Cogito ergo sum

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Cogito ergo sum signifie « je pense, donc je suis » en latin. Cette expression résume une position philosophique de Descartes, esquissée dans le Discours de la méthode (1637), puis développée dans les Méditations sur la philosophie première (1641).

L'expression est fréquemment employée sous une forme raccourcie : cogito (ce qui omet l'expression « je suis »). Le verbe conjugué est devenu un substantif masculin et un mot couramment employé (on dit : « le cogito »).

Sommaire

[modifier] Le cogito ergo sum à l'époque de Descartes

[modifier] Exposé du concept

Le cogito est exposé dans les principes de la philosophie (première partie, article 7) (1644) :

« Ac proinde haec cognitio, ego cogito, ergo sum, est omnium prima & certissima, quae cuilibet ordine philosophanti occurrat. »
(« Cette pensée, je pense, donc je suis, est la première et la plus certaine qui se présente à celui qui conduit ses pensées par ordre. »)
Icône de détail Article détaillé : René Descartes.
« Prêtez-moi seulement votre attention ; je vais vous conduire plus loin que vous ne pensez. En effet, c’est de ce doute universel que, comme d’un point fixe et immuable, j’ai résolu de dériver la connaissance de Dieu, de vous-même, et de tout ce que renferme le monde. » (Recherche de la vérité par les lumières naturelles)

Cette formule ne peut être correctement interprétée que si on la restitue dans son contexte historique, et si on pense à l'œuvre mathématique, physique, et philosophique qui a précédé sa formulation.

[modifier] Contexte historique

Nous sommes dans le contexte des conséquences de l'affaire Galilée (1633).

Malgré une position initialement plutôt conciliante de l'Église sur la théorie cosmologique de l'héliocentrisme qui apparaissait à cette époque (voir équivalence des hypothèses), Giordano Bruno fut condamné (1600), puis les ouvrages favorables à l'héliocentrisme furent interdits (1616). Galilée fut condamné par l'Inquisition en 1633 pour son ouvrage le Système du Monde. En effet, les thèses héliocentriques contredisaient certains passages cosmologiques de la Bible pris à la lettre. C'est une des raisons pour lesquelles l'Église a interdit la thèse de l'héliocentrisme et condamné Galilée (voir sur ce point cosmologie religieuse, aspects historiques, et les leçons qui en ont été tirées). Urbain VIII, ami de Galilée, commua immédiatement la peine en assignation à résidence.

Icône de détail Article détaillé : Galileo Galilei.
Icône de détail Article détaillé : Révolution copernicienne.

Descartes, initialement formé à l'école scolastique, s'est opposé à cette école sur le plan de la démarche scientifique. En effet, la démonstration, par l'observation et le raisonnement, du mouvement des planètes (Copernic, lois de Kepler, Galilée...) contredisait le point de vue de la scolastique, qui ne souhaitait pas évoluer vers des théories purement héliocentriques. En 1632, Descartes avait écrit un Traité du monde et de la lumière. Lorsqu'en 1634 il reçut de son ami Beeckman le livre qui avait entraîné la condamnation de Galilée, Descartes préféra par prudence suspendre la publication de son traité, qui ne parut qu'après sa mort en 1664.

Descartes avait fait jusque là une carrière de mathématicien et de physicien. Le procès de Galilée le poussa à donner une orientation philosophique à sa carrière. Pensant que Galilée avait manqué de méthode, Descartes voulut transmettre une méthode philosophique.

[modifier] Le cogito ergo sum dans la philosophie de Descartes

Descartes, qui était partie prenante des recherches scientifiques de l'époque, chercha à laisser à la postérité une méthode scientifique, basée sur le doute systématique, afin de conduire à la recherche de vérités.

Les principes correspondants sont exposés dans trois ouvrages :

(pour les autres ouvrages, voir Descartes).

L'expression « je pense, donc je suis » apparaît dans le Discours de la méthode (quatrième partie) et dans Les Principes de la philosophie (numéros 7 et 10).

Malgré sa pratique d'un doute radical, Descartes se distingue des sceptiques. Chez les sceptiques, le doute est subi. Il consiste en une suspension définitive du jugement, car on ne peut jamais être sûr d'atteindre la vérité. Il ne faut pas confondre ce doute avec le doute méthodique de Descartes, qui est provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité. Le XVIe siècle est une époque d'enrichissement de la pensée. De nombreuses découvertes viennent détruire l'unité politique, religieuse... de l'Europe. L'homme est donc perdu dans un monde incertain où rien n'est sûr sauf l'erreur. Mais pour Descartes, l'homme ne peut renoncer à « l'assurance du jugement ». Le scepticisme n'est pas une attitude viable. Son doute méthodique est donc un doute volontaire et actif, qui a pour but d'atteindre une certitude, sur laquelle pourra être reconstruit un monde sûr et certain.

Dans le Discours de la méthode, il s'agit d'un doute méthodique. Le fait de penser introduit une méthode.

C’est sur le sujet pensant que se fondent désormais la connaissance, la morale et le droit. Être sujet, c’est rendre raison des choses et de soi-même, c’est s’affirmer comme être humain libre et responsable.

Descartes en vient à vouloir prouver l'existence de Dieu, par le seul fait qu'il parvient à penser son existence. On lit en effet des développements importants dans les Méditations métaphysiques dans ce sens (Méditation troisième : de Dieu qu'il existe, Méditation cinquième : de l'essence des choses matérielles, et derechef de Dieu, qu'il existe).

Icône de détail Article détaillé : Méditations métaphysiques.
Icône de détail Article détaillé : René Descartes.

[modifier] Portée du cogito ergo sum

Le cogito, ergo sum développé dans ces trois œuvres a donc une portée considérable. Descartes affirme qu'il est un être pensant, et pose la question de l'existence de Dieu, affirmant qu'il existe.

Certains parlent d'un doute hyperbolique : Descartes, poursuivant ses idées déjà exposées dans les règles pour la direction de l'esprit, cherche à fonder un principe premier, fondement de toute connaissance. Il s'agit du fait de penser : cogito ergo sum, je pense, donc je suis.

Ce faisant, ce principe devient une certitude qui se substitue à la conception de cause première qui était celle de la scolastique, et qui résultait de la réconciliation entre le christianisme et la philosophie d'Aristote, faite par Thomas d'Aquin dans la Somme théologique.

Ce principe fonde une nouvelle morale (les Principes de la philosophie).

Kant a montré qu'un tel raisonnement (argument ontologique) s'assimile à un paralogisme, c'est-à-dire à un raisonnement fallacieux énoncé de bonne foi.

Sur la question de la philosophie de Descartes par rapport au rationalisme :

Icône de détail Article détaillé : René Descartes.
Icône de détail Article détaillé : Cartésianisme.

[modifier] Postérité du cogito ergo sum de Descartes

[modifier] Un principe à inscrire dans son contexte

Le contexte du XVIIe siècle est celui d'un questionnement sur la structure physique du monde, avec la controverse ptoléméo-copernicienne et la condamnation du dialogue sur les deux grands systèmes du monde de Galilée (1633). En 1623, l'année même où Descartes fit son pèlerinage à Loreto, Marin Mersenne publiait Questions sur la Genèse, qui, plus qu'un véritable traité sur la Genèse, était une critique de la Kabbale chrétienne et de Pic de la Mirandole[1]. Précisément, Descartes connut Mersenne à partir de 1637. Il échangea une correspondance avec lui, dans le cadre des réseaux de scientifiques de cette époque. En 1641, c'est à Mersenne que Descartes demanda de recueillir les objections sur les Méditations métaphysiques.

Il faut peut-être aussi signaler que Descartes lui-même a cherché à révoquer cette expression. Il a en effet bien saisi qu'elle mettait trop en avant une certaine forme logique qui pourrait être mal interprétée. Or il se méfiait de la logique, qu'il tenait pour un raisonnement automatique, qui ne prenait plus en compte le sujet et son intuition. En effet, pour Descartes (au moins à partir des Méditations métaphysiques), mon existence ne se déduit pas, elle s'intuitionne. À l'expression cogito ergo sum, il a donc fini par préférer : ego sum, ego existo[2] (je suis, j'existe).

La postérité a souvent retenu la formule : cogito ergo sum (« je pense donc je suis ») contenue dans le Discours de la méthode (1637), détachée de son contexte.

Le Discours de la méthode, facilement lisible, parce qu'écrit en français, a véhiculé le concept du cogito au XVIIIe siècle, puis l'enseignement en France l'a popularisé.

Les successeurs de Descartes s'imaginèrent quelquefois qu'il suffisait de penser scientifiquement pour aboutir à la certitude.

[modifier] Une métaphysique oubliée ?

La postérité oublia probablement les développements philosophiques contenus dans les Méditations métaphysiques. Descartes employa le concept du cogito, non seulement sur le plan de la méthode scientifique (Discours de la méthode), mais il en donna une formulation à caractère métaphysique : dans les méditations métaphysiques, la place principale est donnée au sujet pensant.

Beaucoup de philosophes au XIXe siècle se sont prétendus les successeurs de Descartes, alors qu'ils niaient toute valeur à la métaphysique.

Icône de détail Article détaillé : Idéologie.

En fait, Descartes avait une conception de la métaphysique différente de celle de l'école scolastique, qui prenait Aristote pour référence, dans la tradition de Saint-Thomas d'Aquin.

Aristote retenait la théorie du géocentrisme de Ptolémée, d'où la divergence d'opinion.

On lit en effet dans les principes de la philosophie :

« Ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la mécanique et la morale, j’entends la plus haute et la plus parfaite morale, qui, présupposant une entière connaissance des autres sciences, est le dernier degré de la sagesse. Or comme ce n’est pas des racines, ni du tronc des arbres, qu’on cueille les fruits, mais seulement des extrémités de leurs branches, ainsi la principale utilité de la philosophie dépend de celles de ses parties qu’on ne peut apprendre que les dernières. »

On voit que, contrairement à l'enseignement de l'époque, qui s'appuyait sur une réconciliation entre la Bible et la philosophie d'Aristote (école scolastique), Descartes ne met pas la métaphysique et la morale sur le même plan. On considérait en effet, sur la base de l'œuvre d'Aristote, que la philosophie comprenait trois grandes branches : la logique, la métaphysique, et l'éthique.

[modifier] Kant

Kant s'est intéressé au concept du cogito de Descartes, en particulier dans la Critique de la raison pure. Kant montre les illusions de la raison lorsqu'elle prétend connaître les noumènes (Dieu, la liberté, l'âme). La raison « pense » par principes et lorsque l'application des principes se fait hors de l'expérience, c'est-à-dire dans le champ des noumènes (par opposition aux phénomènes), cela risque de se manifester par des antinomies, des paralogismes, etc. Kant critique ainsi l'application qui peut être faite du cogito de Descartes, et le risque que certaines applications entraînent des raisonnements fallacieux.

[modifier] Auguste Comte

Auguste Comte ne reprend pas explicitement ce principe de Descartes. Il y a chez lui une recherche sur la causalité, prise en termes purement scientifiques et rationalistes.

Comte prend les causes et les effets. Comme Descartes, Comte rejette les causes premières, mais il va plus loin : il n'y a plus de principe premier. Il n'emploie plus le terme de métaphysique, il estime cette branche de la philosophie comme dépassée, l'humanité passant à un stade positif. Il la remplace par la sociologie comme fondement des sciences.

On retrouve chez Comte l'idée de subjectivité.

En athée, Auguste Comte ignore la métaphysique. Il s'éloigne donc de Descartes sur ce point, même s'il prétend être son successeur.

Icône de détail Article détaillé : Auguste Comte.
Icône de détail Article détaillé : Positivisme.

[modifier] Nietzsche, structuralistes

Certaines traditions philosophiques critiquent sévèrement cette notion, en général pour la dériver elle-même de structures qui la précèdent.

Par exemple, Nietzsche ou les structuralistes dénoncent le cogito comme une illusion historiquement constituée, et en aucun cas comme un invariant universel.

[modifier] Husserl

Edmund Husserl emprunte à Descartes ce concept en cherchant à son tour un principe absolu pour la phénoménologie comme science rigoureuse. Mais il rejette la réification (Quid enim sum ? Res cogitans.) immédiate que Descartes induit immédiatement dans les Mediationes.

[modifier] Cogito ergo sum et concepts philosophiques

[modifier] Concepts philosophiques apparentés

On utilise parfois également les termes de :

  • cogitatio : l'acte de penser ;
  • cogitatum : l'objet d'une pensée ;
  • (res) cogitans : le pensant, la chose pensante (ce qui désigne souvent l'âme).

[modifier] Le sujet

La philosophie de Descartes reste très axée sur le sujet (je pense), sur le raisonnement, sans exclure l'existence de Dieu, mais il s'agit d'un dieu plutôt subjectif et abstrait : Pascal disait que la philosophie de Descartes menait tout droit au déisme.

La psychanalyse moderne, Carl Gustav Jung en particulier, montre que nous pouvons nous situer dans des situations de sujet à objet, ou bien de sujet à sujet. Descartes se place dans une situation de sujet à objet, dans laquelle l'objet est la connaissance scientifique, sur laquelle il n'a pas le même point de vue que ses contemporains.

La philosophie de Descartes est très analytique. Elle peut conduire à un manque de vision globale si l'analyse est biaisée, en particulier par le fait que le sujet peut sous-estimer le point de vue d'autrui.

Blaise Pascal, quelques années après Descartes, adoptera un point de vue relativement différent :

« Toutes choses étant causées et causantes,… et toutes s’entraînant par un lien naturel et insensible, qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties. »

[modifier] Cause première, causalité

L'expression « trop cartésien » est souvent employée en France pour désigner un mode de pensée qui est sans doute trop analytique, et manque de vision d'ensemble et d'intuition.

Le cogito, mal compris, peut conduire à un mode de pensée exclusivement déductif, et non inductif.

Descartes déduit de l'intuition des principes premiers, et laisse de côté la cause première de la philosophie scolastique.

Quand Descartes affirme que la philosophie est comparable à un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique, et les branches la médecine, la mécanique et la morale (degré supérieur de la sagesse), il semble mélanger des branches de la philosophie (Métaphysique, Éthique ou morale) et des branches de la science.

Descartes emploie le mot « morale » (étymologie latine), au lieu du mot éthique (étymologie grecque). Le mot morale aurait aujourd'hui une connotation plutôt individuelle, bien que tous les philosophes ne soient pas toujours d'accord sur ce point.

Étant donné le contexte de changement de représentation du monde dans lequel s'est constitué le cogito, on peut se demander si cette philosophie très subjective résistera à un nouveau changement de conception du monde (voir épistémè).

[modifier] Cause finale

La question de la finalité n'était peut-être pas la première préoccupation de Descartes, qui avait plutôt le souci d'une explication scientifique en cherchant les « lois » qui régissent les phénomènes physiques (lois de Kepler, optique…) par le raisonnement et l'expérience.

[modifier] Cogito et substance

Dans plusieurs de ses œuvres, et surtout à partir des Méditations métaphysiques, Descartes emploie l'expression « substance intelligente », ou « substance pensante », par opposition à la substance corporelle (la matière), faisant référence au concept aristotélicien de substance repris dans la scolastique (Thomas d'Aquin). Toutefois, cette question ne fut vraiment examinée par Descartes que dans les Principes de la philosophie (1644).

Descartes pense en effet le sujet comme substance, mais essentiellement comme « substance pensante », par opposition à la « substance matérielle » (le corps et le monde). Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l’existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »). Dès lors, la désignation de sujet est réservée à l’être pensant seul, par opposition aux êtres qu’il connaît (les objets). Ce faisant, Descartes oppose la substance pensante, non étendue, et la substance corporelle, étendue, il élabore un dualisme de substance.

Sur ce point, les positions de Descartes ne furent pas toujours comprises par ses contemporains, en particulier par Leibniz (voir Substance).

En 1998, le pape Jean-Paul II publiait une encyclique, dans laquelle il déclarait :

« Je désire seulement déclarer que la réalité et la vérité transcendent le factuel et l'empirique, et je souhaite affirmer la capacité que possède l'homme de connaître cette dimension transcendante et métaphysique d'une manière véridique et certaine, même si elle est imparfaite et analogique. [...] Un grand défi qui se présente à nous au terme de ce millénaire est de savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu'urgent, du phénomène au fondement. Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience ; même quand celle-ci exprime et manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle repose. Une pensée philosophique qui refuserait toute ouverture métaphysique serait donc radicalement inadéquate pour remplir une fonction de médiation dans l'intelligence de la Révélation. »

[modifier] Être

Le « je suis » évoque également l'être, notion éminemment philosophique, puisqu'elle découle de l'ontologie et de la métaphysique (Parménide, Aristote).

La tradition judéo-chrétienne connaît également cette notion. Dans le livre de l'Exode, deuxième livre du Pentateuque (Torah), Yahvé dit à Moïse dans l'épisode du buisson ardent :

« Je suis celui qui est ».[3]

[modifier] Citation

  • « [...] au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles [4], on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. »

René Descartes, Discours de la méthode, sixième partie[5]


  • « Sur tous les animaux enfants du Créateur,

J'ai le don de penser, et je sais que je pense. »

La Fontaine, Discours à Madame de la Sablière. Référence au cogito de Descartes.

[modifier] Références

  1. D'après Robert Lenoble, dans Mersenne ou la naissance du mécanisme, Vrin, 11 juillet 2000
  2. Méditations métaphysiques, seconde méditation, §4
  3. Voir : Livre de l'Exode, chapitre 3
  4. Descartes parle de l'école scolastique, et du Collège royal de La Flèche où il a fait ses études, chez les Jésuites. Les méditations métaphysiques empruntent à la méthode du métaphysicien jésuite Francisco Suárez, l'une des deux lumières d'Espagne avec Vélasquez selon le pape Benoît XIV, qui autorisa la publications des œuvres de Galilée en 1741 et 1757.
  5. Évoqué par Jean Bastaire le mercredi 13 juin 2007, lors d'une réunion du groupe X-environnement à la Maison des polytechniciens.

[modifier] Voir aussi

Sur Descartes

Sur les concepts de la philosophie

Sur l'influence en philosophie

Cogito est également un jeu de scripts créé par Petr Baudis qui se base sur Git.

[modifier] Bibliographie

  • Histoire illustrée de la philosophie, de Socrate à nos jours, 2500 ans de philosophie occidentale, Bryan Magee, éd. France Loisirs.
  • Panorama des idées philosophiques, Jacqueline Russ, Armand Colin, 2000
  • Descartes, Sacy (Samuel Silvestre de), éd. Seuil, coll. écrivains de toujours. Paris, 1956, rééd. 1996 (biographie)
  • Méditations métaphysiques, Descartes, GF Flammarion, Paris, édition de 1979
  • les Principes de la philosophie, Descartes, 1644