Caudan

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Caudan
blason au champs d'Hermines
blason au champs d'Hermines
Pays France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Arrondissement de Lorient
Canton Canton de Pont-Scorff
Code Insee 56036
Code postal 56850
Maire
Mandat en cours
Gérard Falquerho
2008-2015
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Lorient
Latitude
Longitude
47.82°
-3.33°
Altitude 2 m (mini) – 84 m (maxi)
Superficie 42,63 km²
Population sans
doubles comptes
6 744 hab.
(1999)
Densité env. 158 hab./km²

Caudan est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France.

Ses habitants sont appelés des Caudanais.

Son nom breton est officiellement Kaodan, mais les locaux disent [kwɛˈdan]. Ce qui s'écrirait alors KOADAÑ et signifie « boiser, planter des arbres ».

Sommaire

[modifier] Géographie

Le territoire de la commune possède à l'ouest et à l'est des frontières naturelles formées par les rivières du Scorff (Ar Scorv) et du Blavet (Ar Blah Gouezh).

[modifier] Géologie

La géologie de la commune qui longe le Cisaillement sud-armoricain se divise comme suit :

Roches métamorphiques Roches magmatiques
Gneiss et migmatites Granites d'anatexie Granites de Guidel et Carnac

La géologie de Lanester est presque exclusivement constituée de roches métamorphiques (micaschistes de la presqu'île de Rhuys, de l'estuaire de la Vilaine et du Pouldu), sauf l'extrème pointe orientale qui est constituée de roches magmatiques (leucogranites tardifs).

[modifier] Climat

Caudan bénéficie du climat océanique tempéré armoricain. À sa petite échelle, la commune connaît déjà des différences pluviométriques entre le nord et le sud du territoire.

[modifier] Situation

Caudan fait partie de la Cap L'Orient.

La communauté d'agglomération Cap L'Orient
La communauté d'agglomération Cap L'Orient

Elle contribue financièrement et humainement comme les 18 autres communes à l'aménagement concerté de ce grand ensemble territorial. Ce qui permet la réalisation de grandes infrastructures hors de portée pour une seule de ces communes.

[modifier] Démographie

La population caudannaise connaît actuellement un certain vieillissement. La migration des jeunes adultes vers des bassins d'emploi plus développés explique ce fait.

La solution actuellement prévue pour retrouver un équilibre démographique est la construction d'un grand nombre de nouveaux logements susceptibles d'accueillir de nouvelles familles.

Une fois ce cap passé, la commune aura gagné un nouveau souffle mais devra probablement tourner le dos à son équilibre rural-urbain.

Dans le tableau ci-dessous, sont comptabilisées de 1793 jusqu'à 1906 les populations de Caudan et de Lanester, ce qui explique la chute conséquente d'habitants lors du recensement de 1911, après la création de la commune de Lanester.


Évolution démographique
(Source : Cassini[1] et INSEE[2])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 242 3 619 3 450 3 496 3 475 3 374 3 018 3 059 3 954
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 069 4 755 5 167 5 478 5 707 6 458 7 279 7 670 7 999
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 011 9 646 2 487 2 393 2 376 2 396 2 317 2 141 2 536
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 665 2 686 4 764 5 819 6 674 6 744 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
à compléter à compléter à compléter à compléter
vers 1807 à compléter Julien Jaffray à compléter
vers 1820 à compléter Le Ferrant à compléter
à compléter à compléter à compléter à compléter
à compléter à compléter Louis Le Léannec à compléter Ancien sénateur du Morbihan de 1948 à 1959
à compléter à compléter Jean Goulias à compléter
à compléter à compléter Jean Gaudin à compléter
1977 2001 Joseph Le Ravallec Droite
2001 2014 Gérard Falquerho Droite

[modifier] Économie

[modifier] Secteur Primaire

Commune essentiellement rurale, Caudan a cependant vu le nombre de ses agriculteurs régulièrement régresser depuis un vingtaine d'années. Les agriculteurs nés dans les années 50 représentent une bonne part de l'ensemble de cette CSP sur la commune. Caudan doit donc œuvrer afin de maîtriser un équilibre entre urbains et ruraux pour conserver ce qui fait l'attrait de cette ville.

Le produit de l'agriculture de Caudan est relativement diversifié :

* cultures céréalières

blé, maïs (grain et ensilage), colza, tournesol, sarrazin

* cultures maraîchères

choux-fleurs, céleris, haricots, petit-pois, carottes, tomates, fraises, kiwis, cucurbitacées...

* élevage

bovin (races laitières essentiellement), porcin, aviaire (poulet, dinde)

L'agriculture est organisée selon le système de la Coopérative agricole. Cette dernière récupère le fruit de la moisson/cueillette de plusieurs agriculteurs et se charge de négocier les prix avec les acheteurs. En contrepartie, l'agriculteur doit respecter un cahier des charges incluant les qualités de poids, d'aspect, de calibre ; l'usage d'engrais et de produits phytosanitaires prévus.

[modifier] Secteur Secondaire

C'est le parent pauvre de l'économie communale.

La SBFM (Société Bretonne de Fonderie Métallique) est une des rares sociétés de transformation de matières premières minérales de la commune. Transfusée là par volonté de l'État, elle doit aujourd'hui se renouveler pour survivre.

Les villes environnantes accueillent cependant un nombre important de sociétés agro-industrielles qui transforment les fruits de l'agriculture et de l'élevage locaux.

L'agro-industrie représente donc une forte proportion du bassin de l'emploi local et régional.

[modifier] Secteur Tertiaire

Caudan dispose d'une zone industrielle répartie le long de la N165, elle fait face à celle de Lanester. Elle est composée des zones suivantes :

  • Z.A. de Kergouaran
  • Z.A. de Kergoussel
  • Z.I. de Kerpont
  • Kerloïc

[modifier] Enseignement

[modifier] Enseignement public

Il est assuré par l'école maternelle publique Claude Debussy et l'école élémentaire publique Jules Verne.

[modifier] Enseignement privé

Il est assuré par le groupe scolaire Saint Joseph - Sainte Anne.

St-Joseph accueille les élèves de la maternelle à la troisième.

Ste-Anne accueille les élèves du CP au CM2

[modifier] Centre de loisirs

La Commune dispose d'un C.L.A.H. surtout destiné à un public extérieur pour les périodes de vacances.

Un C.L.S.H. est organisé pour les enfants de 3 à 12 ans de la commune en périodes de vacances et le mercredi

[modifier] Langue bretonne, Culture bretonne

Caudan/Kaodan appartient au « Bro Gwened Izel », pays bas-vannetais, ancien Broërec. Elle appartenait aux Présidial et Sénéchaussée d'Hennebont ou Kemenet Héboë

La culture bretonne s'y exprime dans un monde exclusivement rural jusque dans les années 1970, puis l'urbanisation aidant, la culture s'exprime aujourd'hui au travers d'associations se développant autour de la langue, la musique, la danse, l'histoire.

[modifier] Le costume traditionnel

Le costume traditionnel porté quotidiennement jusqu'à la Seconde Guerre mondiale est celui de Lorient :

  • La femme porte :

- une coiffe de dentelle posée sur un chignon haut sur l'arrière du crâne. Elle se compose d'un béguin porté tous les jours, et d'une coiffe (l'aéroplane) posée par-dessus et maintenu par des épingles.
Pour le mariage, le front, comme la taille, est ceint d'une légère couronne de fleurs d'oranger qu'il était d'usage de conserver sous une cloche de verre en souvenir de ce jour.
En cas de deuil, la dentelle ajourée de la coiffe est abandonnée pour une dentelle fine, opaque et sans motif.
- par dessus une guimpe blanche ajourée de dentelles, une camisole de lin cousu sur un corset, souvent doublée de satin, soie ou velours selon les moyens. Les manches de la camisole sont doublées d'une hauteur de velours équivalant celle du jupon ; elles laissent apparaître des manchons blancs ajourés de dentelles.
- par dessus le jupon, une jupe de satin noir avec une bande de velours noir plus ou moins large selon la richesse de la famille.
- par dessus le tout, un tablier de velours (noir, bleu roi, pourpre, vert émeraude sombre... ces couleurs sombres faisaient également partie du costume de la mariée. 3 tabliers différents étaient prévus pour les 3 jours de noces) dont la partie haute (le danter) couvre toute la poitrine et les épaules. Le tablier peut être peint ou cousu — aux fils d'or et d'argent ou de verroteries brillantes — de motifs floraux.
- un sautoir de métal simple (du fait du financement de la Guerre par l'or des citoyens) formé d'anneaux ovales sertis de filigranes, souvent attachée sur le côté à la ceinture du tablier par un coulant ; ainsi qu'une broche de même, ouvragée d'une étoile et de motifs floraux, fixée sur l'encolure du danter entre les clavicules. On attache au sautoir une montre à gousset cachée dans la ceinture de la jupe.

  • L'homme porte :

- une chemise blanche à col court, souvent plastronée de plis cousus.
- un gilet sans manches en drap noir doublé de velours noir boutonné sur deux rang verticaux ; Une fois fermé, il laisse apparaître la chemise par un col en U dont la base de l'arrondi est au niveau du plexus.
- une veste ( Kamailhon - ar C'hamailhon (du français « camail »)) de drap noir non fermée, dont la longueur de la doublure de velours des manches dépend de la fortune.
- un chapeau de peau de castor ou de taupe cerclé d'un large ruban de velours noir pincé à l'avant, vers le bas, par une boucle ovale —d'or ou d'argent— travaillée.
- un pantalon noir

Ci-dessous photos de ces costumes portés lors d'un festival en Bretagne (liens vers flickr.fr sur les photos prises par Gauis Caecilius)

[modifier] Histoire

Caudan est une paroisse primitive. À Caudan, il convient de rattacher Saint-Caradec-Hennebont qui en fut soustraite avant le XIIIe siècle. Lanester fut détachée de Caudan au XIXe siècle. Caudan est l'une des plus anciennes paroisses du Morbihan, elle était divisée en 11 frairies :

  • Le Bourg sous le patronage de ND de la croix
  • Penhoet (fr : l'orée du bois)"
  • Kermen
  • Lamouhic (les petites chutes d'eau)
  • Kerguillé (la maison dans la vallée)
  • Kerdronquis (fr : maison de la vallée en recul)
  • Locmaria (fr : ermitage consacré, oratoire à la Vierge Marie)
  • Kerbeban (fr : la maison nourricière, le restaurant)
  • Pendreff (fr : le bout de la trève )
  • Le Stumo (fr : le monceau)
  • Les deux ponts. (Daou pontoù)

[modifier] Onomastique

Caudan vient du breton « Kaodan », dérivé d'un nom de personnage ou d'un saint issu de l'immigration de l'île de Bretagne au cours du Ve siècle. Probablement Saint Cado / Cadou / Cadoan/ Cadwan, (né vers 522 - mort vers 577 à Bannaventa) moine fondateur de l'abbaye de Llancarfan au Pays de Galles. Fils de Saint Gwynllyw, roi de Glamorgan, et de Sainte Gwladys, sœur de Sainte Ninnoc qui fonda le premier monastère de femmes en Armorique, Lannénec à Ploemeur. Il fut ermite à l'Ile Saint-Cado (Morbihan) - patron des lutteurs de Gouren du fait la signification de son nom : Cad signifie "combat" en breton.

Son nom pourrait être Aodhan ; celui-ci était très répandu à l'époque en raison de Saint Aodhan qui fonda un monastère à Lindisfarne. Il existe en Irlande un lieu appelé Cill Aodhan (= Église d'Aodhan). On peut aussi traduire cela en breton par Kaoud Tan = Avoir/Posséder le feu. En gaélique écossais, "caodhan" signifie " une personne en bonne santé"

[modifier] Caudan : fief de Léon

La châtellenie des Fiefs-de-Léon en Kemenet-Héboé était tenue par une branche cadette des Léon, par mariage, de Hervé II de Léon et d'Anne d'Hennebont.

Elle comprenait la majorité des paroisses de Caudan et de Saint-Caradec-Hennebont ; toute la paroisse d'Inzinzac et sa trève Penquesten ; et une partie de Lanvaudan et Plouay. Elle comprenait aussi la moitié de l'île de Groix, partagée avec la Roche-Moysan.

Elle disposait de droits et coutumes (péages) sur le Blavet :

  • Sur le pont à mer d'Hennebont : 6 denier par pipe chargée sur une charette ferrée, 3 sur une non-ferrée
  • Droit de pêche sur le Blavet et pêcheries à Inzinzac et à Lochrist. Droit de passage sur le pont de Lochrist
  • Une taxe sur les marchandises et navires des ports du Blavet et du Scorff (x deniers obolle par tonneau de vin, froment, seigle, avoine, sel, quillage)

La châtellenie de Pontcallec érigée en marquisat au XVIIe siècle comprenait entre autres une partie de Caudan.

[modifier] Accord entre Hervé de Léon et Pierre de Bretagne

(transcription en français actuel)

1264 — À tous ceux qui verront et auront ces présentes lettres, Hervé de Léon, chevalier, seigneur de Château-Neuf, Salut en Notre Seigneur. Sachez que paix et accord est fait entre nous, d'une partie, et monsieur Pierre de Bretagne (fils de Jean Ier Le Roux, duc de Bretagne) d'autre partie, en telle manière que la motte de Hennebont et toutes les autres choses qui sont communes entre nous jusqu'au jour de la date de cette lettre à Hennebont et à Saint Caradec et en toute la paroisse de Caudan, en terres et en èves et en mer, demeureront communes entre nous à toujours mais sans être parties, ainsi comme elles ont été anciennement, et en telle manière que ni nous ni nos héritiers ni Pierre ni les siens ne pourront jamais faire château ni forteresse à Hennebont ni à Saint-Caradec ni en toute la paroisse de Caudan.

La coutume des nefs demeurera sans modification entre nous, ou point, en la manière où elle a été anciennement en quelque terre où les nefs arrivent dans les bornes où nous et ledit Pierre devons prendre coutume, à savoir les bornes de la Roche de Henren, et les amendes du port seront communes entre nous comme elles l'ont toujours été anciennement. Et les nefs pourront arriver là où les marchands voudront, jusqu'à la limite du pont, sans qu'aucun de nous puisse contraindre à arriver fors là. Et si les nefs arrivent en la terre de Languidic (les terres du centre-ville actuel d'Hennebont appartenaient alors au territoire de Languidic), elles seront assujetties aux coutumes et amendes de port de celui qui les possède, à la seigneurie et la justice commune entre nous, ou point, et telles qu'appliquées à Hennebont sur le territoire du port défini par la limite de remontée de la mer dans le Blavet.

En cas de méfait au port et de fuite du malfaiteur en notre ville ou en notre terre de Languidic, les voyers (vicaire, lieutenant d'un seigneur, juge de police) communs entre nous et Pierre ou notre alloué ou celui de Pierre pourront le saisir, l'arrêter et le mener au juge, le jour ou la nuit où aura lieu le méfait. L'amende sera commune tout comme à Hennebont.

Après avoir agréé et octroyé par cette paix, le Comte fera le pont cette première fois là où était le vieux passage de Hennebont, et aura tout le merrain de l'autre pont pour le faire, et dès lors en avant, nous et ledit Pierre, et nos héritiers après nous, feront le pont et le maintiendront en bon point.

Chacun de nous conservera la justice et les amendes sur nos hommes du Kemenet-Héboé ; Sur les étrangers de passage sur le Kemenet-Héboé ou la communauté du port, les amendes demeureront communes.

Et est à savoir que Pierre peut faire ses moulins ou pré sous Menez an Garu ( Menez an Garv signifiant Mont du cerf, probablement écrit aujourd'hui Mont Garo) sans contentieux que nous y puissions mettre, en telle manière que ledit Pierre ne peut élever d'écluse au moyen de pierres, de terre ni de fût sur le Blavet, par quoi les saumons ne puisse passer outre.

Ledit Pierre ne peut contraindre nul des hommes de notre terre ni de nos fiefs à moudre où à fouler dans ses moulins.

Et pour que tout ce que sus-dit soit ferme et stable, nous scellons cette présente lettre de notre sceau, et notre cher seigneur Jahan, duc de Bretagne, en témoignage de ce, à notre requête, y ajouta son sceau.

Ce fût donné au mois d'août, l'an de grâce mil et douze cent sexante et quatre. (Trésor des chartes de Bretagne, L. E. 6)

Olivier de Léon , fils d'Hervé V et de Jeanne (fille d'Alain VI vicomte de Rohan) était le seigneur de Caudan en 1326 et y avait un moulin. Il participa aux guerres de Charles de Blois contre Jean de Montfort.

[modifier] Des effets de la Guerre de Religions

L'occupation espagnole par les hommes de Don Juan d'Aguila du port de Blavet dura près de 8 ans. Ceux-ci se sont livré aux pillage, incendie et destruction des récoltes des paysans de Caudan.

"Le jeudy absolu XV d'avril (1593), j'écrivis à Don Juan d'Aguila, pour certains soldats qu'il avait, lesquels brûlèrent à Caudan des maisons et des blés pour 30 000 écus." (Journal de Jérôme d'Arradon, seigneur de Quinipily).

Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur avait confié le commandement d'Hennebont, de Blavet et la côte à Jérôme d'Arradon.

[modifier] Les familles seigneuriales ayant vécu sur Caudan

  • Famille Guimarho de Lamouhic

[modifier] Le XXe siècle

En 1909, la Commune de Lanester (Lann er Ster = La Lande (lieu consacré par un ermite > Saint Gwenael ?) de la Rivière) est créée afin de séparer deux populations (les ouvriers de l'Arsenal et les paysans) dont les intérêts et les opinions politiques divergent. Le territoire de la commune occupe 6 des 11 frairies (Penhoet, Kerguillé, Locmaria, Kerbeban, Pendreff et Les Deux-Ponts)

En août 1944 l'église ainsi qu'une grande partie du bourg sont détruits. En effet le clocher de l'église étant assez élevé, les allemands ont jugé qu'il pouvait faire office de vigie avec sa vue sur la campagne environnante et sur Lorient. Ils l'ont donc fait exploser.

C'est à Caudan (en partie détruite en août 1944) que, le 10 mai 1945, le général Fahrenbacher de la Wehrmacht, commandant des troupes allemandes de Lorient, présente la reddition des troupes allemandes.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

- Église paroissiale St Pierre et Paul :

Eglise de Caudan
Eglise de Caudan

L'ancienne église, construite sur les ruines d'une plus ancienne, datait de 1722. Reconstruite au début du 19e siècle, restaurée en 1898 ; Elle est détruite en 1944 aux explosifs par l'armée allemande. Elle fut reconstruite en 1960-62 en même temps que la mairie par Yves Guillou et Paul Lindu, architectes. Un chemin de croix en bronze sur ardoises scellées au sol et les douze apôtres du porche de l'église sont l'œuvre de Françis Pellerin, sculpteur rennais (grand prix de Rome en 1944). Jusqu'à la reconstruction de l'Eglise, la célébration des messes eu lieu dans un baraquement en bois.

- Chapelle du Trescouët (XIIe siècle), entre Hennebont et Pont-Scorff, dédicacée à Notre-Dame des Neiges (Itron Varia an Erzh) en français elle l'est à Notre-Dame de la Force en breton (Itron Varia an Nerzh) . Une fontaine est rattachée à cette chapelle et son eau a dit-on le pouvoir de donner la force ; ainsi on frictionnait par exemple les jambes d'un bébé qui tardait à marcher. Peut-être peut-on associer cette source au dieu gaulois des sources jaillissantes nommé Neris.

- Chapelle Notre-Dame de Vérité (Itron Varia ar Wirionez) (XVIe siècle)- associée à la fontaine de Kerbley - surnommée aussi chapelle de Nelhouët (An Ael er Hoed) et située à Kerbley

- Calvaire rue de la Libération, élevé en 1504 au hameau du Scouhel (frapper en breton) pour marquer l'endroit ou s'arrêta la Peste. Le fût comporte les armes des Chefdubois (Penhoet en breton) sur le blason écartelé ; ainsi qu'une Vierge à l'Enfant et un Christ de Résurrection. La croix fut détruite par l'explosion de l'église en 1944.

- Menhir de la reddition rue du 10 mai 1945 « Ici le 10 mai 1945 à 16 heures, le général Fahrenbacher de la Wehrmacht, commandant les troupes allemandes de Lorient, a rendu ses armes au général Krame, commandant la 66e D.I.U.S., et au général Borgnis-Desbordes, commandant la 19e D.I. et les forces françaises du Morbihan » (inscription gravée sur la plaque).

- Manoir de Keraude (XVIe siècle) appartenant d'abord aux seigneurs de Plouay.

- Chapelle St Gwenhael, chapelle romane du XIe siècle, restaurée au XVe et XXe siècle. Le culte était surtout suivi par les marins. (territoire actuel de Lanester)

- Le Château "du Diable" ou Manoir de Pendreff (Pendreff = le début "géographique" de la trève (subdivision territoriale d'une commune, quartier rassemblant plusieurs fermes), le "ff" appartient à la graphie du moyen-Breton) (XVe - XVIIIe siècle)

[modifier] Jumelage

[modifier] Liens externes

-Langue bretonne-

-Histoire et Patrimoine-

-Géo-localisation-

-Architecture-

[modifier] Notes et références

  1. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  2. Caudan sur le site de l'Insee