax 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Oloronais | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 190 m (mini) – 661 m (maxi) | |
Superficie | 28,58 km² | |
Population sans doubles comptes |
500 hab. (1999) |
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Densité | 17,50 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Esquiule est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Eskiula.
Ses habitants sont appelés les Esquiulais et Esquiulaises.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Hydrographie
La commune est traversée[1] par des affluents du gave d'Oloron, la rivière le Vert (et par le tributaire de celle-ci, le ruisseau le Littos et son affluent, le ruisseau Gorria) et le ruisseau le Joos (et par les affluents de celui-ci, les ruisseaux le Josset et de Cambillou, l'erreka Oyhanart et le Bouhatéko erreka et son tributaire l'arrèc Dragon),
[modifier] Lieux-dits et hameaux
[modifier] Communes limitrophes
- Géronce et Orin au nord
- Moumour au nord-est
- Féas et Oloron-Sainte-Marie à l'est
- Barcus à l'ouest
- Ance et Aramits au sud
[modifier] Toponymie
Le toponyme Esquiule apparaît[2] sous les formes Esquiula, Squiule et Esquiulle (respectivement 1542 pour les deux premiers, et 1548, réformation de Béarn[3]).
[modifier] Histoire
Paul Raymond[2] note que la seigneurie d'Esquiule dépendait de la baronnie de Mesplès[4].
Esquiule est souvent énuméré dans les listes de communes souletines. Pourtant ce village, de création relativement récente (au milieu du XVe siècle), a bien été fondé sur des terres béarnaises —même si sa population a été constituée de colons venus des les terres basques situées plus à l'ouest. De langue basque, la paroisse n'en est pas moins demeurée sous juridiction béarnaise (dépendant tant de la subdélégation que de la sénéchaussée d'Oloron[5]), et a été rattachée au canton d'Aramits à la départementalisation en 1790. On peut d'ailleurs préciser que le 23 janvier 1796, la population a réclamé par référendum son rattachement au canton basque de Barcus, ce qui ne lui a pas été concédé[6]. On a donc affaire ici à une commune de culture basque en terres béarnaises. En matière pastorale, Esquiule n'est d'ailleurs pas membre de la commission syndicale du Pays de Soule, propriétaire des terres de pacage indivises, mais a conclu deux accords (le premier en 1456 et le second en 1652) pour l'utilisation de certains terrains d'altitude de la province historique[7].
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1790 | 1791 | Joseph Murcuillat | ||
1791 | 1792 | Pierre Andère-Hagolabustan | ||
1792 | 1805 | Pierre Lepphaille | ||
1805 | 1812 | Jean Pierre Castillon | ||
1812 | 1813 | Joseph Poutchoue | ||
1813 | 1815 | Martin Castège | ||
1815 | 1831 | Jean Pierre Castillon | ||
1831 | 1837 | Jean Pierre Quintaburu | ||
1837 | 1848 | Alexis Castéjurry | ||
1848 | 1871 | Simon Etchanchu Espelet | ||
1871 | 1876 | Pierre Narbéburu | ||
1876 | 1881 | Pierre Legris | ||
1881 | 1892 | Jean Etchégorry | ||
1892 | 1896 | Pierre Narbéburu | ||
1896 | 1901 | Simon Augé Eyheralt | ||
1901 | 1904 | Pierre Berho | ||
1904 | 1925 | Thomas Solougaray | ||
1925 | 1945 | Pierre Etchart Bichar | ||
1945 | 1949 | Armand Berdot | ||
1949 | 1959 | Albert Lepphaille | ||
1959 | 1969 | André Orgambide | ||
1969 | 1983 | Jean-Pierre Rousseu | ||
1983 | 1995 | Jean Berdot | ||
1995 | 2008 | Laurent Chabalgoity | ||
2008 | 2014 | Jean Bedecarrax | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales :
- communauté de communes du Piémont Oloronais
- syndicat AEP du pays de Soule
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal d'études et d'aménagements du bassin versan du Vert et de ses affluents
- syndicat pour le soutien à la culture basque
[modifier] Démographie
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2004 : population provisoire de l'Insee.
[modifier] Économie
L'activité est principalement agricole (élevage, pâturages, polyculture, vigne).
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Patrimoine civil
- Eskiulako bestak : les fêtes du village ont lieu fin août, avec au programme tradition et modernité dans un esprit festif : chant, danses, concert, bal, bandas
- Eliza bestak (littéralement fête de l'église) a lieu à la mi-décembre
- Tournoi de pala : de fin mars à début juillet
- Tournoi tête à tête de pala sur le fronton de Peko Plaza (Juillet - Août).
- Course à la montagne en septembre.
- Passage du rallye des cîmes
- Pastorale Maddalena De Jauréguiberry en 2000
- Mascarade en 1983, 1992 et 2002
- Association Eskiularra : chants et de danses souletins
- Dinbili Danbala : création artistique de Catherine Arçanuthurry sur le thème des Quatre Saisons de Vivaldi ainsi que sur les danses traditionnelles de la Soule (danse du verre, etc.) 2007
[modifier] Patrimoine religieux
L'église de l'Immaculée-Conception[8] date du XIXe siècle.
[modifier] Patrimoine environnemental
[modifier] Équipements
La commune dispose d'une école primaire.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Notes
- ↑ Notice du Sandre sur Esquiule
- ↑ a b Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Manuscrit du XVIe au XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ La baronnie de Mesplès fut établie en 1633. Elle comprenait Esquiule, Berbielle et Illiasse. Elle dépendait de la vicomté de Béarn. Mesplès est le nom de la famille pour laquelle la baronnie fut érigée.
- ↑ Voir l'article « Oloron » du dictionnaire topographique de Paul Raymond.
- ↑ Un historique sommaire d'Esquiule est disponible sur le site Pastorale de l'an 2000 (consulté le 28 décembre 2006)
- ↑ Selon Jean-Louis Etchecopar-Etchart, la communauté syndicale de Soule « considère cette faculté comme une simple tolérance », voir Histoire du Pays de Soule, recueil de références, Mauléon, 1989.
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église de l'Immaculée-Conception
[modifier] Pour approfondir
[modifier] Articles connexes
Communes des Pyrénées-Atlantiques