Deuxième front uni chinois

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Le premier front uni s'opposait aux seigneurs de guerre, le deuxième front uni chinois est anti japonais.

Sommaire

[modifier] L’alliance de Chiang Kai-shek avec les communistes

[modifier] Le pacte avec l’union soviétique

Le 29 août 1937, le gouvernement Chinois et le gouvernement soviétique signent un pacte de non-agression. Si l'une des parties contractantes est agressée, l'autre n’en profitera pas.

[modifier] L’alliance avec le parti communiste

Le front uni devient effectif en juillet 1937 et les communistes s’engagent sur plusieurs points à arrêter leur régime. Ils intègrent l’armée rouge aux troupes nationalistes qui porte le nom de 8e armée de route et est placée sous le commandement de Zhu De. En contrepartie le Guomingdang reconnaît l’existence légale du parti communiste.

[modifier] Les effets du front uni

[modifier] Les nationalistes et les communistes chinois contre les japonais

Le Guomingdang est incapable de mobiliser la population contre les japonais. Ceux-ci s’emparent donc de positions très importantes : Beijing, Nanjing, Canton, Wuhan. En septembre 1937, dans le Shanxi les communistes remportent une victoire contre les japonais.

[modifier] La réaction du Japon

Constatant la résistance des communistes, les japonais changent de tactique et se concentrent sur les zones dirigées par les communistes. Ils agissent aussi sur le plan politique. En décembre 1938 les japonais font des propositions aux nationalistes Chinois, et Wang Jingwei forme un gouvernement « collaborateur » à la solde du Japon.

[modifier] Dissensions entre communistes et nationalistes chinois

Tchang Kaï-chek retourne son alliance, veut couper court la propagande communiste et s’attaque aux bases communistes.

[modifier] Le règlement du conflit

Ni l’armée ni les forces communistes ne vont vaincre les japonais. La guerre qui débute en 1939 va avoir des répercussions en Extrême Orient, elle se termine par les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Entre le lancement des deux bombes, les soviétiques déclarent la guerre au Japon. La capitulation japonaise est annoncée par l'empereur Hiro-Hito le 15 août 1945.

[modifier] L’évolution de la société chinoise

De 1937 à 1945 la Chine est morcelée en trois parties: une zone contrôlée par les japonais, une zone nationaliste, et des zones autonomes communistes (Shaanxi, etc.) ou guerrière (Zhang Xueliang).

[modifier] La Chine contrôlée par le Japon et son mouvement de collaboration

La Chine du Nord, les grands ports et les centres industriels du pays.

[modifier] La Chine libre

La Chine non occupée, unie autour du gouvernement du Guomingdang qui s’est réfugié à Chongqing dans le Sichuan. Elle bénéficie de l’aide financière des États-Unis.

[modifier] La Chine communiste

Le parti communiste occupe une partie du territoire, expérimente des modes de vie rustiques. On appelle les zones libérées (de l’occupant japonais) les territoires.

Les communistes sont forts du prestige de huit années de lutte, les effectifs du parti n’ont pas cessé de croître. En 1937 le parti compte 40 000 membres et en 1945 : 1 200 000 qui lutte par la guerrilla maoiste par embuscade campagnarde. Le parti communiste est à la tête d’une puissante armée, d’une zone libre avec une population totale de 96 millions d’habitants. Les communistes ont réussi à rallier à eux la population paysanne.

Le camp nationaliste est discrédité auprès de la population chinoise, sa corruption et son incompétence en matière économique sont connues, ainsi que des méthodes autoritaires notamment à l’égard des intellectuels

[modifier] Voir aussi