Apocalypse

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Apocalypse
Couverture de la Bible de St Paul fuori le Mura.
Couverture de la Bible de St Paul fuori le Mura.

L’Apocalypse est le dernier livre de la Bible chrétienne.

Étymologiquement, Apocalypse est la transcription d’un terme grec (ἀποκάλυψις, apokalupsis) qui lui-même traduit l’hébreu nigla lequel signifie mise à nu, enlèvement du voile ou révélation. Le livre commence en effet par les mots « Révélation de Jésus-Christ » (Ap 1,1). C'est en ce sens que le texte présentera la personne de Jésus-Christ à son retour sur terre et les événements l'entourant.

Le livre prophétise aussi bien sur ce qui est arrivé, sur ce qui arrive, que sur ce qui doit arriver plus tard : « Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite » (Apocalypse chapitre 1, verset 19).

Sommaire

[modifier] Le genre littéraire

Si l’Apocalypse de Jean est généralement la seule apocalypse reconnue dans le Nouveau Testament, l'apocalyptique fut un genre littéraire particulièrement développé dans l'Ancien Testament, dans le livre de Daniel notamment. Pour ceux qui les reconnaissent, on peut aussi le comparer aux écrits pseudépigraphes [réf. nécessaire] ou aux livres apocryphes du Nouveau Testament : Apocalypse de Pierre, Apocalypse de Baruch, Apocalypse d'Abraham, Apocalypse de Daniel, Apocalypse d'Élie, Apocalypse de Moïse, Apocalypse de Sophonie, Apocalypse de Jacques, Apocalypse de Paul, Apocalypse d'Étienne et même Apocalypse apocryphe de Jean.

[modifier] Eschatologie

Icône de détail Article détaillé : eschatologie chrétienne .

Plusieurs autres textes de la Bible parlent de la fin des temps :

  • Au début du chapitre 24 de l'évangile de Matthieu, Jésus est interrogé sur le moment et les signes de son avènement et de la fin du monde.
  • Le Livre de Daniel, présente lui aussi des prophéties ayant trait à la fin des temps. Plusieurs théologiens protestants dont Charles Auguste Auberlen [1] font le rapprochement.
  • Le prophète Isaïe évoque lui aussi de nouveaux cieux et une nouvelle terre, comme dans les derniers chapitres de l'Apocalypse.
  • Les trompettes sont un thème important de l'eschatologie [2]. Les trompettes de Jericho [3] qui annoncent la conquête de la terre promise par Josué sont parfois mises en parallèle avec les trompettes de l'Apocalypse qui annoncent la seconde venue de Jésus.

[modifier] Canonicité

L'admission de l'Apocalypse dans le canon des livres reçus fut assez difficile.

Certains, comme le prêtre romain Caïus, au début du IIIe siècle, rejetaient l'Apocalypse, car ils la soupçonnaient de favoriser le millénarisme.

L'évêque Denis d'Alexandrie contestait son authenticité johannique pour des raisons stylistiques.

L'Église de Syrie l'ignorait. Ce qui n'empêchait pas saint Athanase, évêque d'Alexandrie, de la reconnaître pleinement dans sa 39e lettre pascale (367).

En Occident, elle fut définitivement acceptée par le décret du pape Damase, en 382, confirmé par les conciles d'Hippone (393) et de Carthage (397), avec tous les autres écrits du Nouveau Testament.

Dans l'Église d'Orient son admission dans le canon sera discutée jusqu'au Xe siècle.

[modifier] Auteur et datation

Le quatrième Ange sonne de la trompette (Apocalypse VIII).
Le quatrième Ange sonne de la trompette (Apocalypse VIII).
  • Dès le deuxième siècle, ou le début du troisième, une large communauté (saint Justin, saint Irénée, le Canon de Muratori, Clément d'Alexandrie, Tertullien) mais aussi la plupart des auteurs ecclésiastiques du monde antique (Tertullien, Hippolyte et Victorius) attribuent ce livre à l'apôtre Jean. C'est également la thèse la plus généralement retenue par les exégètes de notre époque.
    • Ainsi, Irénée et Justin Martyr affirment qu'il est revenu à Éphèse après sa détention à Patmos et qu'il y a vécu jusqu'au début du règne de Trajan, soit l'an 98. Certains pensent que le texte fut écrit en l'an 95, époque où l'empereur Domitien lança de nombreuses persécutions contre les chrétiens. Jean aurait été exilé à Patmos par mesure d'intimidation et aurait écrit ce livre sans aide. En comparaison des autres écrits de Jean (l'évangile selon Jean et les épîtres de Jean) où il aurait été aidé, la pauvreté du style de l'Apocalypse confirmerait cette version. Le style d'écriture reste tout de même proche entre le livre de l'Apocalypse et l'évangile de Jean. C'est en particulier le cas pour le mot sêméion (signe) (Ap 12,1) que l'on retrouve douze fois dans son évangile (Jn 2,11.23; 3,2; 4,48.54; 6,14.30; 7,31; 9,16; 11,47; 12,37 et 20,30). En 397, le concile de Laodicée admit cette hypothèse comme étant la plus vraisemblable.
    • Selon une autre hypothèse, certains commentateurs comme Wetscoot, Lightfoot ou William Salmon, ont pensé que Néron était responsable de l'emprisonnement de Jean dans l'île de Patmos. L'Apocalypse aurait été rédigée pendant son règne et avant la chute de Jérusalem, vers l'an 70. Période que proposaient également Clément d'Alexandrie, Origène et Jérôme.
  • Eusèbe (v.270-v.340) et d'autres Pères attribuaient ce livre à Jean l'Ancien, qui aurait été évêque d'Éphèse à la fin du Ier siècle. D'autres, comme saint Denis d'Alexandrie (milieu du IIIe siècle), contestaient que Jean en soit l'auteur pour des raisons stylistiques. Cette controverse est obscurcie par le fait que, dans ses épîtres, Jean l'apôtre se nomme seulement Jean l'Ancien, ou Jean le presbyte (cf. 2 Jn 1 et 3 Jn 1).

La théologie orthodoxe a pris parti dans ce débat lorsque les moines orthodoxes de Patmos ont solennellement fêté le dix-neuvième centenaire de la rédaction de l'Apocalypse en 1995.

[modifier] Résumé

Vitrail représentant l'Apocalypse dans la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
Vitrail représentant l'Apocalypse dans la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
  • Les chapitres 1–3 contiennent l'introduction du livre et les lettres aux sept Églises d'Asie.
  • Les chapitres 4–5 sont le compte rendu de visions reçues par l'auteur montrant la majesté et la puissance de la justice de Dieu et du Christ.
  • Aux chapitres 6–9, 11, Jean raconte avoir vu un livre scellé de sept sceaux, sceaux représentant mille années de l'histoire temporelle de la terre. Ces chapitres traitent avant tout des événements contenus dans le septième sceau (voir Ap 8–9, 11:1–15).
  • Le chapitre 10 parle d'un livre avalé par Jean.
  • Le chapitre 12 rapporte la vision du mal qui commença dans le ciel lorsque Satan se rebella et fut chassé. La guerre qui commença là-bas continue à faire rage sur la terre.
  • Aux chapitres 13, 17–19, Jean décrit les royaumes terrestres pervers dominés par Satan et leur sort, ainsi que la destruction finale du mal.
  • Les chapitres 14–16 décrivent la justice des saints au milieu du mal, juste avant la seconde venue du Christ.
  • Les chapitres 20–22 décrivent le millénium, la création d'une deuxième terre et la nouvelle Jérusalem.
L'Agneau sur le Mont Sion (Apocalypse XIV).Enluminure sur parchemin
L'Agneau sur le Mont Sion (Apocalypse XIV).Enluminure sur parchemin

[modifier] Plans de l'Apocalypse

On peut distinguer trois plans superposés de l'Apocalypse, qui se combinent sans se contredire:

[modifier] Plan binaire (ou sommaire)

(Selon l'Apocalypse elle-même : cf. Ap 1,19) :

  1. "Le présent", ou les lettres aux sept Églises : Ap 1,1 --- 3,22.
  2. "Ce qui doit arriver plus tard", ou les visions prophétiques : Ap 4,1 --- 22,21

[modifier] Plan ternaire

Ce plan a été proposé par Jean Ferrand. Il partage le texte en trois parties :

  1. Le présent (des Églises) : du chapitre 1, verset 4 au chapitre 3, verset 22
  2. Le passé (de l'humanité), éloigné ou immédiat : du chapitre 4, verset 1 au chapitre 13, verset 18
  3. Le futur, proche ou lointain : du chapitre 14, verset 1 au chapitre 22, verset 5
  4. Le futur lointain:du chapitre 23 ,Verset 6

[modifier] Plan septénaire

Ce plan a été proposé par Alfred Läpple dans son ouvrage L'Apocalypse de Jean[4], d'après les "mots-charnières" qui jalonnent le texte.

      • Prologue : 1,1-3 (Apocalypse)
      • I. Les sept lettres aux sept Églises : 1,4 --- 3,22
  • Adresse : 1,4-8 (Jean aux sept Églises)
  • Vision liminaire : 1,9-20. (Moi, Jean)
  • 1- Lettre à l'Église d'Éphèse : 2,1-7. (à l'ange)
  • 2- Lettre à l'Église de Smyrne : 2,8-11. (à l'ange)
  • 3- Lettre à l'Église de Pergame : 2,12-17. (à l'ange)
  • 4- Lettre à l'Église de Thyatire : 2,18-29. (à l'ange)
  • 5- Lettre à l'Église de Sardes : 3,1-6. (à l'ange)
  • 6- Lettre à l'Église de Philadelphie : 3,7-13. (à l'ange)
  • 7- Lettre à l'Église de Laodicée : 3,14-22. (à l'ange)
      • II. Les sept sceaux : 4,1 --- 8,1
  • Vision liminaire : 4,1 --- 5,14. (Après cela, je vis)
  • 1- Le premier sceau : 6,1-2. (premier)
  • 2- Le deuxième sceau : 6,3-4. (deuxième)
  • 3- Le troisième sceau : 6,5-6. (troisième)
  • 4- Le quatrième sceau : 6,7-8. (quatrième)
  • 5- Le cinquième sceau : 6,9-11. (cinquième)
  • 6- Le sixième sceau : 6,12-17. (sixième)
  • Vision intermédiaire : 7,1-17. (après cela je vis)
  • 7- Le septième sceau : 8,1. (septième)
      • III. Les sept trompettes : 8,2 --- 11,19
  • Vision liminaire : 8,2-5. (Et je vis)
  • 1- La première trompette : 8,6-7. (première)
  • 2- La deuxième trompette : 8,8-9. (deuxième)
  • 3- La troisième trompette : 8,10-11. (troisième)
  • 4- La quatrième trompette : 8,12-13. (quatrième)
  • 5- La cinquième trompette et le 1er malheur : 9,1-12. (cinquième)
  • 6- La sixième trompette et le 2e malheur : 9,13-21. (sixième)
  • Excursus I: Les sept tonnerres : 10,1-7. (et je vis)
  • Excursus II: Le petit livre : 10,8-11. (et la voix)
  • Excursus III: Les deux témoins : 11,1-14. (et il me fut donné)
  • 7- La septième trompette et le 3e malheur : 11,15-19. (septième)
      • IV. Sept visions de la Femme et de son combat avec le Dragon : 12,1 --- 14,20
  • 1- Vision de la Femme : 12,1-2. (Et un grand signe apparut)
  • 2- Vision du Dragon : 12,3-17. (et apparut)
  • 3- Vision de la Bête : 12,18 --- 13,10. (et je vis)
  • 4- Vision de l'autre Bête : 13,11-18. (et je vis)
  • 5- Vision de l'Agneau : 14,1-5. (et je vis)
  • 6- Vision des trois anges : 14,6-13. (et je vis)
  • 7- Vision du Fils de l'homme et la moisson par trois autres anges : 14,14-20. (et je vis)
      • V. Les sept fléaux des sept coupes : 15,1 --- 16,21
  • Vision liminaire : 15,1-8. (Et je vis)
  • 1- La première coupe : 16,1-2. (première)
  • 2- La deuxième coupe : 16,3. (deuxième)
  • 3- La troisième coupe : 16,4-7. (troisième)
  • 4- La quatrième coupe : 16,8-9. (quatrième)
  • 5- La cinquième coupe : 16,10-11. (cinquième)
  • 6- La sixième coupe : 16,12-16. (sixième)
  • 7- La septième coupe : 16,17-21. (septième)
      • VI. Sept tableaux sur le châtiment de Rome : 17,1 --- 19,10
  • 1- Vision de Rome : 17,1-18. (Et je vis)
  • 2- Vision de l'ange annonçant la chute de Rome : 18,1-3. (après cela, je vis)
  • 3- Recommandations au peuple de Dieu dans Rome : 18,4-8. (et j'entendis une autre voix)
  • 4- Lamentations sur Rome : 18,9-19. (et ils pleureront)
  • 5- Allégresse dans le ciel : 18,20. (réjouis-toi)
  • 6- Chute de Rome : 18,21-24. (et il prit)
  • 7- Triomphe au ciel : 19,1-10. (après cela, j'entendis)
      • VII. Sept visions finales de l'avenir : 19,11 --- 22,5
  • 1- Vision du ciel ouvert et du Verbe de Dieu : 19,11-16. (Et je vis)
  • 2- Vision de l'ange exterminateur : 19,17-18. (et je vis)
  • 3- Vision de la Bête et de sa défaite : 19,19-21. (et je vis)
  • 4- Vision du règne de mille ans : 20,1-3. (et je vis)
  • 5- Vision de la 1re résurrection. Le second et dernier combat eschatologique : 20,4-10. (et je vis)
  • 6- Vision du jugement des nations : 20,11-15. (et je vis)
  • 7- Vision de la Jérusalem céleste : 21,1 --- 22,5. (et je vis) (dans les siècles des siècles)
      • Épilogue : 22,6-21
  • Recommandations finales : 22,6-21. (Et il me dit)

N.B. Les mots-charnières ont été indiqués entre (parenthèses), et en italiques.

[modifier] Interprétations

L'Apocalypse est certainement le livre le plus controversé des Écritures, ce qui est dû à la diversité des interprétations, et aux oppositions qu'elles soulèvent.

[modifier] Interprétations générales

Le langage hautement symbolique de ce livre a ouvert la voie à de très nombreuses interprétations, qui diffèrent selon les sensibilités et les époques. Cependant on retrouve en général quatre grands courants.

  • La thèse idéaliste voit l'Apocalypse comme un combat entre les forces du bien et celles du mal. Tout est affaire de symbole. Parmi les adeptes de cette interprétation, on peut noter Clément d'Alexandrie et Origène (IIIe siècle).
  • La thèse prétériste (praeter : avant) considère l'Apocalypse comme un livre d'histoire y retrouvant des événements comparables à ceux survenus durant la guerre de Judée (Ier siècle).
  • La thèse présentiste ou historique fait le rapprochement de l'actualité et des événements décrits dans le texte. On note de nombreux personnages illustres ayant soutenu cette vision, comme Wycliffe, Luther, Joseph Mede ou encore Isaac Newton.
  • La thèse futuriste voit dans ce livre une peinture des événements à venir, une prophétie. Cette dernière conception confère un aspect déroutant aux événements du présent.
  • La thèse mystagogique, la plus permanente dans l'exégèse, qui voit dans ce livre une description de l'Église elle-même, dans sa liturgie, en tant que Jérusalem Célèste. À ce titre, ce qui y est dévoilé correspond aussi aux aspect de l'Église terrestre qui n'est que son reflet en perpétuel devenir (sa liturgie, ses sacrements, ses temps - y compris ses derniers).

Divers commentateurs chrétiens modernes considèrent que les thèses historique et futuriste sont toutes les deux valables. La supposition de départ est que, étant donné que l'Apocalypse traite du jugement du monde, elle ne peut pas être limitée à un regard actuel sur les événements entourant Jean vers le milieu du Ier siècle (temps de Néron). En même temps, il serait exagéré de penser que Jean aurait écrit ce texte uniquement à destination de lecteurs du futur, fût-ce plusieurs siècles dans l'avenir, sans qu'il n'eût d'intérêt pour ses contemporains. Cette approche suppose donc que l'Apocalypse comportait un message à destination de ses contemporains, mais en même temps qu'elle revêtait un caractère prophétique, concernant les «temps de la fin».

[modifier] Millénarisme

Icône de détail Article détaillé : Millénarisme.

Le millenium est le terme employé pour désigner le règne de mille ans de Jésus-Christ sur Terre décrit dans le chapitre 20 de l'Apocalypse. Il existe plusieurs conceptions du millenium, que l'on peut classer globalement en trois catégories.

  • Les prémillénaristes, ou millénaristes conçoivent le millenium littéralement : le règne de 1 000 ans du Messie sur terre. Le retour de Jésus-Christ, qui met fin au règne des deux bêtes et du faux prophète, amène le début du millenium. Selon certains , l' "Église" serait enlevée dans un premier temps, puis accompagnerait la parousie, débutant ainsi le millenium. Après ce millénaire aurait lieu la disparition de la terre devant YHWH et le Jugement dernier.
  • Les postmillénaristes pensent que le retour de Jésus-Christ se fera après les mille ans de règne. Ils assimilent le millenium avec le règne de l'église catholique. Les mille ans, et la première résurrection d'Ap 20,1-6 correspondraient à une victoire provisoire de l'Église du Christ après la chute annoncée de l'empire romain (cf. Ap 18,21). En somme un temps de chrétienté, avant un retour offensif de l'esprit du mal (cf. Ap 20,7). La thèse de Gaston Georgel (Les quatre âges de l'Humanité) s'inscrirait dans cette perspective qui situe le millenium comme étant compris entre l'édit de Milan (phonétiquement 1 000 ans) en 313 et la destruction de l'ordre des Templiers en 1313. Cette thèse basée sur les travaux d'un ecclésiastique, Mgr Decouvoux, fait du millenium l'âge d'or du christianisme, comme en prélude au déchaînement de Satan vers la fin d'un cycle.
  • Les amillénaristes refusent la pensée d'un règne de Jésus-Christ sur Terre. Ils assimilent le millenium au règne éternel (Ch. 21 et 22) et appliquent les prophéties concernant le rétablissement d'Israël à l'Église.

[modifier] Œuvres inspirées par le livre biblique

Tapisserie de l'Apocalypse. Angers
Tapisserie de l'Apocalypse. Angers
Tympan de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, représentant Le Jugement dernier
Tympan de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, représentant Le Jugement dernier

[modifier] Notes et références

  1. L'Apocalypse de Jean et Le Livre de Daniel considérés dans leurs rapports réciproques
  2. [http://www.tagnet.org/cyberspace/Lessons/Fut-039/dem1-039.html Introduction aux Sept Trompettes]
  3. Les remparts de Jéricho s'effondrent
  4. Alfred Läpple, L'Apocalypse de Jean, 1970, Éditions du Cerf
  5. Un doute subsiste en ce qui concerne l'épigraphe: "GISLEBERTVS HOC FECIT" située au milieu du tympan. Voir: Pierre Alain Mariaux, « Quelques hypothèses à propos de l’artiste roman », Médiévales, n° 44, Paris, PUV, printemps 2003, p. 199-214.
s:

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[modifier] Bibliographie

  • John H.Alexander, L'Apocalypse verset par verset, La Maison de la Bible, Genève-Paris, 9e édition 2001.
  • William Hendricksen, Plus que vainqueurs : commentaire sur l'Apocalypse, Ed. Grâce et vérité, Mulhouse, 1987.
  • Hans Urs von Balthazar, L’Apocalypse, Editions du Serviteur, 2000 (Court et dense commentaire).
  • E. Delebecque, L’Apocalypse de saint Jean, éd. Mame, 1992. (Commentaire grammatical et philologique).
  • E. Cothenet, Le Message de l’Apocalypse, éd. Mame/Plon, 1995
  • Y. Saout, Je n’ai pas écrit l’Apocalypse pour vous faire peur, éd. Bayard, 2000.
  • E. Bernard Allo, Saint Jean, L'Apocalypse, éd. Large, 1933.
  • A. Läpple, L'Apocalypse de Jean, éd. Cerf, 1970.
  • Gaston Georgel, Les quatre âges de l'Humanité.
  • Rudolf Steiner, L'Apocalypse de Jean, éd. Triades, 2005. (Présentation selon une autre perspective que la tradition des églises chrétiennes)
  • Pierre Prigent, L'Apocalypse de saint Jean, éd. Labor et Fides, 2000.
  • Alain Decaux, La révolution de la croix. Néron et les chrétiens.
  • Georges Bordonove, Les quatre cavaliers, Julliard 1962
  • Ch. Brütsch, "La clarté de l'Apocalypse" Commentaires bibliques, Labor et Fides, Genève,1966.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes