Belz (Morbihan)

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Belz

Pays	France
Région	Bretagne
Département	Morbihan
Arrondissement	Arrondissement de Lorient
Canton	Canton de Belz
Code Insee	56013
Code postal	56550
Maire Mandat en cours	Bruno Goasmat 2008 – 2014
Intercommunalité	Communauté de communes de la Ria d'Étel
Latitude Longitude	47° 40′ 37″ Nord 3° 10′ 06″ Ouest / 47.6769, -3.1683
Altitude	0 m (mini) – 33 m (maxi)
Superficie	15,67 km²
Population sans doubles comptes	3 289 hab. (1999)
Densité	209 hab./km²

Belz est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Le nom breton de la commune, Belz, proviendrait du nom du dieu celte Bel, plus connu sous le nom de Belenos. On rencontre les appellations suivantes : Bels (en 1427), Belz (en 1448), Belze (en 1464), Belles (en 1477, en 1481, en 1536).

Ses habitants se nomment les Belzois et Belzoises.

Le territoire de Belz, ainsi que ceux d'Erdeven et de Mendon sont des démembrements de l'ancienne paroisse primitive de Ploemel. La paroisse de Belz dépendait autrefois du doyenné de Pou-Belz.

Sommaire

1 Géographie
2 Histoire
- 2.1 Préhistoire
- 2.2 Moyen Âge
3 Administration
4 Démographie
5 Lieux et monuments
6 Personnalités liées à la commune
7 Voir aussi

[modifier] Géographie

Le territoire de Belz est borné au nord et à l'ouest par la ria d'Etel, au sud par Erdeven et à l'est par Locoal-Mendon. Elle comprend également l'île Saint Cado, située sur la ria d'Etel, qui doit son nom à saint Cadou qui y aurait vécu en ermite au VI^e siècle.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

En 1888, 66 haches de bronze ainsi que des bracelets en or furent découverts à Belz. Ces objets sont exposés aux musées de Carnac, de Vannes et de Saint-Germain-en-Laye.

La commune s'enorgueillit désormais d'un site préhistorique prestigieux. Suite à un incendie qui dégagea le landier présent sur une zone artisanale, un champ de menhirs fut découvert en juillet 2006 sur le site de Kerdruelland, près de la ria d'Etel^[1].

Des fouilles préventives menées par l’INRAP sur 3000 m² ont mis au jour un ensemble de menhirs renversés et pour certains débités ^[2]^,^[3]. Une vingtaine de menhirs sont certifiés mais tous les cailloux mis en évidence appartiennent à des blocs autrefois dressés. Les tailles de ces monolithes de gneiss vont d'une soixantaine de centimètres à deux mètres.

Contrairement au cas des célèbres alignements de Carnac situés eux aussi dans le Morbihan, le sol contemporain de la mise en place des monolithes est ici conservé, ce qui permettra une lecture des différentes actions de l'homme depuis l'élévation des menhirs jusqu'à leur abandon. Le matériel archéologique découvert met en lumière deux périodes d'occupation du site : l'une au Néolithique récent (III^e millénaire av. J.-C.), l'autre au Moyen Âge.

La mise à bas des menhirs semble dater de l'époque même du Néolithique récent. Plusieurs menhirs gisent juste à côté de leur trou de calage. Cet « iconoclasme préhistorique » n'est pas un cas isolé comme en témoignent les exemples des grands menhirs de Locmariaquer segmentés et réemployés dans certains dolmens. Cette action traduit une évolution des mentalités au cours de cette période.

Au Moyen Âge et jusqu'au XVII^e siècle, la mise en valeur agricole des terres entraîne le débitage et l'exploitation des blocs qui apparaissent lors des labours. On retrouve d'ailleurs la trace d'un mur d'enceinte datant de cette époque et dont la fondation est constituée de ce matériel de récupération.

Vu l'importance du site, une instance de classement au titre des Monuments historiques est en cours.

[modifier] Moyen Âge

D'après la "Vita Cadoci", écrite au XII^e siècle, saint Cadou aurait construit sur l'île du même nom une belle église en pierre "construxit quidem illo (Sancti Cadoci) basilicam lapidibus elegantem" ainsi qu'un pont menant à l'île. L'église encore visible aujourd'hui sur l'île ne date que du XI^e ou XII^e siècle. Plusieurs donations ont été effectuées au cours du XI^e siècle à Saint Cadou, avant que ce monastère "Sancti Catuoedi confessoris de Brouerec monasterium" ne soit donné par le duc de Bretagne Alain IV Fergent en 1089, avec l'ensemble de ses dépendances, à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

[modifier] Administration

Période		Identité	Parti	Qualité
Liste des maires successifs
mars 2008	Mars2015	Bruno Goasmat	SE	-
mars 2001	mars 2008	Gérard Le Trequesser		-
mars 1995	mars 2001	Elie Rio		-
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999
3179	3353	3398	3398	3372	3289
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Île de Saint Cado avec sa chapelle romane du 11e siècle

Chapelle de l'île de Saint Cado, 11 ^e ou 12 ^e siècle
Calvaire de l'île de Saint Cado 1832
Pont Lorois, pont entre les communes de Belz et Plouhinec
Eglise St-Saturnin 1914 - bourg
Chapelle de St Clément XVII - village de Kerclément
Chapelle Notre Dame de la Clarté XVIII - village de Kernours
Chapelle Ste Anne 1829 - village de Kerdonnerc'h
Fontaine de Kernours
Fontaine de St Cado
Manoir, dit château de Keryargon

[modifier] Personnalités liées à la commune

Pierre Laurent
Désiré Lucas, peintre de Bretagne (1869-1949), séjourna cinq ans à Belz de 1902 à 1905 puis il s'installa à Douarnenez. Le site de St Cado fut pour lui une grande source d'inspiration. Parmi ses toiles on peut retenir "Le pardon de St Cado" et "Barques à St Cado".