Bourg-lès-Valence

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Bourg-lès-Valence
Carte de localisation de Bourg-lès-Valence
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Arrondissement de Valence
Canton Canton de Bourg-lès-Valence
(chef-lieu)
Code Insee 26058
Code postal 26500
Maire
Mandat en cours
Bernard Piras
depuis 2001
Intercommunalité Valence Major
Latitude
Longitude
44° 56′ 55″ Nord
         4° 53′ 46″ Est
/ 44.9486111111, 4.89611111111
Altitude 99 m (mini) – 200 m (maxi)
Superficie 20,3 km²
Population sans
doubles comptes
18 948 hab.
(2005)
Densité 903 hab./km²

Bourg-lès-Valence est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes, elle fait partie de l'agglomération de Valence. Elle a obtenu deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris. Ville Fleurie : Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg

Ses habitants sont appelés les Bourcains et les Bourcaines.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

A proximité de quelques-uns des plus grands réseaux de communication de l'agglomération Valentinoise, la commune de Bourg-lès-Valence permet un accès rapide et facile aux grands marchés rhônalpins et du sud-est de l'Europe.

En matière d'infrastucture routière et autoroutière, Bourg-lès-Valence est à proximité immédiate de l'A7 (Lyon/Marseille), de l'A42, (Grenoble/Genève), de la RN 7 et de la RN 86.

La commune de Bourg-lès-Valence est limitrophe à la ville de Valence, préfecture de la Drôme, se situant au nord de celle-ci. Elle se trouve à 1 heure de Lyon, 1 heure de Grenoble, et 2 heures de Marseille.

Depuis l'Aéroport de Valence - Chabeuil (à 15 mn de Bourg-lès-Valence par le périphérique Valentinois), Lyon Satolas et l'Aéroport de Marseille Provence sont à 1 heure et 2 heures.

[modifier] Histoire

[modifier] Le port romain

Dès l’Antiquité, la colonie romaine de Valentia occupe au nord de la Ville des terrains situés au bord du Rhône. Le port qui y était installé attire très tôt une population laborieuse liée à son activité. L’église Saint-Pierre joue un rôle religieux important.

[modifier] Le pouvoir sprituel et temporel des chanoines de l’église Saint-Pierre

Au Moyen Âge, la petite communauté bourcaine forme une entité bien séparée de Valence, ceinte de remparts distincts. Le Valentinois rattaché au lointain empire germanique reste aux pouvoirs des seigneurs locaux. L’évêque de Valence règne en maître. Les chanoines de l’église Saint-Pierre et les seigneurs de Crussol ont la haute main sur le petit port du Rhône, lieu de transit et de commerce entre les rives d’Empi et de Riaume. Petit à petit ensablé, le port se déplacera vers le sud.

[modifier] Ombres et lumières

À l’instar de Valence, au XIVe siècle, la communauté du Bourg obtient quelques libertés municipales. Au XVe siècle, le Valentinois devient français. Le XVIe siècle consacre l’épanouissement de la cité bourcaine avec la naissance des premières manufactures à proximité des canaux. La riche famille de Genas établie à Valence possède un domaine dans la campagne bourcaine. Les guerres de religion avec leur cortège de destructions et d’insécurité freinent ce bel essor et causent la ruine de l’église Saint-Pierre et de tous les édifices religieux valentinois. Au XVIIe siècle, l’évêque de Valence Daniel de Cosnac, farouche partisan de la révocation de l’édit de Nantes fait construire une vaste demeure d’agrément au lieu dit de Saint-Barthélemy qui va former par la suite le domaine du Valentin.

[modifier] Les débuts de l’industrie

Les institutions de la Révolution française dotent la nouvelle commune de Bourg-lès-Valence d’un maire : l’ancien curé de la paroisse Marbos qui deviendra par la suite évêque constitutionnel. Au XIXe siècle, Bourg-lès-Valence connaît une importante croissance industrielle. Louis Dériard venu de Givors installe une verrerie sur les quais du Rhône. Noël Sanial fait construire une énorme usine textile, destinée au traitement de la soie et du coton, qui tombe en faillite quelques années plus tard. L’État rachète le vaste domaine pour y établir une cartoucherie nationale. En 1850, Bourg-lès-Valence perd une partie de son territoire avec la création de la nouvelle commune de Saint-Marcel-lès-Valence.

[modifier] Quand le bourg devient ville

Le développement de l’activité économique attire une population nombreuse qui à partir des années 1960 s’installe dans de nouveaux quartiers à l’est puis à l’ouest de la ville au delà du centre ancien. De nouvelles voies de communication voient le jour et coupent la ville de son fleuve, le Rhône et la petite cité devient peu à peu une ville dotée d’infrastructures modernes.

[modifier] Bourg-lès-Valence aujourd'hui

Aujourd'hui la commune de Bourg-lès-Valence est par sa population de 19 000 habitants, la quatrième ville du département de la Drôme après Valence, Montélimar, et Romans-sur-Isère. Elle s'étend sur une superficie de 20,3 km² et compte de nombreux quartiers urbains et ruraux. Bourg-lès-Valence compte une vingtaine de structures éducatives dont 8 écoles maternelles, 8 écoles primaires, 2 collèges et 2 lycées dont un professionnel privé. Ainsi que de nombreux magasins, des hôtels, des restaurants et bars, des pharmacies, un grand centre commercial, des garages, un gymnase, des stades et autres salles de sport, ainsi que 4 zones industrielles et artisanales dynamiques, etc.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 Bernard Piras PS Sénateur de la Drôme
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1911 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
5 072 10 856 12 812 15 616 16 033 18 230 18 347 18 948
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Économie

Située au cœur de la vallée du Rhône, la commune de Bourg-lès-Valence attire des entreprises du fait de sa proximité des infrastructures de déplacement – autoroute, fer, et fleuve. La ville est située à 30 mn de Lyon en TGV et bénéficie d'accès directs au périphérique de l’agglomération Valentinoise et aux autoroutes A7 (Lyon-Marseille) et A43 (Romans-Grenoble).

Environ 900 entreprises se sont installées représentant des secteurs variés comme l’industrie innovante (Spit, Imaje, Solystic, Oerlykon, Infologic, Biousse), l’énergie hydro-électrique (CNR), l’énergie bois (France turbo), l’agroalimentaire (La Valentinoise, CRENO), la logistique (Rétif), le bâtiment (Feirera), les travaux publics (Giamatteo, Lyon agglos).

[modifier] Les zones d'activités économiques

[modifier] La cartoucherie

Un projet pour l’avenir : la Cour des Images

La Cartoucherie se veut futur pôle d’excellence autour de l’image animée. Il allie la conservation patrimoniale de bâtiments de belle qualité architecturale sorte de palais industriel à la volonté affirmée d’y implanter des activités économiques et culturelles autour de l’image. Le cinéma d’animation aura la part belle avec l’installation du studio de production Folimage, de l’école européenne du cinéma d’animation La Poudrière et de l’association de promotion et de diffusion l’Equipée. Folimage, bien connu sur la place de Valence, mais aussi dans le monde entier a à cœur de maintenir et de développer son savoir-faire dans l’agglomération valentinoise évitant ainsi de se délocaliser. Cette double spécificité, alliant protection patrimoniale et image animée, a débouché sur une appellation originale : la Cour des Images.

La Cour des Images bénéficie de la démarche de développement engagée par la Région Rhône-Alpes et soutenue par le Département de la Drôme en matière de pôles de compétitivité (appelés aussi « clusters »). A ce titre, la Cartoucherie représente l’agglomération valentinoise, aux côtés d’Annecy, de Lyon et de Lussas, dans le pôle de compétitivité « imaginnove ». Il s’agit d’une véritable opportunité pour Folimage, mais aussi pour les entreprises qui voudront s’impliquer dans ce pôle. En effet, des mesures d’accompagnement des entreprises seront proposées pour faciliter leur implantation.

2007, l’heure de la rénovation et du réaménagement du site

La première tranche des travaux concerne 2 des 7 hectares du site. Elle concerne principalement le vaste bâtiment aux multiples fenêtres construit en 1855 par Noël Sanial. L’aspect extérieur des façades sera conservé avec un aménagement intérieur conforme aux normes de sécurité en vigueur, et aux besoins techniques des futurs occupants en respectant les structures existantes (charpentes apparentes, poteaux en fonte…). La cheminée, déjà rénovée lors d’un programme de mise hors d’eau et d’air en 2000/2001, sera conservée en l’état. Pour l’heure, 1700 m2 seront dédiées aux activités de création du studio de cinéma d’animation Folimage, 1000m2 à l’école de la Poudrière, et 400m2 à l’association l’Equipée. L’espace restant dans le pavillon sud sera attribué à d’autres entités du secteur de l’image candidates à une installation à la cartoucherie. La Ville de Bourg-lès-Valence conservera sous sa responsabilité la gestion d’un accueil général, de la sécurité incendie et de la salle de projection (80 places) située au rez-de-chaussée de l’aile principale qui pourra servir à différents utilisateurs. Un espace sera dévolu à l’évocation du passé industriel textile et « cartouchier » du site, dans l’idée d’une réflexion à mener autour de l’économie sociale et solidaire, et accueillera, dès l’ouverture du site, une exposition photographique retraçant les grandes étapes de transformation du bâtiment.

Ces travaux, d’un coût global de 7,5 millions €.HT, seront donc financés à 70% par l’Europe, l’Etat (DRAC et FNADT), la Région Rhône-Alpes et le Département de la Drôme, et à 30 % par la Ville de Bourg-lès-Valence. Valence Major, la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme et la Caisse des dépôts et Consignations sont également associés à la mise en œuvre du projet. L’ouverture du site est prévue pour septembre 2008.

La Cour des Images, partie intégrante du quartier de Chony

Rendre compatible l’implantation d’activités économiques et culturelles avec le site et son intégration dans le quartier constitue un enjeu important du projet. Il s’agit, en particulier, de rendre l’accessibilité du lieu au public et de favoriser sa réappropriation par les habitants du quartier. A l’instar des parcs publics, les grilles seront fermées la nuit, mais le public pourra accéder à une partie de la cour intérieure aménagée en jardin très ordonnancé reprenant le rythme régulier des façades séparée de l’autre partie privative par un bassin. Elle permettra d’accéder à un escalier traversant le bâtiment central pour rejoindre l’entrée principale, rue de Chony. A terme, une promenade belvédère, le long de la rue Salengro donnera à voir le site en l’ouvrant largement sur le quartier tandis que les abords seront réaménagés pour faciliter le stationnement et la circulation aux abords des deux écoles.

[modifier] La zone de l’Armailler

Cette zone est affectée depuis environ 10 ans au développement économique de l’agglomération valentinoise sous la maîtrise du Syndicat Intercommunal des Services de l'Agglomération Valentinoise.

[modifier] La zone de Marcerolles

La zone de Marcerolles permet une offre variée et attractive pour les PME/PMI des secteurs industriels et BTP.

La surface minimum de vente se situe en général aux environs de 1500 m² selon les tranches de lotissement en cours de commercialisation.

[modifier] La zone de la CNR

Cette zone est propriété de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) et permettra, à terme, le transport multimodal route, fer et fleuve du fait de sa situation privilégiée. Les terrains disponibles, d’une surface minimum de 5000 m², sont offerts à la location long terme.

[modifier] Associations

Bourg-lès-Valence compte plusieurs associations dont le:

  • REMAID (service d’aide aux victimes et de médiation pénale et aide en cas de procédure contentieuse enclenchée),
  • CLLAJ (comité local pour le logement autonome des jeunes),
  • SAO (service d’accueil et d’orientation et traitement de l’urgence afin de trouver un toit pour une ou plusieurs nuits),
  • ADLS (association drômoise de location sociale),
  • Resto du cœur insertion,
  • CALD (centre d’amélioration du logement de la Drôme),
  • CMS BLV (centre médico-social de Bourg-lès-Valence),
  • l’ESCALE (centre d’hébergement et de réinsertion sociale) (CHRS).

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Jumelages

Jumelée depuis 25 ans à deux villes allemandes, Ebersbach and der Fils et Ebersbach an der Saxe, la commune de Bourg-lès-Valence a signé un pacte de jumelage avec la ville arménienne de Talin en mai 2004.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 p, 2004
  1. Bourg-lès-Valence sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes