Bédeille (Pyrénées-Atlantiques)

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Bédeille
Carte de localisation de Bédeille
Pays France France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Arrondissement de Pau
Canton Canton de Montaner
Code Insee 64103
Code postal 64460
Maire
Mandat en cours
Renaud Deboaisne
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Luy-Gabas-Souye et Lées
Latitude
Longitude
43° 20′ 55″ Nord
         0° 05′ 59″ Ouest
/ 43.3486111111, -0.0997222222222
Altitude 276 m (mini) – 374 m (maxi)
Superficie 3,85 km²
Population sans
doubles comptes
200 hab.
(1999)
Densité 51,95 hab./km²
Localisation sur la carte départementale

Bédeille est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Communes limitrophes

Pyrénées-Atlantiques

Hautes-Pyrénées (enclave)

[modifier] Histoire

Fragments d’histoire (d’après M. l’Abbé Cup-Pucheu)[réf. nécessaire]

L’histoire de la petite commune de Bédeille n’attirerait pas l’attention si elle ne présentait pas cette particularité d’avoir été une Souveraineté.
La superficie de la commune est de 385 hectares. Sa population n’a pas cessé de diminuer depuis plus de cent ans.
En 1850 elle comptait 354 habitants, en 1869 : 316 - en 1889 : 312 - en 1911 : 251 - en 1926 : 210 - en 1959 : 168.
Terre de franc-alleu, ce village n’a pas eu de seigneur pendant le Moyen Âge. Le monastère de Saint Pée y percevait des droits sur l’église. Au Xe siècle, un habitant, « Bonus » se fit religieux de ce monastère et lui donna une partie des revenus de l’église.
En 1101 cette église devint une possession des chanoines de Lescar (annuaire de St Pée).
La terre de Bédeille fut une possession directe des vicomtes de Béarn pendant plusieurs siècles, jusqu’au jour où elle fut concédée à titre de Souveraineté à un membre de la Maison de Foix. Dans un censier de 1402, il est question des redevances que le vicomte de Béarn perçoit à Bédeille (B.P. E-317).
Le vicomte Jean de Foix qui régna en Béarn de 1412 à 1436 eut pour successeur son fils Gaston XII de Béarn. Il avait en outre deux enfants naturels qui furent créés barons : Jean, baron de Miossens et Bernard qui lui, épousa Catherine de Gerderest et devint baron de Gerderest. Il reçut la terre de Bédeille.
Ce dernier eut un fils, Jean de Béarn, et une fille, Eléonore de Béarn, mariée à son cousin Roger de Gramond. Il prit part et se signala à la campagne de Guyenne en 1449 et 1451.
Jean de Béarn son fils, seigneur et baron de Gerderest épousa Marguerite de Gramond, conspira avec les seigneurs de Coarraze et d’Andoins contre la vicomtesse de Béarn, fut condamné à mort et décapité dans le château de Montaner en 1488. Ses biens furent confisqués. Il laissait trois enfants : Bertrand, Roger et Catherine qui épousa son cousin François de Miossens, petit-fils de Jean de Béarn.
Bertrand de Béarn Gerderest obtint en 1490 mainlevée de la saisie des biens de son père.
En 1502, il devint Sénéchal de Béarn. Il épousa une dame d’Andoins dont il eut deux fils :

  • François dont nous allons parler
  • Bernard de Béarn, seigneur de Meillon.

En qualité de sénéchal il donna des lettres de sauvegarde aux habitants de Colslédaa contre Gaston de Foix, baron qui les avait maltraités.
François de Béarn, baron de Gerderest, seigneur de Bédeille, Castagnède, Mur et autres autres lieux, se maria en 1524 à Anne de Pardailhan Armagnac. En 1534, il présenta à la cure de Bédeille, ce qui causa un procès. Son fils Gabriel lui succéda.
Gabriel de Béarn, baron de Gerderest, seigneur de Bédeille et autres lieux, Chevalier de l’Ordre du Roi, fut l’un des chefs les plus importants du parti catholique. Il vendit la seigneurie de Bédeille au seigneur d’Idron à titre de rachat. Les deux étaient catholiques ; leurs revenus furent confisqués. Il n’eut pas d’enfant et mourut à Navarrenx en 1569.
Quelques années plus tard le souverain de Béarn, Henri de Navarre, futur Henri IV, donna à la Maison d’Albret Miossens les biens confisqués au baron de Gerderest. La seigneurie de Bédeille fut comprise dans cette donation qui fut faite à Henri d’Albret.
Ces biens ne sortaient pas de la famille car la bisaïeule d’Henri d’Albret était une Gerderest.
Henri d’Albret, 1er du nom, baron de Miossens, Coarraze et Gerderest, sire de Pons etc., capitaine de Lourdes, s’intitule le premier « Souverain de Bédeille ». Né vers 1536, il fut élévé à Coarraze pendant quelque temps avec Henri de Bourbon, futur Henri IV.
Sa mère Suzanne de Bourbon avait été gouvernante du jeune prince.
Il épousa en 1563 Catherine de Stuer de Caussade et devenu veuf, Antoinette de Pons, fille héritière du Sire de Pons. Il embrassa la réforme, combattit dans l’armée de Coligny à la bataille de Montcontour, le 13 mars 1569. Il reçut les biens confisqués à Gabriel, baron de Gerderest, suivit le roi de Navarre à la cour et n’échappa au massacre de la St Barthélémy que grâce à l’intervention de Marguerite de Valois, Reine de Navarre.
En 1575 il fut nommé Lieutenant Général et il réussit par sa douceur et son habileté à faire rentrer la Bigorre en l’obéissance d’Henri IV. En récompense le roi lui donna, à titre héréditaire, le gouvernement des châteaux de Lourdes et de Mauvezin.
Il eut quatre enfants :

  • Appolon d’Albret, protonotaire apostolique
  • Françoise épouse de Jean de Grossoles
  • Claire, morte célibataire à Lourdes en 1644
  • Henri d’Albret qui suit.

Il mourut en 1598.
Henri d’Albret, souverain de Bédeille, baron de Coarraze, sire de Pons, seigneur de Miossens etc… vendit en 1623 le château de Beuste à Pierre de Navailles, seigneur de Mirepeix. En 1644, il hérita de sa sœur Claire. En 1648, il se démit de sa charge de gouverneur des châteaux de Lourdes et de Mauvezin en faveur de son fils François Amanieu. Il épousa Anne de Pardailhan Gordin dont il eut trois fils et six filles :

  • François Alexandre qui devait lui succéder mais qui mourut avant lui en 1648, laissant un fils, Charles Amanieu, qui suit,
  • César Phébus né vers 1614, homme de guerre célèbre, Maréchal de France en 1650 et mort en 1676, laissant de son mariage avec Madeleine de Guénégaud une fille unique, Marie d’Albret qui suit,
  • François Amanieu qui resta célibataire et fut tué en duel en 1672.

Les six filles sont : Toinette, Diane, Paule, autre Toinette, Jeanne et Françoise. Cette dernière épousa Henri Bernard de Miossens, Comte de Sansons.
Henri d’Albret reçut le serment de fidélité de Bédeille en 1610 (B.599.83). A sa mort en 1650, son oraison funèbre fut prononcée à Pons par Mathieu d’Espruet, abbé de Grondin . Il eut pour successeur son petit-fils qui suit.
Charles Amanieu d’Albret, fils de François Alexandre épousa par dispense sa cousine germaine Marie d’Albret le 2 mars 1662, fille de César Phébus. Il n’eut pas d’enfant et il mourut en Picardie en 1678, laissant tous ses biens à sa veuve et cousine qui suit.
Marie d’Albret veuve, épousa en secondes noces Charles de Lorraine, comte d’Harcourt en 1683. Elle accorda un jour de marché aux habitants de Bédeille le 20 décembre 1688 (E.2192) et mourut à Paris le 13 juin 1692, laissant tous ses biens à son mari dont elle n’avait pas eu d’enfants.
Charles de Lorraine souverain de Bédeille, baron de Coarraze, épousa en secondes noces Thérèse Catherine de Matignon dont il eut un fils Louis, qui suit.
La souveraineté de Bédeille avait été vendue par son prédécesseur aus Navailles d’Angays. Charles de Lorraine obtint l’annulation de cette vente par arrêt du Parlement de Paris le 17 janvier 1686.
Charles Louis de Lorraine, fils du précédent, souverain de Bédeille, prince de Pons, épousa en deuxièmes noces Elisabeth de Roquelaure, d’où un fils, Camille Louis, qui suit.
Il vendit la baronnie de Coarraze le 11 octobre 1722 à Jean Jacques de Monaix, celle de Miossens à Raymond d’Hérèter en 1713, celle de Gerderest à Jean de Noguez vers 1711. Il s’intitulait « Souverain de Bédeille » en 1727 (B.5040).
Camille Louis de Lorraine, souverain de Bédeille, prince de Marsan, marquis de Mirauban, Saint Léger et autre lieux, Lieutenant Général du pays et comté de Provence, des villes d’Arles, Marseille Toulon et terres adjacentes naquit le 18 décembre 1725.
Il vécut à Paris à l’Hôtel de Bouillon, quai Malaquai. Il afferma ses biens de Bédeille. Le 5 juillet 1776 il donna un reçu de 3000 livres aux fermiers de la Souveraineté et signa : le Prince de Marsan. Il mourut à Paris le 12 avril 1782. Le 11 mai suivant, on fit un service solennel dans l’église paroissiale de Bédeille.
Il avait deux sœurs :

  • Françoise Marguerite Louise Elisabeth de Lorraine qui fut abbesse de Remirement,
  • Louise Henriette Gabrielle de Lorraine, duchesse de Bouillon, qui fut héritière de son frère, elle mourut en 1788 et ses biens furent en déshérence.

Le tribunal civil de Pau dans son audience du 24 avril 1824 déclara «  Vu par le Tribunal le mémoire présenté par la Direction Générale de l’Enregistrement et du Domaine par lequel elle expose que d’après la notoriété publique, la duchesse de Bouillon, souveraine de Bédeille, décéda vers la fin de 1788 sans avoir laissé d’héritier connus ; qu’elle possédait des immeubles situés dans la commune de Bédeille qui sont restés longtemps abandonnés et ensuite indûment régis par les différents maires qui se sont succédé ; la duchesse de Bouillon n’ayant pas d’héritier connu ni d’enfant naturel, sa succession est acquise à l’Etat d’après l’art 768 du Code civil. Le tribunal statuant sur la demande de l’Administration de l’Enregistrement et du Domaine, nomme Me Laffite, avoué prés le tribunal, curateur de la succession vacante de Mme la duchesse de Bouillon pour les biens qu’elle a laissé et qu’elle possédait dans la commune de Bédeille ».
Il fut procédé aux publications aux fins d’obtenir l’envoi en possession de ces biens, faites à Pau, Lescar, Gan, Garlin, Lembeye, Morlaas, Nay, Bédeille et Pontacq. Personne ne s’étant présenté pour recueillir la succession, le Domaine en prit possession. Le tribunal dans son audience du 14 juillet 1828 condamne le curateur et tout détenteur des biens de cette succession à rendre compte au Receveur des revenus perçus sous la déduction des dépenses. Ces biens furent d’abord affermés et plus tard vendus.

[modifier] Souveraineté

Sous le haut patronage du Souverain, la communauté se gouvernait dans une totale indépendance de la France. La justice y était exercée par quatre jurats qui jugeaient en première instance. On pouvait faire appel de leur décision auprès d’un Chancelier et dans certains cas auprès du Prince lui-même. On disposait d’un pilori pour les malfaiteurs et d’une halle pour les marchés ; il y avait un notaire qui se servait de papier non timbré.
La communauté défendait jalousement tous ses privilèges et son indépendance. Quelques évènements font connaître son attitude à l’égard de la France.

[modifier] Épizootie de 1776

Cette épidémie ravagea le Béarn. Afin d’arrêter le fléau, le Parlement de Pau ordonna d’assommer tous les animaux sains ou malades, appartenant à la même maison dés qu’un cas s’y déclarait. L’épizootie se déclara à Bédeille le 2 juin 1776. Aussitôt quatre soldats et un officier qui se trouvaient dans le voisinage de cette commune y accoururent pour abattre le bétail. Les habitants leur firent comprendre qu’ils n’avaient pas le droit d’entrer dans leurs terres, ni par conséquent celui d’inspecter leurs maisons ou leurs granges. Devant ce refus, les soldats prirent les armes et livrèrent combat aux habitants de ce lieu. L’un des quatre soldats fut tué et les trois autres blessés. Cette action arriva vite aux oreilles du commandant de Pau qui, ce jour là, envoya à Bédeille vingt dragons bien armés pour y faire respecter par la force les ordonnances.

[modifier] Pacages

Pendant deux siècles, Bédeille fut en procès avec les communes voisines au sujet des pacages. Vers 1668, Escaunets et Villenave prétendaient user des pacages de Bédeille. Dans la même époque Sedze émit les mêmes prétentions, Séron suivit. Ce dernier procès dura longtemps. Un acte notarié du 27 avril 1702 déclare que cinq témoins de Villenave, Sedze et Lombia proches voisins de Bédeille, ayant mis les mains sur les quatre Saints Évangiles, ont déclaré «  que le lieu d’Avédeilhe n’est ni du pays de Bigorre ni du pays de Béarn, mais que c’est un lieu neutre et que les habitants ne payent pas de taille ni aucun autre subside et qu’ils ne se servent pas de papier timbré mais bien du commun et que c’est donc une Souveraineté ».
Ces procès se terminèrent en reconnaissance du droit réciproque de compascuité.

[modifier] Le Marché

Le marché datait de 1688. Il fut accordé à Bédeille par Marie d’Albret épouse de Charles de Lorraine. La charte de concession stipule : « Le syndic des sujets de notre souveraineté de Bédeille nous a très humblement remontré que le village de Bédeille est situé entre les souverainetés de Béarn et Comté de Bigorre et qu’il en est comme le passage, ce qui leur donne un commerce considérable, lequel pourrait de beaucoup augmenter s’il avait un marché établi chaque semaine et par le moyen duquel tous nos dits sujets recevraient une grande utilité ainsi que les voisins de notre dite souveraineté. Nous, à ces causes et autres considérations, ayant en vue le bien et utilité de nos sujets, désirant les traiter favorablement, avons créé au dit village de Bédeille et établi par les présentes ; érigeons et établissons un marché le mercredi de chaque semaine, voulons qu’au jour de marché et pour toujours, tous marchands puissent aller et venir au marché de Bédeille, séjourner et échanger et vendre toutes sortes de marchandises licites et permises sans payer aucun droits et deniers que ceux qui sont accoutumés être payés aux autres marchés voisins. Permettons à nos sujets de faire bâtir les halles, tréteaux et autres choses qui leur seront nécessaires en ce lieu.
À Bédeille le 20 décembre 1688. Marie d’Albret. (E.2192) »
Ce marché perdit vite de son importance. Plusieurs fois on invita les habitants des communes voisines à venir nombreux y faire leurs tractations. Dans une délibération de la communauté du 4 avril 1771, 42 chefs de famille décidèrent de «  nommer deux syndics chargés de faire les diligences nécessaires en vue de rétablir le marché qui était établi anciennement dans la Souveraineté les mercredis de chaque semaine. »
De nouvelles démarches furent faites vers 1868. Le Maire de Bédeille adressa aux villageois voisins un appel où il leur disait : « Les habitants de Bédeille se sont engagés à mener bestiaux et toutes espèces et autres provisions sous peine d’amende. Il est impossible aux habitants de Bédeille de faire seuls un grand marché. En conséquence, la commune de Bédeille propose aux habitants des communes voisines de vouloir s’engager de la même manière que Bédeille…Quel bonheur et quel avantage pour les villages voisins d’avoir un marché si près… »
De son côté, le Conseil général des Basses-Pyrénées dans sa session du mois d’août 1885, sur la proposition de Mr Rey Henri émit un avis favorable à la demande de Bédeille tendant à la création de deux foires annuelles, le 1er janvier et le 25 septembre.
Ces appels ne furent pas entendus. Les difficultés que présentait le débouché des marchandises, le peu de trafic et la méfiance des populations empêchèrent le marché de se développer.
Au commencement du XXe siècle, quelques ménagères apportaient sous la halle des légumes et des œufs, des épiciers et des marchands de drap venus de Vic en Bigorre ou de Lembeye constituèrent ce marché qui disparut définitivement vers 1914.

[modifier] Dernières réactions de la Souveraineté

Lorsque en 1790, Mme Macaye de Pinsun et le baron d’Uhart commissaire du Roi pour la formation du département des Basses-Pyrénées, constituaient le canton de Montaner, ils éprouvèrent une surprise : Bédeille se réclamait fièrement de sa qualité de Souveraineté et le syndic protesta contre l’union avec le canton de Montaner.
Les commissaires du roi écrivirent le 2 juillet 1790 à ce sujet : « Bédeille est l’objet de cette lettre que nous avons l’honneur de vous écrire. Toutes les lettres circulaires et particulières que nous avons adressées à cette communauté sont restées sans réponse.
M. de Boucheporn n’attribuait d’abord son silence et son retard à nous procurer la liste des citoyens actifs qu’à la négligence générale. Il a été informé enfin que l’huissier porteur d’une ordonnance qui avait pour effet de procurer cette liste avait été menacé d’être pendu ainsi que les autres commissaires qui se présenteraient de nouveau à Bédeille . On lui a appris en même temps que ces mesures étaient fondées sur l’indépendance absolue dans laquelle la communauté de Bédeille prétend être par rapport à la France. Il est en effet constant qu’elle n’a été jusqu’à présent imposée comme faisant partie ni de la Généralité d’Auch à laquelle elle confine, ni de la Bigorre ni du Béarn dans lequel elle se trouve enclavée. Elle n’a reçu d’aucun de ces États des ordres pour les corvées, les milices et autres objets de service public. On nous a assuré qu’elle ne ressortissait pas aux Parlements, Chambre des Comptes, Cour des Aides de Pau, Toulouse, Bordeaux et Montauban et que les habitants prévenus de crimes ne recouraient pas au roi pour obtenir des lettres de grâce et Mr Boucheporn s’est plus particulièrement informé auprès de M. Casalis avocat au Parlement de Pau de l’état des présentations de cette communauté dont sa maison de campagne est voisine. Cet avocat lui a confirmé la vérité des faits dont nous venons de faire l’exposé et il lui en a parlé avec d’autant olus de connaissance qu’il est en quelque sorte l’unique juge sous le nom de Chancelier, des différends qui s’élèvent entre les habitants de Bédeille.
Mr de Boucheporn a donc du renoncer à l’espérance d’obtenir la liste des citoyens actifs de Bédeille » (Revue Hist & Arch., T III, p. 508)

[modifier] Fin de la Souveraineté

En 1794, Bertrand Barrère député des Hautes-Pyrénées possédait des biens à Bédeille du fait de sa grand-mère Neys. Il demanda à la Convention la suppression et le rattachement à la France de plusieurs souverainetés. Bédeille fut annexée au canton de Montaner.
[réf. nécessaire]

[modifier] Derniers vestiges

Les derniers souvenirs de la souveraineté disparurent au commencement du XXe siècle :

  • le pilori fut brûlé à l’occasion d’une fête patronale
  • la cloche portant une belle inscription rappelant l’état ancien fut fondue en 1920 et remplacée par une nouvelle
  • la halle tombait en ruine et en 1936 elle fut démolie. Sur son emplacement fut construit un arrêt de bus
  • le notariat disparut en 1914 à la mort de Me Carenne qui s’intitulait toujours « Notaire de Bédeille ». Son successeur Me Gueit-Dessus réunit à Montaner les études de Peyraube et Bédeille.
  • Le marché disparut en 1914.

De tout ce passé, il ne reste plus que des traditions orales, souvent déformées et parfois erronées.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues.
1995 Alexis Ruyer
2001 Alexis Ruyer
2008 Renaud Deboaisne

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1901 1962 1968 1975 1982 1990 1999
252 177 157 153 198 204 200
Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Lien interne

Communes des Pyrénées-Atlantiques

[modifier] Liens externes

Site du comité des fêtes