Guerre sino-japonaise (1937-1945)

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Guerre sino-japonaise

Soldats japonais dans les ruines de Shanghai en 1937.
Informations générales
Date 7 juillet 1937 - 9 septembre 1945
Lieu Chine
Casus belli Incident du pont Marco Polo
Changements territoriaux Rétrocession de la Mandchourie et de Taiwan
Issue Victoire chinoise, capitulation inconditionnelle des Japonais.
Belligérants
République de Chine
----
États-Unis
Empire du Japon
----
Manzhouguo
Thaïlande
Commandants
Tchang Kaï-chek
Yan Xishan
Feng Yuxiang
He Yingqin
Hirohito
Kotohito Kan'in
Hajime Sugiyama
Hideki Tōjō
Shunroku Hata
Iwane Matsui
Toshizo Nishio
Yasūji Okamūra
Forces en présence
5 600 000 4 100 000, incluant les collaborateurs
Pertes
3 200 000 militaires, 17 530 000 civils 1 100 000 militaires
Batailles et sièges
Seconde guerre mondiale - Guerre sino-japonaise

Bataille du pont Lugou · Bataille de Shanghai · Bataille de Taiyuan · Bataille de Xinkou · Bataille de Xuzhou · Bataille de Wuhan · Bataille de Nanchang · Bataille de Halhin Gol · Bataille de Suixian-Zaoyang · 1re Bataille de Changsha · Bataille du sud de Guangxi · Bataille de Zaoyang-Yichang · Bataille du sud de Henan · Bataille d'Indochine · Guerre franco-thaïlandaise · Bataille de Koh Chang ·Bataille de Shanggao · Bataille du Sud-Shanxi · 2e Bataille de Changsha · 3e Bataille de Changsha · Bataille de l'ouest d'Hubei · Bataille de Changde · Bataille de Henan-Hunan-Guangxi · 4e Bataille de Changsha · Bataille de Guilin-Liuzhou · Bataille d'Henan-Hubei · Bataille de l'ouest d'Hunan · Bataille de Manchourie


Front d'Europe de l'ouest


Front d'Europe de l'est


Théâtres africain et du Moyen-Orient


Bataille de l'Atlantique


Campagnes du Pacifique

La Seconde Guerre sino-japonaise fut une invasion massive de la partie orientale de la Chine par l'armée impériale japonaise, précédant de quelques mois l'attaque de la Pologne par les forces allemandes, qui est généralement considéré comme marquant le début de la Seconde Guerre mondiale. Elle prit fin avec la reddition du Japon en 1945.

Sommaire

[modifier] Appellation de la Guerre sino-japonaise

[modifier] Côté chinois

La Seconde guerre sino-japonaise est communément connue en mandarin sous le nom de « Guerre anti-japonaise » ou « Guerre pour résister aux Japonais » (抗日戰爭, kàngrì zhànzhēng, abréviation de 中国抗日戰爭, zhōngguó kàngrì zhànzhēng, « Guerres chinoises pour résister aux Japonais »), de plus en plus simplement abrégé en « Guerre de résistance » (抗戰, kàngzhàn). Cependant, en fonction des régions (Hong Kong, Corée, les Philippines, Singapour, la Malaisie, etc.), ce terme ne fait pas toujours référence aux mêmes conflits.

En République populaire de Chine, cette guerre est également connue sous le nom des « Huit années de résistance » (八年抗戰, bā nián kàngzhàn). C'est-à-dire des huit années entre l'Incident du pont Marco Polo le 7 juillet 1937 et la fin de la guerre, le 15 août 1945. D'autres régions préfèrent l'expression « Quatorze années de résistance » (十四年抗戰, shí sì nián kàngzhàn), faisant remonter le début de la guerre au 18 septembre 1931 (incident du 18 septembre).

[modifier] Côté japonais

Au tout début du conflit, en juin 1937, la guerre sino-japonaise fut baptisé sous le nom « incident de la Chine septentrionale » (北支事変 , Hokushi jihen), terme désignant aujourd'hui l'incident du pont Marco Polo. Ce nom changea un mois après en « Incident chinois » (支那事変, Shina jihen) bien que la presse utilisa également parfois le terme « Incident sino-japonais » (日華事変 , Nikka jihen). Afin d’éviter des sanctions de la part des nations occidentales, le gouvernement préférait éviter officiellement l'emploi du mot «guerre».

Plus tard, la propagande impériale fit du conflit une « Guerre sainte » (聖戦, Seisen), qui devait être la première étape de la politique de conquête reflétée par le slogan Hakkō ichiu (八紘一宇 , signifiant ironiquement « fraternité universelle », mais pris dans son sens plus littéral « réunir les huit coins du monde sous un même toit »). Élaboré au XIXe siècle comme un principe devant permettre la promotion de la civilisation et de la culture sous la bannière de l'empereur, ce concept devint durant l'ère Shôwa une justification pour promouvoir la "supériorité" de la "race japonaise" et son droit à conquérir l'Asie.

Après l'attaque sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941, la guerre fut officiellement déclarée à la Chine et l'ensemble du conflit prit le nom de « Guerre de la Grande Asie orientale » (大東亜戦争, Dai tōa sensō) qui désigne les campagnes du Pacifique et d'Asie du sud-est, fusionnant ainsi la Seconde Guerre sino-japonaise avec la Seconde Guerre mondiale.

De nos jours, le terme officiel reste Shina jihen, toujours utilisé par le ministère de la Défense, le ministère de la Santé, du Travail et du Bien public, ou encore dans les annales historiques, ou dans les monuments aux morts. Cependant ce terme reste sujet à polémique et fait l'objet de vives critiques. Ainsi :

  • le mot jihen, bien que souvent traduit par « incident » peut couvrir des notions aussi fortes que celles de calamité, désastre, émeute ou encore déclaration de guerre. Cependant il s'agit d'un terme assez vague, choisi à l'époque pour éviter de parler de « guerre », ce qui aurait pu à l'époque conduire à des réactions de la part de plusieurs pays. Ainsi les États-Unis, en vertu des Neutrality Acts (ensemble de lois votées entre 1935 et 1939) auraient pu suspendre leurs exportations d'acier au Japon si le conflit avait officiellement pris l'appellation de « guerre ». Le terme jihen fait donc l'objet de critiques et est souvent remplacé par le mot sensō (« guerre ») ;
  • le terme Shina – japonisation d'un terme sanskrit désignant la Chine – bien que neutre à l'époque du conflit, fut de plus en plus perçu par les Chinois comme un terme péjoratif, voire raciste. Dès 1946, la Chine demanda à ce que le Japon cesse d'utiliser ce mot qui était devenu intimement lié aux invasions japonaises et aux crimes de guerre qui y furent commis. La signification du caractère shi () – « branche » – bien que choisi uniquement pour la phonétique, y compris par les Chinois eux-mêmes, est également perçu comme une insulte supplémentaire (image des Chinois, « branche » mineure, serviles des Japonais qui forment le « tronc »). L'usage du terme Shina est aujourd'hui considéré au Japon au mieux comme archaïque ou poétique, au pire comme politiquement incorrect. À quelques exceptions près, son écriture en kanji est vivement critiquée, et on lui préfère la forme en katakana.

Pour ces raisons, les Japonais et la presse japonaise utilisent de plus en plus l'expression « Guerre sino-japonaise » (日中戦争, Nicchō sensō), considérée comme plus neutre, pour parler de la Seconde Guerre sino-japonaise. Ne considérant pas qu'il y ait de forts liens de cause-conséquence entre les deux guerres sino-japonaises, il n'existe en japonais qu'une seule « guerre sino-japonaise », la première étant connue en japonais sous le nom de « guerre mandchou-japonaise » (日清戦争, Nisshin sensō).

[modifier] Vue globale

Charge de soldats chinois lors de la bataille de Taierzhuang en mars 1938
Charge de soldats chinois lors de la bataille de Taierzhuang en mars 1938


La plupart des historiens place le début de cette guerre à l’incident du pont Marco Polo ou bataille du pont Lugou (盧溝橋), le 7 juillet 1937. Cependant, nombre d’historiens la font commencer à l’incident Mukden du 18 septembre 1931 quand l’armée japonaise du Kantôgun envahit le nord de la Chine et y créa l'état fantoche du Manzhouguo en février 1932, donnant le coup d'envoi à l'expansionnisme du Japon.

En août 1937, l'empereur Shōwa autorisa la suspension des conventions internationales sur la protection des prisonniers de guerre. Cette décision permit aux forces impériales de progresser sans avoir à se soucier de mettre en place des mesures pour prendre en charge les prisonniers ou les civils des territoires conquis. En novembre, les Japonais occupèrent Shanghaï après une campagne intensive de bombardement ayant entraîné la mort de milliers de civils. Puis, l’armée showa envahit Nankin et la partie nord du Shanxi dans une campagne impliquant environ 200 000 soldats japonais et beaucoup plus de chinois. Les estimations quant au nombre de Chinois tués dans le massacre de Nankin varient généralement entre 65 000 et 350 000, selon que soit considérés uniquement les habitants de la ville ou des environs immédiats qui s'y étaient réfugiés. [1]. Le gouvernement chinois a quant à lui adopté le nombre de 300 000, qui figure sur le mausolée commémoratif du massacre [2]

Les Japonais n’avaient ni l’intention ni la capacité d’administrer directement la partie de la Chine qu’ils occupaient. Leur but était de mettre en place des marionnettes favorables aux intérêts japonais. Cependant la brutalité de leurs méthodes les rendirent très impopulaire et ils refusèrent de négocier tant avec le Kuomintang que les communistes.

En 1940, les combats n’étaient plus que de la guérilla. Le gouvernement nationaliste de Kaï-chek Tchang qui avait installé sa capitale à Chongqing, avait convenu depuis 1936 d'une trêve avec les forces communistes de Mao Zedong. Tchang chercha néanmoins à préserver son armée et à éviter une grande bataille avec les Japonais dans l’espoir de battre les communistes une fois les Japonais partis. De plus Tchang ne pouvait risquer une guerre totale contre des armées bien entraînées, équipées et organisées.

La plupart des analystes militaires prévoyaient que les Chinois ne pourraient pas continuer le combat alors que la plus grande partie des usines de matériels militaires était située dans les zones sous ou près du contrôle japonais. Les puissances étrangères étaient réticentes à fournir le moindre support - à moins d’avoir des raisons stratégiques – parce qu’ils estimaient que les Chinois allaient perdre la guerre. Ils craignaient que la moindre aide puisse nuire à leurs relations avec les Japonais.

L’Allemagne, jusqu’en 1939, et l’Union soviétique, pendant toute la durée de la guerre, fournirent un important support technique aux forces chinoises. L’Union soviétique le faisait pour empêcher le Japon d’envahir la Sibérie, pour éviter une guerre sur deux fronts. De plus, elle espérait que tout conflit entre le Kuomintang et les Japonais aiderait le parti communiste. Joukov assista à la bataille de Tai er zhuang.

Afin d’appuyer la politique anti-communiste de Tchang, l’Allemagne fournit, jusqu’en 1939, une grande partie des importations d’armes. Les conseillers allemands modernisèrent l’équipement et entraînèrent l’armée nationaliste. Les officiers, y compris le deuxième fils de Tchang, reçurent une éducation et servirent dans l’armée allemande avant le conflit mondial.

Les autres puissances n’agirent que dans le cadre du conflit mondial. Les États-Unis fournirent alors les Tigres Volants mais l’inimitié entre le colonel Joseph Stilwell et Tchang limita la collaboration.

En 1942, le général japonais Yasuji Okamura obtint du quartier-général impérial l’autorisation de mettre en branle l’opération « tue tout, pille tout, brûle tout » (sankō sakusen) qui, selon l’historien Mitsuyoshi Himeta, entraîna la mort d’environ 2,7 millions de civils chinois. La campagne systématique de bombardement contre la capitale nationaliste Chongqing prit également de l’ampleur, en faisant la ville la plus bombardée de toute la seconde guerre et entraînant la mort de dizaines de milliers de civils.

En 1944, la situation japonaise se détériorait rapidement mais leurs troupes lancèrent l’opération Ichigo pour prendre les bases aériennes qui les menaçaient ce qui leur fit occuper les provinces de Hunan, Henan, et Guangxi.

Lorsqu’ils transférèrent leur armée de Guandong au Japon dans le cadre du plan Sho, les Soviétiques purent facilement envahir après leur déclaration de guerre le 8 août 1945.

Les Japonais capitulèrent devant les Alliés le 14 août 1945 et les troupes japonaises en Chine se rendirent le 9 septembre. Suivant les dispositions de la conférence du Caire de 1943, l’ex-Manzhouguo, Taiwan et les îles Pescadores revinrent à la Chine. Cependant les îles Ryūkyū ne redevinrent pas indépendantes.

[modifier] Armes chimiques et bactériologiques

Dès juillet 1937, l'empereur Showa autorisa l'utilisation de gaz toxiques contre les soldats et civils chinois. Chaque utilisation faisait l'objet d'une directive spécifique (rinsanmei), transmise par le biais du chef d'état-major de l'Armée, en l'occurrence le prince Kotohito Kan'in. À compter d'octobre 1937, ces autorisations furent accordées par le Quartier-général impérial, sous la direction de l'empereur. Les armes chimiques furent notamment autorisées à 375 reprises à l'automne 1938 lors de l'invasion de Wuhan, puis en 1939 à Guangzhou et en 1943 lors de la bataille de Changde. [3]

Lors du procès tenu par les soviétiques à Khabarovsk en 1949, des accusés comme le Major Général Kiyashi Kawashima déclarèrent qu'au moins 40 membres de l'unité 731 avaient participé en 1941 et 1942 à des opérations par lesquelles des puces contaminées par la peste avaient été larguées au dessus de la région de Changde, y causant des épidémies.[4]

[modifier] Évaluation des victimes

Le conflit dura 97 mois et 3 jours (de 1937 à 1945). Le Kuomintang se battit dans 22 combats majeurs (au moins cent mille hommes de part et d’autre (會戰)), et plus de quarante mille moins importants. Les Japonais comptabilisèrent un million et cent mille victimes y compris les blessés graves et les disparus.

Les Chinois eurent beaucoup plus de pertes, avec trois millions deux cent vingt mille soldats et au moins neuf millions de civils sans compter les destructions. Sur les centaines de milliers de soldats chinois faits prisonniers par l’armée shōwa au cours de la guerre, seulement 68 furent relâchés vivants en 1945. Quant aux civils, les travaux publiés en 2002 par un comité conjoints d'historiens réunissant Mitsuyoshi Himeta, Zhifen Ju, Toru Kubo et Mark Peattie démontrent que plus de 10 millions d’entre eux furent enrôlés de force par la Kōa-in (Agence impériale de développement de l'Asie orientale) pour des travaux dans les mines et les usines du Manzhouguo[5].

[modifier] Engagements militaires

[modifier] Campagnes

[modifier] Batailles

Enfant chinois pleurant dans les décombres de Shanghai après le bombardement de la ville par le service de l'aviation showa le 28 août 1937.
Enfant chinois pleurant dans les décombres de Shanghai après le bombardement de la ville par le service de l'aviation showa le 28 août 1937.

[modifier] Attaques de civils

[modifier] Personnages importants

Sadao Araki, ministre de l'Armée, ministre de l'Éducation dans le cabinet Konoe et l'un des principaux théoriciens du régime shôwa
Sadao Araki, ministre de l'Armée, ministre de l'Éducation dans le cabinet Konoe et l'un des principaux théoriciens du régime shôwa

Chine

  • Tchang Kaï-chek (蒋 介石)
  • Bai Chongxi (白 崇禧)
  • Chen Cheng (陈 诚)
  • Du Yuming (杜 聿明)
  • Fang Xianjue (方 先觉)
  • Feng Yuxiang (冯 玉祥)
  • Gu Zhutong (顾 祝同)
  • He Yingyin (何 应钦) président
  • H. H. Kung (孔 祥熙)
  • Hu Zongnan (胡 宗南)
  • Li Zongren (李 宗仁)
  • Long Yun (龙 云)
  • Song Zheyuan (宋 哲元)
  • Soong May-ling (宋 美龄)
  • T. V. Soong (宋 子文)
  • Sun Lianzhong (孙 连仲)
  • Sun Liren (孙 立人)
  • Tang Enbai (汤 恩伯)
  • Tang Shengzhi (唐 生智)
  • Wang Jingwei (汪 精卫)
  • Wei Lihuang (卫 立煌)
  • Xue Yue (薛 岳)
  • Yan Xishan (阎锡山)
  • Zhang Zhizhong (张 治中)
  • Zhang Zizhong (张 自忠)
  • Peng Dehuai (彭 德怀)


Le prince Yasuhito Chichibu, frère de Hirohito
Le prince Yasuhito Chichibu, frère de Hirohito

Japon

Le général Shunroku Hata
Le général Shunroku Hata
  • Shunroku Hata (畑 俊六)
  • Honma Masaharu (本間 雅晴)
  • Isogai Rensuke (磯谷廉介)
  • Itagaki Seishiro (板垣 征四郎)
  • Fumimaro Konoe
  • Matsui Iwane (松井 石根)
  • Mutaguchi Renya (牟田口 廉也)
le prince Kotohito Kan'in, chef d'état-major de l'Armée de 1931 à 1940
le prince Kotohito Kan'in, chef d'état-major de l'Armée de 1931 à 1940
  • Kotohito Kan'in
  • Nakajima Kesago (中島 今朝吾)
  • Nagumo Chuichi (南雲 忠一)
  • Nishio Toshizo (西尾 壽造)
  • Nomura Kichisaburo (野村 吉三郎)
  • Okamura Yasuji (岡村 寧次)
  • Yoshijiro Umezu (梅津 美治郎)
  • Sakai Takashi (酒井 隆)
  • Sugiyama Hajime (杉山 元)
  • Suzuki Kantaro (鈴木 貫太郎)
  • Tsuneyoshi Takeda
  • Terauchi Hisaichi (寺内 寿一)
  • Hideki Tojo (東條 英機)
  • Yamaguchi Tamon (山口 多聞)
  • Yamamoto Isoroku (山本 五十六)
  • Yamashita Tomoyuki (山下 奉文)


Autres

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Guerre sino-japonaise (1937-1945).

[modifier] Références

  1. Joshua Fogel, The Nanjing Massacre, 2000, Iris Chang, The Rape of Nanking, 1997, Herbert Bix, Hirohito and the Making of Modern Japan, 2001, Jean-Louis Margolin, "Nankin, 1937. Le premier massacre de la Seconde Guerre Mondiale.", dans L'Histoire, décembre 2007
  2. Nanjing Massacre
  3. Y. Yoshimi et S. Matsuno, Dokugasusen Kankei Shiryô II, Kaisetsu, Jûgonen sensô gokuhi shiryôshû, hokan 2, Funi Shuppankan, 1997, p.25-29
  4. Daniel Barenblatt, A Plague upon Humanity, HarperCollins, 2004, p.220-221
  5. Zhifen Ju, Japan's atrocities of conscripting and abusing north China draftees after the outbreak of the pacific war, Joint study of the sino-japanese war, 2002

[modifier] Liens externes