Cimetière israélite de Tunis

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Beit Ha'Haïm
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Pays Tunisie Tunisie
Ville Tunis
Religion(s) Judaïsme
Superficie hectares
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Mise en service
Date d'abandon 1898
Coordonnées <span class="geo-dms" title="Cartes, vues aériennes et autres données pour Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu">Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu
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Personnalités enterrées

Le cimetière israélite de Tunis, dit Beit Ha'Haïm, est un ancien cimetière juif situé en plein cœur de la ville de Tunis (Tunisie). Il se situait sur l'avenue de Londres près du quartier de La Fayette.

Symbole de la présence juive dans la ville pendant plusieurs siècles, il est initialement aménagé en dehors des limites de Tunis avant que la ville européenne ne voit le jour dès la fin du XIXe siècle. Remplacé en 1898[1] par le nouveau cimetière juif situé dans le quartier périphérique du Borgel, les inhumations y cessent immédiatement[2]. C'est à partir de 1956 que plusieurs tombes de rabbins très respectés comme Natane Borgel, 'Haï Taïeb, Yit'haq HaCohen et Yechouê Bessis sont déplacées au Borgel.

Communément considéré comme la propriété de la communauté juive, la municipalité menée par le Néo-Destour le voit comme une partie du domaine public communal. C'est pourquoi, dans le cadre de la désaffectation de divers cimetières municipaux, il est rasé en 1957 pour y aménager un jardin public, le jardin Habib Thameur, après en avoir transféré les dernières sépultures au Borgel[2]. D'autres ossements sont également transférés en Israël. Toutefois, certaines sources[réf. nécessaire] affirment qu'une majorité des sépultures auraient été retournées au bulldozer lors de l'aménagement du nouveau jardin, attitude qui aurait marqué la communauté juive et précipité de nombreux départs dans les années qui suivirent.

[modifier] Références

  1. Paul Sebag, Tunis. Histoire d'une ville, éd. L'Harmattan, 1998, p. 340
  2. ab Paul Sebag, op. cit., p. 633

[modifier] Voir aussi