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Bienvenue sur le portail de la Tunisie ! Ce pays du Maghreb bordé par la mer Méditerranée est encadré par l'Algérie à l'ouest (965 kilomètres de frontières communes) et par la Libye au sud-est (459 kilomètres). Tunis, sa capitale, est située dans le nord du pays. La Tunisie, qui possède 1298 kilomètres de côtes, est une destination populaire pour les touristes européens qui visitent ses stations balnéaires, ses oasis sahariennes ou ses sites antiques comme Carthage, Bulla Regia ou Dougga.

Nous vous proposons ici de partir à la découverte de ce pays à travers les divers articles mais aussi à travers des voies insolites (actualité, faits méconnus ou encore éphéméride mensuel). Par ailleurs, toutes les deux semaines, un article et une image sélectionnés vous seront également présentés de même qu'un extrait d'archives télévisuelles ou radiophoniques.

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Découverte

Portraits philatéliques

Voici une façon étonnante de découvrir diverses personnalités tunisiennes représentées sur les timbres émis par La Poste Tunisienne. Certaines sont connues, d'autres méconnues voire inconnues pour beaucoup. Ouvrez le recueil et venez à leur rencontre !

Personnalités tunisiennes sur timbres


Multimédia

À l'occasion des 50 ans de l'indépendance, Frédéric Mitterrand revient sur le parcours du mouvement nationaliste qui, dès le début du XXe siècle, se met à revendiquer plus de libertés aux autorités françaises qui assurent un protectorat sur le pays. La troisième et dernière partie de ce film revient sur les négociations menant à l'autonomie puis à l'indépendance le 20 mars 1956.

« Un printemps 1956... », film de Frédéric Mitterrand, Electron Libre Productions, Paris, 2006 (troisième partie)


Citation

« Veuve ou orpheline, sans soutien, elle ne doit compter que sur elle-même et doit être en mesure de diriger ses intérêts. Combien de femmes sont journellement ruinées par des mokaddems ou des hommes d'affaires véreux et qui, ne sachant la conduite à suivre, se ruinent et vont grossir le nombre des grandes résignées dont la liste est fort longue dans ce pays [...] Nous ne pouvons en effet espérer une évolution sérieuse de notre race tant que la femme continuera à vivre dans l'ignorance. Si son relèvement ne va pas parallèlement à celui de l'homme, jamais on ne verra sortir du marasme où est plongée la société tunisienne. C'est donc sur l'école que les musulmans éclairés fondent leur espoir pour que la femme tunisienne de demain puisse acquérir, en même temps qu'une instruction suffisante, une bonne éducation. »

Abdeljelil Zaouche à propos de la femme tunisienne (1908).
Littérature

L'aspect de Gabès n'a rien qui rappelle celui des autres villes de la côte. En face de nous, deux ou trois maisons blanches à terrasse et une assez longue rue bordée de constructions la plupart en planches où s'est installé le commerce de toute nature qui suit une armée d'occupation, ce qu'on appelle les mercanti ; à gauche, les baraquements du camp ; à droite, une vaste forêt de palmiers, voilà Gabès vue de la plage. La ville se compose en effet de la réunion de plusieurs bourgs ou villages, disséminés sur les limites ou au centre de l'oasis, dont les principaux sont : Djara, Menzel et Chenneni, puis Sidi-Bou-Baba, Menara et Teboulba. Tous ces centres de populations paraissent être les débris d'une ancienne et riche cité dont on trouve la description dans le géographe arabe El-Bekri.

Léopold Baraban, À travers la Tunisie, 1887, pp. 18-19


Actualité

  • L'armée se déploye le 7 juin à Redeyef au lendemain d'affrontements qui ont fait officiellement un mort et plusieurs blessés (cinq manifestants et trois policiers) sur fond de chômage et revendications sociales (source).
  • Mohamed Charfi, universitaire, homme politique libéral et grand défenseur des droits de l'homme, décède le 6 juin à l'âge de 72 ans.
  • Au lendemain de l'élimination de l'équipe de handball nationale au tournoi préolympique de Paris, le ministère de la jeunesse, des sports et de l'éducation physique dissout le 2 juin le bureau exécutif de la Fédération tunisienne de handball. Le même jour, la Fédération tunisienne de football annonce l'engagement de Humberto Coelho comme nouvel entraîneur de la sélection nationale.
  • Samir Ayadi, nouvelliste, romancier et homme de théâtre ayant contribué au développement de l'animation culturelle durant plus de trois décennies, décède le 31 mai à l'âge de 61 ans.
  • Mohamed Mamdouh, célèbre comédien au théâtre, à la radio et à la télévision tunisienne, décède le 26 mai à l'âge de 64 ans.
  • Dans une ambiance festive et recueillie, près de 6000 pèlerins accomplissent le 22 mai le pèlerinage annuel à la synagogue de la Ghriba située sur l'île de Djerba. Un important dispositif de sécurité avait été mis en place à cette occasion (source).
  • Abdelmajid El Houssi, écrivain et titulaire de la chaire de linguistique française à l'Université de Venise, décède le 11 mai à l'âge de 66 ans.
  • Nicolas Sarkozy, président de la République française, effectue une visite d'État du 28 au 30 avril. À cette occasion, Tunisair confirme une acquisition de 19 Airbus pour plus d'un milliard d'euros alors que Alstom remporte un appel d'offres pour la construction d'une centrale thermique de 400 MW pour un montant d'environ 360 millions d'euros. Enfin, trois accords de coopération sont signés dans les domaines de l'énergie nucléaire civile, ouvrant la voie pour la vente de centrales nucléaires d'ici dix à quinze ans, de l'émigration et du développement.
  • Choubeila Rached, chanteuse dans le sillage de sa mère Saliha, décède le 9 avril à l'âge de 75 ans.
  • 41 manifestants arrêtés les 7 et 8 avril à Redeyef, à la suite d'affrontements survenus la veille entre forces de sécurité et manifestants mobilisés autour de revendications sociales, sont relâchés le 9 avril. Un recrutement contesté à la Compagnie des phosphates de Gafsa avait déclenché des protestations dès le 10 janvier (source).
  • Le président Zine el-Abidine Ben Ali annonce le 21 mars un amendement provisoire de la constitution destiné à assouplir les conditions de candidature en vue de l'élection présidentielle de 2009. Les premiers responsables de chaque parti pourront se présenter, excluant ainsi Ahmed Néjib Chebbi qui avait annoncé sa candidature le 11 février.
  • L'enlèvement de deux touristes autrichiens portés disparus depuis la mi-février est revendiqué le 10 mars dans un enregistrement sonore attribué à Al-Qaïda au Maghreb islamique et diffusé sur Al Jazeera (source).
Autres actualités sur Google Actualités


Lumière sur ...

Moncef Bey en 1942

Moncef Bey, nom francisé de Muhammad al-Munsif Bey (محمد المنصف باي الحسيني), né le 4 mars 1881 et décédé le 1er septembre 1948 à Pau (France), est bey de Tunis de 1942 à 1943.

Il est l'avant-dernier représentant de la dynastie husseinite. Investi prince héritier le 30 avril 1942, il succède à son défunt cousin Ahmed II Bey le 19 juin de la même année. Avant son accession au trône, Moncef Bey s'illustre en jouant un rôle politique important, notamment lors des événements d'avril 1922, où il soutient les revendications des membres du Destour qu'il fait recevoir par son père Naceur Bey. Pour lui, son attitude est tout à fait légitime car il se fonde sur le Pacte fondamental de 1857 où la Tunisie est considérée comme un pays souverain protégé par la France mais non colonisé.

Une fois sur le trône, son attitude n'est pas de nature à plaire à la France qui a l'habitude de beys plus malléables. Dans son mémorandum du 2 août 1942, présenté par son grand vizir Hédi Lakhoua et adressé au maréchal Pétain, il met en avant les revendications suivantes :

  • institution d'un Conseil consultatif de la législation où toutes les couches sociales tunisiennes seraient largement représentées ;
  • égalité de traitement entre les fonctionnaires français et les fonctionnaires tunisiens à tous points de vue (par l'abrogation du « tiers colonial » en vertu duquel les fonctionnaires français sont payés plus que leurs collègues tunisiens) ;
  • résorption du chômage en œuvrant à la création d'emplois pour les Tunisiens ;
  • scolarisation obligatoire pour tous les Tunisiens avec l'enseignement de l'arabe comme langue nationale aux côtés du français ;
  • accord d'une large compétence aux institutions judiciaires tunisiennes ;
  • implication des Tunisiens dans le contrôle du budget de l'État ;
  • nationalisation des entreprises d'intérêt général telles que les compagnies d'électricité ou de transport.


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Salle de cinéma
Alimentation touchée par l’inflation
Île de Tabarque vers 1770
  • Deuxième source de devises du pays, le secteur de la pêche a vu la valeur de ses exportations passer de 121,7 millions de dinars tunisiens en 2000 à 234 millions en 2006. Au cours du premier trimestre 2007, les exportations ont enregistré une croissance de 20 % par rapport à la même période de l’année précédente.
  • En 2008, le secteur de l’exploitation cinématographique vit au rythme de la fermeture des salles de cinéma : Tunis compte douze salles, Sousse une, Sfax une et Bizerte deux, soit 16 salles pour une population qui dépasse les 10 millions d’habitants.
  • Le secteur du théâtre tunisien compte 145 sociétés théâtrales privées et six théâtres publics et reçoit chaque année une aide de l’État de l’ordre de 3,4 millions de dinars.
  • L’aéroport international de Tozeur-Nefta devrait accueillir dès 2009 des vols paraboliques en apesanteur et des vols sub-orbitaux à partir de 2012. Ce tourisme spatial s'inscrit dans le cadre d’un grand projet annoncé en juin 2007 par EADS.
  • Le taux d’inflation annoncé en février 2008 par l’Institut national de la statistique se monte à 5,7 %. Les secteurs de l’alimentation (8,6 %) et du transport (5,2 %) sont particulièrement touchés.
  • En Tunisie, le jasmin fait l’objet d’un langage spécifique. Ainsi, un homme qui en porte à l’oreille gauche indique qu’il est célibataire. Par ailleurs, offrir du jasmin blanc est une preuve d’amour alors qu’offrir du jasmin d'hiver, sans odeur, est signe d’insolence.
  • Un Tunisien a remporté le Grand Prix de la Meilleure Baguette de Paris 2008. Anis Bouabsa, couronné meilleur boulanger de Paris, aura l’honneur de livrer son pain quotidien au président Nicolas Sarkozy.
  • Le 1er juillet 1953, Hédi Ben Jaballah assassine Azzeddine Bey à La Marsa. Transporté à la clinique Saint-Augustin, l’héritier du trône beylical décède dans l’après-midi. Le 28 septembre, Ben Jaballah et son complice Salah El Ouertani sont traduits devant le Tribunal militaire et condamnés à la peine de mort.
  • L’ancien hymne national, Ala Khallidi, contenait un vers faisant allusion au président Habib Bourguiba : « Nakhudh-ul-lahib biruh-il-Habib Zai`im-il-watan » (Nous affrontons le feu, avec l'esprit d'Habib, leader de la patrie).
  • Les premiers Italiens à s’installer en Tunisie sont les Génois de Pegli qui occupent l’île de Tabarque en 1542 dans le but de cultiver le corail local et d’établir une base pour leurs activités commerciales.
  • Le scientifique tunisien Usama Fayyad occupe depuis 2004 le poste de vice-président responsable de la gestion de données au sein de Yahoo!.

Cela s'est passé en juin...

Fondation du Destour : le premier embryon d'un parti visant l'indépendance du pays
Naceur Bey : un souverain sensible aux thèses du Destour

Connu tout d'abord comme le Parti tunisien, héritier du mouvement des Jeunes Tunisiens né le 1er février 1920, il voit un grand nombre de notables, dont des médecins et des avocats qui ont pignon sur rue, certains membres de la famille beylicale et de familles bourgeoises mais également des journalistes connus et nombres de personnalités tunisiennes de l'époque y adhérer. Ils réclament alors une constitution pour la Tunisie qui rétablirait les droits dont jouissait le pays avant le protectorat.

Le 4 juin, le parti prend officiellement le nom de Parti libéral constitutionnel tunisien (Hizb al-Hor al-Destouri) ou plus simplement Destour. Le parti publie alors un premier manifeste pour réclamer « l'émancipation du peuple tunisien des liens de l'esclavage » puis adopte un programme en huit points :

  • l'instauration d'une constitution fondée sur le principe de la séparation des pouvoirs ;
  • la fin de la tutelle administrative de la France ;
  • la sauvegarde des libertés individuelles ;
  • la création d'un parlement tunisien élu ;
  • l'instauration d'un pouvoir exécutif responsable devant le parlement ;
  • l'indépendance du pouvoir judiciaire ;
  • le développement de l'enseignement à tous les degrés ;
  • la reconnaissance de la langue arabe comme langue officielle.
Le 8 juin, une délégation d'une quarantaine de membres du parti, conduite par un ouléma, se rend au palais de La Marsa pour présenter les huit points du programme à Naceur Bey. Conseillé par son fils, le prince Moncef Bey, Naceur Bey promet d'agir dans leur sens. Le 20 juin, sur instructions de Paul Deschanel, président de la République française, les membres de cette délégation sont interpellés par la police et accusés d'incitation à la haine raciale.

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