Couleur liturgique

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La couleur liturgique est un symbole employé dans le christianisme pour rendre visible la signification spirituelle du temps liturgique. Le symbolisme de la couleur des ornements liturgiques paraît aujourd'hui plus stable que celui de la forme des vêtements sacerdotaux. L'un et l'autre font néanmoins fait l'objet de nombreuses variations en fonction des cultures et des époques. La prescription de couleurs liturgiques déterminées n'a jamais été exclusive des nuances associées à chacune d'elles.

Comme en héraldique, les couleurs représentent des catégories pures : ce sont des couleurs conceptuelles dont les nuances n'ont pas d'importance.

Sommaire

[modifier] Rites latins

[modifier] Du IIIe au XVIe siècle

La couleur fondamentale des vêtements liturgiques fut originellement le blanc, couleur des vêtements du Christ transfiguré et ressuscité, dont le symbolisme s'enracine dans les textes bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Au début du IVe siècle, époque où l'Église sort des grandes persécutions et acquiert la reconnaissance publique et politique, le rouge — plus exactement le pourpre — couleur impériale, fait son apparition dans l'habillement du pape, par imitation des pompes impériales, et dans celui des dignitaires ecclésiastiques, sous forme de bandes pourpres, à l'instar du vêtement des notables laïcs. Mais à cette époque, la différenciation entre vêtement civil et vêtement liturgique était encore peu tranchée. [1]. Grégoire de Tours[2] décrit une cérémonie où « les prêtres et les diacres revêtus de blanc étaient en grand nombre. » Fortunat, au milieu du VIe siècle, représente saint Germain, évêque de Paris, et tout son clergé, revêtu de blanc[3]. Isidore de Séville dit que la chasuble, comme la dalmatique, étaient blanches, ornées de laticlaves de pourpre, c’est-à-dire de bandes de couleur rouge[4].

Jusqu'au IIIe siècle , les Églises d'Orient et d'Occident n'utilisent que le rouge et le blanc. On a le témoignage de Siméon[5], évêque de Thessalonique et de Démétrius[6], évêque de Bulgarie, contemporain du pape Innocent III (vers 1200). Le blanc marque alors la pureté de l'Agneau sans tache, et le rouge son sacrifice. Le blanc sert aux solennités et aux jours ordinaires. Le rouge, couleur de pourpre, est utilisé aux jours de jeûne et aux offices des morts[7]. On voit cependant au Ve siècle Acatius, patriarche de Constantinople, se vêtir de noir en signe de deuil pour marquer son affliction à la promulgation de l'édit de l'empereur Basiliscus contre le concile de Calcédoine.

Dans l'Église latine, dans la seconde moitié du XIe siècle, Yves de Chartres mentionne, en plus du blanc et du rouge, la couleur bleu céleste, dont se servent les évêques qui, ainsi, pensent au ciel[8]. Pour l'Église de Rome, c'est sous le pontificat d'Innocent III (1160-1216) que des couleurs liturgiques sont attribuées à des jours fixes selon une signification correspondante ; il se contente en réalité de commenter les usages de son temps. Les couleurs sont alors au nombre de quatre : blanc pour les jours de fête; rouge pour la Pentecôte et les fêtes des martyrs; noir pour les jours de pénitence et les messes des morts; vert pour les jours ordinaires[9]. On constate l'absence du violet, pourtant déjà attesté pour le dimanche de Laetare et la fête des saints Innocents.

Durand de Mende[10] atteste une grande diversité dans l'usage des couleurs liturgiques à la fin du XIIIe siècle. Lui aussi désigne quatre couleurs dominantes (blanc, rouge, noir, vert) auxquelles il ajoute le violet et le jaune, propres à Rome. Mais il s'agit là de couleurs dominantes auxquelles il précise que se rapportent d'autres teintes associées : au rouge l'écarlate ("coccineus"), au noir le violet, au blanc le lin fin ("byssinus"), au vert le jaune ou safran ("croceus"). En outre, il distingue entre violet et violet pâle propre vigiles jeûnées.

Il est un témoin précieux des usages romains qu'il a pu constater au cours de son service auprès de la Curie :

  • BLANC :

Fêtes de la Vierge, des vierges non martyres et des confesseurs

De Noël à l'octave de l'Epiphanie

Chandeleur

Jeudi-Saint

Pâques (de la messe du Samedi-Saint jusqu'à l'octave de l'Ascension)

Ascension

Dédicace des églises

Fêtes de l'invention et de l'exaltation de la Croix : en certains lieux

Saint Jean évangéliste

Conversion de saint Paul

Chaire de saint Pierre

Nativité de saint Jean-Baptiste

Toussaint : Rome et en certains lieux

  • ROUGE :

Apôtres, Evangélistes, Martyrs (sauf saints Innocents)

Fêtes de la Croix : en certains lieux

Saints Innocents : en certains lieux et à Rome (pour le jour de l'octave)

Toussaint : certains lieux (sauf Rome)

De la vigile de la Pentecôte jusqu'au samedi dans l'octave inclus.

  • NOIR :

Avent

Saints Innocents : en certains lieux

Septuagésime au Samedi-Saint : sauf à Rome

Vendredi-Saint

dimanche Laetare : par le Pape.

Rogations : sauf à Rome

jours de pénitence

processions pénitentielles du Pape

messes des défunts

  • VERT :

Entre l'octave de l'Epiphanie et la Septuagésime; entre la Pentecôte et l'Avent.

  • VIOLET :

Guillaume Durant note que le violet peut être utilisé en remplacement du noir; ce violet est "pâle et quasi livide".

de l'Avent jusqu'à la messe de la vigile de la Nativité inclusivement : Rome

de la Septuagésime au Mercredi-Saint : Rome

Vigile pascale (sauf bénédiction du cierge pascal et messe qui sont en blanc): Rome

Quatre-Temps de septembre et les vigiles des saints jeûnées,

Rogations : Rome

saint Marc : Rome

procession de la Chandeleur (2 février): Rome

procession des Rameaux: Rome (ailleurs en blanc);

saints Innocents : Rome, sauf le jour octave qui est en rouge.

Cette liste a valeur de repère pour les usages de la fin du XIIIe siècle.

Au milieu du XIVe siècle, l'ordo missae de Rome suit encore pratiquement à la lettre cette disposition en fixant selon l'ordre ci-dessus l'usage de cinq couleurs : le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir, en précisant que celui-ci est équivalent au violet qui peut être utilisé à la place du noir.

Par la suite, une grande variété de coutumes demeure. Les exemples sont nombreux: on peut citer les Églises de Paris, Lyon, Arras ou Cambrai qui utilisent le rouge à la fête de la Toussaint en raison du grand nombre de martyrs parmi les saints alors que Rome utilise le blanc, couleur de ceux qui sont auprès du trône de Dieu dans l'Apocalypse de saint Jean. Pour la fête du Saint Sacrement, Rome utilise traditionnellement le blanc, couleur de la pureté de la victime, quand Paris, Cambrai, Toul et bien d'autres utilisent le rouge en raison de l'effusion du sang du Christ. Aux dimanches après la Pentecôte, Rome emploie le vert, et Paris prend le rouge pour faire suite à cette fête et rappeler les langues de feu qui se sont posées sur les Apôtres.

[modifier] Rite romain

[modifier] Du concile de Trente à Vatican II

Sur ce point comme sur tant d'autres, les codifications liturgiques qui ont suivi le concile de Trente marquent une volonté d'uniformisation sans précédent des couleurs liturgiques. Cinq couleurs liturgiques sont désormais prescrites, chacune ayant sa signification propre, liée au temps liturgique ou à la fête célébrée :

Le rite romain admet aussi, par concession à certaines coutumes :

  • le drap d'or[11], qui peut remplacer le blanc, le rouge et le vert,
  • le drap d'argent[12] qui peut remplacer le blanc.
  • le bleu, qui est, en vertu d'un indult, utilisé dans certains diocèses d'Espagne et d'Amérique latine pour la fête de l'Immaculée Conception[13]. C'est un abus de l'utiliser ailleurs, notamment pour d'autres fêtes mariales.
  • le jaune, qui pouvait jadis, en vertu d'un indult apostolique, remplacer toutes les couleurs, sauf le noir, dans certains territoires de mission[14].

D'autres couleurs se rencontrent encore exceptionnellement en certains lieux, notamment lorsque la signification symbolique des couleurs romaines étaient en contradiction choquante avec les canons culturels de civilisations non occidentales. [15]

En l'absence d'une autorisation romaine, aucune autre couleur n'était admise dans le rite romain[16].

[modifier] Prescriptions actuelles du missel romain pour la forme ordinaire de la messe

Le rite romain dit de Paul VI ou ordinaire conserve dans l'ensemble l'usage reçu[17]; Les différences avec les règles fixées par le pape Pie V sont peu nombreuses :

En plus de son utilisation traditionnelle, le rouge est désormais employé pour le dimanche des Rameaux, et le Vendredi-Saint; on peut l'utiliser à la place du blanc pour la célébration du sacrement de Confirmation.

Le violet devient la couleur du deuil et des funérailles, l'usage du noir devenant facultatif.

Le rose n'a été introduit dans les rubriques romaines qu'en 1960, dans le paragraphe consacré à la couleur violette[18]. Il est réservé au troisième dimanche de l'Avent (dimanche de Gaudete : Réjouissez-vous !) et au quatrième dimanche de carême (dimanche de Laetare : Exultez de joie !), en signe de pause au milieu du temps de pénitence pour laisser entrevoir la joie qui se prépare (Noël ou Pâques). Certaines coutumes locales font également revêtir le rose pour la messe de la veille de Noël le 24 décembre. Le rose n'a acquis le statut de couleur liturgique autonome qu'à la période moderne, à partir d'usages locaux qui restent à identifier, en tant qu'il est une nuance du violet atténué. Au Moyen-Âge, on utilisait parfois un "violet pâle" pour les vigiles jeûnées (Guillaume Durant).[19].

Aux jours plus solennels, on peut employer des vêtements sacrés festifs ou particulièrement nobles, même s'ils ne sont pas de la couleur du jour.[20]. Cette possibilité prend acte de particularismes locaux, en usage bien avant la réforme liturgique et conservés depuis.

Il est enfin prévu que les Conférences des Évêques peuvent, en ce qui concerne les couleurs liturgiques, déterminer et proposer au Siège apostolique des adaptations qui correspondent aux besoins et au génie des peuples[21].

[modifier] Messe papale

Jusqu'aux réformes qui ont suivi le concile Vatican II, la messe célébrée pontificalement par le pape, suivait des rites particuliers. Cette messe papale ne connaissait que deux couleurs liturgiques :

Les funérailles du pape Jean-Paul II
Les funérailles du pape Jean-Paul II

Le blanc, pour les solennités et les jours ordinaires; et le rouge, pour les temps de pénitence et les offices des défunts.

Au Moyen Âge, le pape revêtait également des ornements noirs pour le dimanche Laetare et pour certaines processions où il cheminait pieds nus (Guillaume Durant).

Actuellement, Le rite de la messe papale n'est plus utilisé. Le rouge et le blanc ne sont plus les seules couleurs portées par le pape lorqu'il célèbre pontificalement à Rome. Il utilise les mêmes couleurs liturgiques que les autres évêques de rite romain. En outre, le blanc est fréquemment remplacé par un tissu léger imitant le drap d’or, mais cela correspond à des usages coutumiers récents et non plus à des prescriptions rituelles authentiques[22].

Le rouge reste encore la couleur des funérailles pour le Souverain Pontife et les Cardinaux de la Sainte Eglise Romaine. Néanmoins, Benoît XVI a revêtu des ornements violets lors du suffrage pour son prédecesseur, sur la place Saint-Pierre, le 2 avril 2007.

[modifier] Autres rites latins

Les autres liturgies latines, fort nombreuses jusqu'à la fin du XIXe siècle, notamment en France (cf. Les liturgies néo-gallicanes), avaient leurs propres interprétations du symbolisme des couleurs, parfois fort différentes de l'usage romain.

On notera par exemple à Lyon l'usage, aux féries de Carême, du cendré. Paris employait également des ornements de cette couleur pendant tout le carême et leur substituait des ornements bruns ou noirs à orfrois rouges à partir du premier dimanche de la Passion, voir Couleurs liturgiques en rite parisien.

[modifier] Rites orientaux

[modifier] Liturgie grecque

À l'origine, chez les Byzantins, les vêtements liturgiques sont de trois couleurs. Le noir sert pour les Présanctifiés, le rouge pour le Carême et pour les cérémonies funèbres, le blanc pour toutes les autres circonstances.

Bien que les couleurs des vêtements liturgiques ont toujours une signification dans les Églises orientales, il y a peu de règles rigoureuses en ce domaine. On peut voir les prêtres concélébrant la divine liturgie avec des ornements de couleurs différentes. Tous les vêtements devraient régulièrement être de la même étoffe et de la même couleur, mais pratiquement on ne tient plus compte de cette règle. Cependant on évite dans le choix des couleurs celles dont l'assemblage choquerait par ses tons criards.

Au niveau des Églises locales, on trouve quelques usages communs : souvent, le blanc (ou le doré) est utilisé pour Pâques et le temps pascal, le bleu pour les fêtes de la Theotokos (la Mère de Dieu), le noir ou le rouge sombre pour les Présanctifiés et le Grand Carême, le vert pour la Pentecôte, le rouge et le blanc pour les messes des morts. Mais l’usage varie beaucoup.

[modifier] Liturgie en slavon

Les Églises russes ont des usages plus codifiés :

le rouge est employé maintenant pour Pâques, le bleu pour les fêtes de la Mère de Dieu; le vert pour certaines fêtes comme l'Épiphanie et la Pentecôte;

Le Samedi Saint, dans les églises russes, il est d'usage pour les officiants de changer d'ornements entre l'épître et l'évangile afin de symboliser, par le passage d'une couleur sombre à une couleur claire ou brillante, le passage du deuil à la joie, à la suite des myrophores (les femmes qui vont au tombeau du Christ au matin de Pâques) recevant l'annonce de la Résurrection.

[modifier] La liturgie luthérienne

Pour les luthériens, la liturgie est centrée sur la doctrine biblique et riche des sacrements. Pour le culte, l'officiant porte des vêtements liturgiques attestant qu'il agit non en son nom personnel, mais à la demande et au nom du Seigneur.

A chaque temps correspond une couleur liturgique : le blanc pour les fêtes du Christ, le rouge pour les autres jours de fête, le violet pour les temps de préparation et de repentance, le noir pour le deuil et le vert pour les dimanches ordinaires.

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Sur ces questions, on peut consulter P. LEBRUN, Explication des prières et des cérémonies de la messe, Paris, 1716 dont l'information historique doit évidemment être critiquée avec attention ; voir plutôt, pour une analyse historique de la symbolique des couleurs paramentiques romaines, A. Paravicini-Bagliani, Le corps du Pape, Paris, 1997, p. 100 et suivantes
  2. De Gloria Confess. c.20
  3. Fortunat, 1.2, c.10 : Sed et hi bene vestibus albent
  4. Isidore, Orig. I, 19, c.22 : Tunica sacerdotalis candida cum clavis ex purpura
  5. De sacramentis quaestione 71
  6. Euchologe des Grecs
  7. Le noir à orfrois rouges restera d'ailleurs la couleur de la passion et du deuil dans nombre de liturgies neo-gallicanes, fortement imprégnées des rites orientaux, ainsi que dans certaines Églises d'Allemagne et de Flandre.
  8. Yves de Chartres, De rebus Ecclesiae sermo in Synodo : Cuius color caeli serenitatem imitatur ut per hoc intelligatur quia pontifex plus debet de coelestibus cogitare quam de terrenis
  9. Joseph-André JUNGMANN, Missarum solemnia, explication génétique de la messe romaine, 1951
  10. Guillaume Durand, Rational des divins offices 1286
  11. Décrets de la sacrée congrégation des rites, n.3145; 3191 ad 4; 3646 ad 2.
  12. Décret de la sacrée congrégation des rites, n.3646 ad 3.
  13. Manuel de liturgie, Louis STERCKY, XVIIe édition, p. 78, note (1)
  14. Manuel de liturgie, Louis STERCKY, XVIIe édition, p. 81, note (1)
  15. Rubricae generales breviarii et missalis, n° 117 § 2 (motu proprio Rubricarum instructum du 4 février 1961)
  16. Décrets de la sacrée congrégation des rites, n.2704 ad 4; 2788 ad 2; 2986 ad 5.
  17. Présentation Générale du Missel Romain au n° 308 (altera typica) ou au n° 346 (tertia typica)
  18. Rubricae generales breviarii et missalis, n° 131 in motu proprio Rubricarum instructum du 4 février 1961
  19. Selon Xavier Barbier de Montault, Traité pratique de l'ameublement et de la décoration des églises selon les règles canoniques et les traditions romaines, 1877-1878, p. ? : l'origine de cet usage serait la coutume du dimanche de Laetare où le pape bénissait la rose d'or qu'il envoyait à l'un ou à l'autre des princes chrétiens. L'usage de cette couleur aurait ensuite été étendu au dimanche de Gaudete qui offre certaines analogies liturgiques avec celui de Laetare. Mais c'est là une hypothèse peu vraisemblable. Au XIIIe siècle, le pape revêtait des ornements noirs pour la cérémonie de la rose d'or (Guillaume Durant). L'Ordo romanus XIV qualifie bien le IVe dimanche de Carême de « Dominica de rosea », mais la couleur rose se dit en latin rosaceus ou roseus. Enfin, la rose d'or n'était pas de couleur rose puisqu'elle était en or.
  20. Présentation Générale du Missel Romain, n° 309 in editio typica tertia
    Présentation Générale du Missel Romain, n° 346g in editio typica tertia
  21. Présentation Générale du Missel Romain au n° 346 §2 (editio typica tertia)
  22. Par exemple : Messe de canonisation célébrée par Benoît XVI le 15 octobre 2006 en ornements verts sur la place Saint-Pierre ; Messe du IVe dimanche du Carême, le 26 mars 2006 célébrée par Benoît XVI dans la paroisse romaine « Dio padre misericordioso » en ornements roses ; Messe de la station in capite ieiunii Quadragesimae présidée à la Basilique de Sainte-Sabine par Benoît XVI les 1er mars 2006 et 21 février 2007 en ornements violets, etc.

[modifier] Articles connexes

Couleurs liturgiques en rite parisien

[modifier] Lien externe


Les rites catholiques latins
Les rites catholiques latins

Rites liturgiques en vigueur

Rite romain
Rite tridentin
Rite mozarabe
Rite ambrosien
Rite de Braga
Rite dominicain
Rite cartusien

Rites liturgiques historiques

Rite gallican
Rite celtique
Rite lyonnais
Rite prémontré
Rite de Sarum
Rite cistercien
Rite carmélite

Livres liturgiques

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Évangéliaire , Épistolier
Collectaire , Antiphonaire
Graduel , Martyrologes
Rituel romain , Psautier
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