État de l’épizootie de grippe aviaire dans les pays d'Asie du Nord-Est

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[modifier] Chine

Résumé :

Chez l'animal : Plus de 80 foyers ou cas de H5N1 ont été signalés en Chine de janvier 2004. Le 12 juin 2006 24 provinces, villes et régions autonomes avaient été affectées.
Chez l'Homme : (au 11 juin2006) Il y a eu 25 cas humains de H5N1, dont 16 mortels. (Le dernier confirmé est un soldat mort le 3 juin 2006). Et au moins un cas humain n'a pas en 2003 été signalé à l'OMS (classé comme victime du SRAS, alors qu'une analyse avait mis en évidence le H5N1), 2 ans avant les 1ers signalements officiels.
Suivi : Plus de 5000 échantillons avaient été analysés (poulets, canards, oies, porcs et oiseaux sauvages) entre 2003 et début 2006. Les résultats ont été envoyés à l'OMS ou à l'OIE selon le ministère chinois de la santé. Mi-férier 2008 la Chine avait signalé 2 morts pour cette année.

Remarque : Deux événements mondiaux majeurs sont prévus en Chine :

Jeux Olympiques (2008),
Exposition internationale à Shangaï (2010).

[modifier] En 2004

27 janvier 2004 : le gouvernement chinois reconnaît qu’un virus H5N1 aviaire était à l'origine de la mort de canards dans le Comté de Long'an (Région Autonome de Guangxi Zhuang, dans le Sud du pays). Selon la Chine, le gouvernement local a isolé de la zone infectée, détruit tous les poulets dans un rayon de 3 km et mis en quarantaine de tous les poulets dans un rayon de 5km, et pris des mesures préventives. L'OIE a demandé à la Chine de fournir toute information complémentaire sur l'influenza aviaire dans son pays.

[modifier] En 2005

6 novembre 2005 : Le pays demande à l’OMS de l’aider à rechercher les causes de la mort d’un des 3 cas de pneumonies suspectes dans la province de Hunan, craignant de premiers cas humains de grippe aviaire en Chine. Il s’agit d’une fillette de 12 ans (He Yin), qui a été "en contact étroit avec les volailles contaminées", morte le 13 octobre 2005 après 3 jours de grippe avec une forte fièvre alors que son frère de neuf ans et un enseignant de 36 ans (tombé malade après avoir découpé du poulet cru, alors qu’il était blessé à la main) ont survécu à leur pneumonie, ceci dans la région de Wantang, un village où 545 canards et autres volailles sont morts de la grippe aviaire le mois dernier.

[modifier] En 2006

Jeudi 23 février 2006 : Un troisième foyer du virus H5N1 a été découvert dans le canton de Xiangtan dans le Hunan dans le centre du pays, où 545 poulets et canards sont morts. Les deux autres foyers se situent en Mongolie intérieure et dans la province de l'Anhui à l'est du pays.

Bilan officiel (pour la Chine continentale) au 23 Février 2006 :

- 31 foyers aviaires ont été déclarés dans le pays depuis le début des zoonoses, selon le gouvernement.

- 14 cas humains, dont 8 mortels d'Octobre 2005 au 23 Février 2006.

Samedi 25 février 2006 : Le gouvernement chinois annonce 2 nouveaux cas humain ;

- une fillette de 9 ans de la province de Zhejiang (côte sud-est, région de Pékin et Shanghai), malade depuis le 10 février et dans un état critique (fièvre + pneumonie). Elle se serait rendu chez des gens dont la volaille était malade lors de sa visite, avant de tomber elle-même malade.

- Une agricultrice de 26 ans dans un état critique (fièvre + pneumonie), de la province d`Anhui (Est), malade depuis le 11 février, et qui a été en contact avec des volailles malades du H5N1.

Dimanche 26 février 2006 : Bilan : Mr Du Qinglin (Ministre de l'Agriculture) a précisé au parlement chinois que Trente-et-un foyers aviaires ont été signalés dans des élevages, pour un seul sur des oiseaux migrateurs en 2005. 163.100 animaux étaient infectés par le H5N1, dont 154.600 en étaient morts. 22.571.000 de volailles chinoises ont été abattues en 2005 pour endiguer le virus. Mais le pays craint une possible épidémie "massive" et se met en « état d'alerte », lance une campagne de surveillance et renforce la vaccination des volailles, ainsi que les tests sur les animaux.

Source : Agence officielle Chine Nouvelle, citant les ministères de la Santé et de l'agriculture.

Dimanche 5 mars 2006 : Un homme de 32 ans mort le 2 mars 2006 dans la province chinoise de Guangdong (Sud) après avoir développé le 22 février 2006 une fièvre et une pneumonie était bien porteur du H5N1 a confirmé Zhong Nanshan, directeur de l'Institut des maladies respiratoires de Canton et expert du SRAS. Sa fiancée serait également malade, mais sans les symptômes de la grippe aviaire.

- La Chine a reconnu à ce jour et depuis octobre 2005 14 cas humains, dont huit sont morts. Zhong Nanshan craint une recrudescence des cas et un risque pour l’homme, il invite la population à se préparer et à apprendre ce qu’il faut savoir pour lutter contre la grippe aviaire.

Mercredi 8 mars 2006 : Le Ministère de la santé annonce un 10^e mort (15^e cas humain) de grippe aviaire : You, une fillette de 9 ans, soignée depuis le 10 février pour une pneumopathie et morte lundi.

- Il n’y a pas de foyer de H5N1 HP reconnu chez les volailles dans la province du Zhejiang (est), mais la fillette aurait eu des contacts avec des poules malades lors de deux visites à des parents dans un district voisin de la province de l'Anhui où une femme de 26 ans infectée par le virus est dans un état critique.

Samedi 18 mars 2006 : Selon les médias chinois, un Tamiflu de fabrication chinoise termine son étape de test sur des personnes avec l'approbation du Bureau d'État de contrôle et de gestion des aliments et des médicaments de Chine.

Mardi 21 mars 2006 : Le H5N1 serait responsable de la mort à Shanghai d'une ouvrière migrante (Li) de 29 ans, huit jours après qu'elle a (le 13 mars 2006) été victime d'une forte fièvre, puis d'une pneumonie. (source : Quotidien du Peuple - 30 mar 2006).

- Ce cas sera confirmé 4 jours après (le samedi 25 mars 2006) par les autorités chinoises. C'est le dixième décès de la grippe aviaire en Chine (sur 15 malades détectés). C'est aussi le premier cas dans cette ville portuaire de 18 millions d'habitants Shanghai depuis 2004 où il y avait déjà eu un cas humain, mais où depuis - même chez les oiseaux ou volailles - le H5N1 n'avait pas encore été détecté. Tous les patients fiévreux de la clinique ont été examinés ainis que les personnes ayant été en contact proche avec la malade. Ils semblent tous indemnes.

Mercredi 22 mars 2006 : La Chine accepte de fournir à l'OMS des échantillons prélevés sur des animaux malades de grippe aviaire.

- L'OMS espère recevoir une vingtaine d'échantillons dans les semaines à venir. Ces échantillons sont essentiels en vue de l'élaboration d'un vaccin. Les experts internationaux critiquaient jusqu'à aujourd'hui le gouvernement chinois, accusés de garder pour lui ses informations afin que les scientifiques chinois soient les premiers à élaborer ce vaccin, qui s'avérerait très lucratif. Mais d'autres experts notent que les échantillons de l'OMS ne sont pas accessible aux scientifiques ne faisant pas partie du réseau fermé des laboratoires de référence, qui dépendent des états-membres de l'OMS et non directement de l'OM.

Jeudi 23 mars 2006 : Une femme de 26 ans de la province de l'Anhui en Chine de l'est, diagnostiquée comme cas humain de grippe aviaire il y a un mois, est sortie guérie de l'hôpital.

Jeudi 30 mars 2006 : Plus de 100 scientifiques chinois et américains sont réunis pour un congrès intitulé "Révolution génomique: nouveaux moyens pour combattre les maladies infectieuses" à Pékin (Beijing). Ils sont évoqué les moyens de détection et surveillance de la grippe (et envisagé des pistes de thérapie génique selon l'agence Xinhua le 31 mars 2006). Les scientifiques des 2 pays ont appelé à un partage collaboratif mondial des données sur les maladies infectieuses. La grippe aviaire sera sans doute à l'ordre du jour de la rencontre du président chinois Hu Jintao avec George W.Bush à Washington en Avril 2006. ils s'étaient déjà rencontrés en Novembre 2005.

Jeudi 27 avril 2006 Le pays annonce un cas humain supplémentaire ; une fillette de 8 ans prénommée Sun, originaire du Sichuan (S-W) et hospitalisée 12 jours avant ; le 16 avril 2006 pour une forte fièvre accompagnant une pneumonie. Il ne semble pas y avoir eu de contagion dans l'entourage de la fillette. C'est le 18^e cas humain, confirmé par l'OMS. Curieusement, aucun foyer aviaire n'a été signalé localement ni en chine depuis fin février 2006.

7 juin 2006 : Un nouveau foyer aviaire de H5N1 HP est annoncé dans un élevage (industriel ?) du comté de Hetian, région autonome ouïgoure du Xinjiang de l'Ouest de la Chine. cette zone est situé sur un axe de migration aviaire entre Afrique de l'Est et Asie de l'Ouest. L’analyse portait sur une volaille morte 3 jours avant (Dimanche 4 juin 2006).

Un protocole d'urgence et lancé avec les départements locaux de la Santé publique (Postes de contrôle, désinfection des biens et personnes provenant de la zone d’infection, envoi d’experts pour encadrer les mesures sanitaires.Au 10 juin 2006, 17 135 volailles y auraient été abattues selon les autorités, et aucun nouveau cas découvert entre le 7 et le 10 juin.

Source : Ministère de l’Agriculture, Agence officielle Chine nouvelle.

Lundi 12 juin 2006 : Le pays accroît son effort de prévention, de contrôle des élevages et basse-cours sur les axes de migration aviaire, lacs et lieux où des épidémies se sont déjà déclarées. Les paysans doivent y isoler leurs volailles des oiseaux sauvages et rapporter immédiatement tout cas de mort suspecte de volaille ou d'oiseau (par ordonnance d'urgence aux gouvernements locaux ). Le ministère demande aussi une meilleure surveillance des pneumonies d'origine inconnue. La recherche scientifique doit être renforcée(dont sur le vaccin humain et sur les médicaments), ainsi que la collaboration avec les organisations internationales, en lien notamment avec l'APEC (cf exercice de la semaine précédente). Source : Mao Qun'an, porte-parole du ministère de la Santé publique

Samedi 17 juin 2006 : Un 19^e cas humain chinois est confirmé par le Gvt (12 ont été mortels à ce jour). Il s’agit de Jiang, 32 ans surnommé, conducteur de camion, hospitalisé le 3 juin 2006 à Shenzhen (Province du Guangdong, Sud-Chine). Soigné à l'hôpital Donghu, il serait dans un état critique, mais n’aurait pas contaminé son entourage (98 personnes testées. Ce cas inquiète car il ne semble pas avoir eu de contacts prolongés ni rapprochés avec des volailles ou oiseaux, et le virus était sensé être moins infectieux l'été (son pic d’activité était octobre – mars).
Yuen Kwok-yung (Chef du Dpt. de micro-biologie, Université de Hong-Kong) estime ce cas anormal, des infections humaines de juin à août, signifiant selon lui que « le virus est extrêmement actif », ce qui fait craindre une forte épidémie pour l'hiver 2006-2007.
A Shenzhen, un plan de prévention d'urgence est lancé et la surveillance renforcée, et le gouvernement de Hong-Kong est informé quotidiennement de la situation.

Vaccin et diagnostic en Chine : 3 nouveaux vaccins contre le H5N1 HP ont été mis au point en Chine : un vaccin inactif, un vaccin DNA codon contre le virus H5 hypotype de gène HA, un vaccin subunité de recomposition de virus. Une nouvelle technologie de diagnostic (bande de papier réactif analytique détectant un H5 hypotype en 10 mn) est également annoncée.

Lundi 19 juin 2006 : Nouveau foyer de H5N1 découvert et confirmé dans le district de Changzi de la ville de Changzhi (Province du Shanxi (Nord-Chine) dans un élevage industriel. Le gouvernement local a déclaré une situation d’urgence et mis en quarantaine le secteur infecté, avec abattage et désinfection.

Mardi 20 juin 2006 : Sinovac Biotech Ltd. (Amex : SVA) annonce les 1ers résultats des essais cliniques de phase 1 de son vaccin inactivé humain contre la grippe pandémique (Panflu™ ; vaccin inactivé avec adjuvant) ; sûreté, bonne immunogénicité et taux de séropositif de 78,3 %, supérieur aux critères d'évaluation de l'UE. 4 niveaux de dosages antigènes ont été testés, le contenu antigène de 10ug a démontré la meilleure immunogénicité, avec u78,3 % de séropositifs. L'Hôpital de l'amitié sino-japonaise de Pékin, a utilisé des test randomisée en double aveugle sur 120 volontaires en 4 groupes de 30 (dont 24 sujets inoculés et 6 sujets recevant un placebo). Prochaine étape : essai clinique de phase II.

- Jia Youling, chef des services vétérinaires alerte sur le fait qu’en chine, le virus est en train de tuer un nombre de plus en plus important d'oiseaux sauvages. En 2005, les oiseaux sauvages n'ont été trouvés morts du H5N1 que près du Lac Qinghai. En 2006, on en a détecté aussi à Jinzhou et Pnajin (villes) dans le NE de la province de Liaoning et à Yushu, Golog, et Haibei (dans la région de Qinghai) et à nagqu au Tibet. 1168 oiseaux migrateurs ont été trouvé morts rien qu'au Qinghai et au Tibet depuis le jusqu'au 1^er juin (en 6 mois). Le H5N1 affecte également un plus grand nombre d'espèces d'oiseaux sauvages qu'en 2005. Tous les sites concernés sont sur l'axe migratoire Est-Afrique - Ouest- Asie. Les pays et régions sur cet axe qui ont rapporté une épidémie depuis juillet 2005 incluent la Mongolie, le Kazakhstan, la Turquie, la Chine, l'Inde et d'autres pays.

Mercredi 21 juin 2006 : Selon 8 scientifiques chinois, membres d'institutions chinoises reconnues, le Gouvernement chinois aurait oublié de signaler ou caché au moins un 1^er cas d'infection humaine au virus H5N1 durant deux ans avant le 1^er cas officiel reconnu en Chine (novembre 2005) et 1 mois avant le 1^er cas mondial au Viet-Nam (Décembre 2003) .

- Pékin a notifié 19 cas à l’OMS (8 en 2005 et 11 en 2006), dont 12 ont trouvé la mort (5 en 2005 et 7 en 2006). Mais des rumeurs ont fait état d’autres cas non déclarés (plus de 100, voire 300 selon des messages qui ont circulé il y a quelques mois).

- le 1^er cas serait un homme, de 24 ans, qu’on aurait d’abord cru mort (en novembre 2003) du SRAS (épidémie qui a fait 349 morts) mais chez qui on avait trouvé le virus H5N1. Ce cas aurait été le 1^er au monde, avant les 228 cas confirmés depuis par l’OMS (hors cas de Hong-Kong en 1997). Pékin a admis avoir détecté le H5N1 HP en 2003 chez des porcs (après la mort de milliers de poulets près de Séoul) mais n'a jamais informé l'OMS de ce cas humain.

- Le porc est jugé être un intermédiaire idéal dans la transmission aux humains.

- Le ministère chinois de la santé dit que cette information est aussi nouvelle pour lui.

- Source : lettre publiée par le New England Journal of Medecin.

Jeudi 22 juin 2006 : l’OMS demande à Pékin, par courrier du jour au Ministère de la Santé, de s’expliquer.

Mercredi 21 juin 2006 : Mesures d’urgence à Changzi (ou changzhi). La province du Shaanxi (Nord) lutte contre un foyer de H5N1 détecté dans le district de Changzi. 1,47 million de volailles ont déjà été abattues dans dette zone, avec interdiction de transporter poulets ou sous-produits. Les habitants sont invités à se protéger contre l’épidémie. Le district a reçu 57 millions de ML de vaccins contre la grippe aviaire.

Jeudi 13 juillet 2006 : Le foyer de la grippe aviaire dans la province du Shaanxi, dans le nord de la Chine, est sous contrôle selon le Gouvernement qui a levé la mise en quarantaine des régions infectées.

Mercredi 2 août 2006 : M. Jiang, le premier malade officiellement reconnu infecté par le H5N1 par le gouvernement chinois, habitant à Shenzhen (Sud), hospitalisé le 15 juin 2006 est sorti guéri de l’hôpital ce 2 août 2006. Il serait le cas le plus grave soigné en Chine.

Mardi 8 août 2006, le Ministère de l'Agriculture a organisé à Beijing une conférence sur la prévention et le contrôle de la grippe aviaire, qui conclue les avancées ne doivent pas chacher qu’ « il y a encore un long chemin à parcourir » La chine doit développer la surveillance et l'immunisation préventive des volailles. (Yin Chengjie, vice ministre de l'Agriculture).

Ce même jour, Pékin confirme que le jeune militaire mort en novembre 2003 à Pékin, d'abord diagnostiqué comme mort du SRAS, était en fait infecté par un virus A H5N1 HP, similaire à ceux trouvés en 2004 dans des volailles en chine. Ce cas est resté caché jusqu’à ce que qu’une lettre de quelques scientifiques chinois en informe je journal Nature. Dès 2003 des rumeurs laissaient entendre que la chine cachait des informations sur une épidémie de pneumonie atypique, et certains craignent que d’autres cas n’aient pas été repérés ou annoncés ; À noter qu’il n’y avait pas de déclaration obligatoire des cas de H5N1 avant 2004 dans ce pays.

Jeudi 10 août 2006.Selon des experts cités (mais non nommés) par l’Agence Chine nouvelle, le code génétique du virus du SRAS présentait des similitudes avec celui de la souche H5N1 isolée en 2004 chez des volailles de plusieurs provinces chinoises. (S'agit-il d'expliquer la confusion qui a entouré le 1^er cas de H5N1 chinois de 2003 ; un militaire de Pékin, âgé de 24 ans ? ..cas qui n’a été officialisé que 3 ans après, un an après le 1^er cas humain officiel en 2005 (un garçonnet de 9 ans dans le Yunan). La Chine a rétrospectivement confirmé le H5N1 par des analyses faites en collaboration avec l'OMS. On sait que le militaire n’avait pas voyagé au moins dans les 2 semaines précédant sa maladie, mais on ignore s’il a eu des contacts rapprochés avec des oiseaux. Il n’y a en tous cas pas eu à ce moment de foyer animal déclaré dans cette région (les premières volailles infectées ont été signalées en janvier 2004). Beaucoup pensent que d’autres régions ont connu des cas humains de H5N1 fin 2003 et début 2004, qui n’ont pas été rapportés commente Roy Wadia, porte parole du bureau OMS de Pékin.

Lundi 14 août 2006 : Selon le ministère de la Santé, un agriculteur de 62 ans est mort, infecté par le H5N1 dans le comté de Jimsar, de la région de Xinjiang (Ouest). C’est le 14 ème cas mortel et 21 ème cas humain. Selon Chine nouvelle, les premiers symptômes datent du lundi 19 juin et il est mort le 12 juillet (23 jours après). L’information est publiée un mois après sa mort ! Selon l’enquête épidémiologique, il n'a eu aucun contact avec un cas humain de grippe aviaire ni avec des volailles malades ou mortes dans les derniers mois de sa vie.

Mardi 15 août 2006, Xinhua signale 1.805 canards confirmés le 14 août 2006 morts du H5N1 dans une exploitation avicole industreille à Changsha (= Tchang-cha), capitale de la Province du Hunan, Centre-Chine). 210,000 volailles ont été abattues dans la ferme. La mortalité a commencé le 4 août 2006 dans cette ferme. la zoonose avait été confirmée pour la 1^re fois dans la région le 7 juin 2006 dans le village de Hanhui.Dès le 15 août, l’importation de volailles du continent vers Hong-Kong a été suspendue à pour la 1^re fois depuis octobre 2005. Des permis concernant les pigeons de races, d’exposition sont accordés dans les conditions du règlement.

Mercredi 16 août 2006 : Le ministère chinois de la santé pointe de graves déficiences dans le système de monitoring des décès par les hôpitaux du pays: 1/3 seulement des décès qui s’y produisent ne sont pas notifiés aux services d'hygiène (malgré une obligation datant d’avril 2004), et dans 70 % des cas, quand ils le sont, c'est avec retard. Et selon une étude qui a porté sur 2 mois critiques pour la grippe ; Novembre et décembre 2005, dans les rapports manquants ou en retard, il s’agissait souvent de causes de décès inconnues ou de pneumonie non expliquées.
Certains médecins semblent avoir compris qu’il ne fallait rapporter que les cas caractérisés de SRAS et de grippe aviaire.

Dimanche 1^er octobre 2006 : Le ministère de l'Agriculture a annoncé qu'un nouveau foyer de la grippe aviaire a été recensé dans la Région autonome de Mongolie intérieure.

Lundi 30 octobre 2006 : Les scientifiques de Hong-Kong et des États-Unis qui travaillent sur la grippe aviaire ont détecté une nouvelle contrainte forme du virus de la grippe aviaire H5N1 en Chine. Ces scientifiques avertissent que ce nouveau sous-type peut s'étendre en Asie. La nouvelle souche appelée Fujian parce qu'elle a été isolée la première fois dans la province de Fujian en Chine en mars 2005. Elle a été détectée depuis octobre 2005 sur des volailles dans six autres provinces chinoises. Les autorités chinoises ne reconnaissent pas cette souche.

[modifier] En 2007

Mercredi 10 janvier 2007 : Le ministère de la santé en Chine a confirmé un cas d' infection humaine avec le virus H5N1. Un homme de 37 ans originaire de Tunxi dans la province d'Anhui a présenté des symptômes le 10 décembre 2006, a été hospitalisé le 17 décembre 2006 et est sorti de l'hôpital le 6 janvier et récupère correctement.
Fin février 2007 : Il s'agit d'une femme âgée de 44 ans, du comté de Jian'ou dans la province du Fujian et se trouve dans un état critique. Selon les informations fournies à l'OMS, il s’agit d’une agricultrice qui élevait des oiseaux dans sa cour et qui aurait pu être exposée à des oiseaux malades.
Jeudi 26 avril 2007 : La Banque mondiale et la Chine lancent leur premier projet de coopération visant à mieux prévenir une pandémie, à contrôler le déclenchement des épidémie et à réduire leurs impacts économiques et sociaux. 2,65 millions de dollars sont apportés par le Fonds des grippes avaire et humaine de la Banque mondiale, des formations sont prévues sur 2 ans pour 10 districts des provinces de l'Anhui (est) et du Liaoning (nord- est) et pour aider les départements agricoles et sanitaires à mieux détecter, diagnostiquer et rapporter les apparitions de foyers et leur évolution.
Dimanche 3 juin 2007 : un soldat chinois de 19 ans, qui était en poste dans la province sud de Fujian, meurt 10 jours après qu'on lui a diagnostiqué le H5N1 HP et qu'il ait été hospitalisé avec toux et fièvre (confirmation OMS le 5 juin). C'est le second soldat mort du H5N1.
Lundi 11 juin 2007 : Mao Qun'an, porte-parole du ministère de la Santé publique explique que les proches du soldat n’ont pas manifesté de symptômes anormaux et ne sont plus sous observation médicale, mais qu'on ne comprend toujours pas comment il a été contaminé. (source Xinhua).

29 décembre 2007 : réapparitions du H5N1 HP à Turpan (région autonome ouïgoure, Xinjiang, déjà touchée en Juin 2006). 3semaines plus tard (21 janvier 2008), le gouvernement autonome a annoncé le 21 janvier, après qu'environ 35 000 volailles ont été abattues, que le virus n'a pas été à nouveau détecté.

[modifier] 2008

Le 10 mars 2008, le ministère chinois de l'Agriculture a eu connaissance de 12 cas humains suspectés de H5N1 début 2008, dont 3 confirmés (2 au Tibet et un dans la province du Guizhou) (Xinhuanet 2008-03-10).

Lundi 18 février 2008, le ministère de la Santé confirme la responsabilité du H5N1 dans la mort d'un homme de 22 ans de la province centrale du Hunan. Mr Li était décédé le 24 janvier.
jeudi 21 février 2008, un second cas est confirmé par le Centre national pour le contrôle et la prévention des épidémies. ; un homme nommé Liang et âgé de 41 ans, domicilié à Nanning, ville de la Région autonome Zhuang du Guangxi, mort après fièvre et maux de tête apparus le 12 février. Il est mort le 20 février (à 5H00).
lundi 25 février 2008 : mort d'une femme de 44 ans (Mme Zhang) dans le district de Haifeng de la ville de Shanwei. Selon le ministère de l'agriculture, elle aurait contracté le virus suite à un contact avec des volailles. Après une période de fièvre et de toux commencée le 16 février, elle a été hospitaliée le 22 février sans que les médicaments et traitement ne puissent enrayer la progression de la maladie.
Mardi 26 février 2008 : la chine déclare un nouveau foyer aviaire (volailles) dans la province de Guizhou, (région montagneuse du sud-ouest du pays).
Mercredi 27 février 2008 ; le 18ème cas humain de H5N1 (confirmé par tests le 28) est signalé par le ministère de la santé ; Suining, Sun, fillette âgée de 8 ans de la province du Sichuan (S-W), hospitalisée avec une forte fièvre (confirmé par tests jeudi). Des volailles appartenant à sa famille étaient mortes, signale le ministère. L'entourage est sous surveillance. A ce jour, sur 18 malades chinois, 12 sont morts.

7 juin 2008 : Hong Kong suspend ses importations de volailles à partir de Chine continentale après la découverte de plusieurs foyers de grippe aviaire en Chine. Mi-juin, le ministère de l'Agriculture confirme le H5N1 comme cause de mortalité, début juin et dans la seconde semaine de juin 2008, de volailles, à Jiangmen (Province de Guangdong) : environ 3.900 canards 17.000 volailles ont été abattues.

[modifier] Corée du Nord

Fin mars 2005 : Selon Pyongyang des foyers de grippe aviaire HP se sont déclarés dans "2 ou 3" fermes de nord-coréennes, qui ont justifié des mises en quarantaines et l’abattage de 210.000 poulets environ, alors qu’il semble déjà y avoir une pénurie alimentaire chronique dans ce pays. Le virus concerné serait un virus H7, réputé peu dangereux pour les humains, mais qui fait craindre une recombinaison possible avec le H5N1. Le Gouvernement accuse les oiseaux migrateurs ;

Vendredi 8 avril 2005, la Corée du Sud annonce que la Corée du Nord lui a demandé de l’aide pour lutter contre l'épidémie de grippe aviaire qui touche le pays, par le téléphone rouge installé sur la ligne de démarcation entre les 2 pays.

(Source : ministère sud-coréen de l'Unification, chargé des relations intercoréennes). Le pays a aussi demandé l’aide de l’OIE, selon son directeur général Bernard Vallat.

25 novembre 2006 La Corée du nord annonce intensifier ses mesures anti-grippe aviaire alors que la Corée du sud déclare un nouveau foyer.

[modifier] Corée du Sud

La Corée du Sud a été le 1^er pays au monde à annoncer la réapparition de la grippe aviaire en décembre 2003 après l’épisode de Hong-Kong en 1997 et avant une flambée presque mondiale qui persiste en 2006. Le pays avait considéré la maladie éradiquée en décembre 2005. À l’époque le pays avait déclaré que personnes n’avait été infecté par le virus. Le virus est réapparu fin novembre 2006.
L’épidémie de déc. 2003 qui avait justifié l'abattage de 5,3 millions de volailles en 2003 avait été suivie d'une explosion de H5N1 et de morts humains au Viêt Nam et en Thaïlande début 2004 avant que le H5N1 soit détecté au Japon, Laos, Cambodge, Indonésie, et en Chine début 2004.
Recombinomics demande à nouveau à l’OMS de mettre dans le domaine public les 3500 séquences génétiques du H5N1 collectées depuis un an.

[modifier] Avant 2006

Mi-décembre 2003 ; Alors que la grippe aviaire n’a jamais été décrite dans le pays, une première alerte est donnée avec la mort presque subite de nombreux poulets d’un élevage industriel près de Séoul.
12 décembre 2003, le H5N1HP est identifié, mais l'origine de l’infection et le mode de propagation sont classés « inconnus ».
16 décembre 2003, la maladie se propage à deux autres élevages. Des tests en laboratoire confirment la responsabilité du H5N1 chez le quel on identifie une hémagglutinine et une neuraminidase affiliés à la souche A/goose/Guangdong/1/96 (Gs/Gd).

[modifier] 2006

Vendredi 24 février 2006 : Après des tests de vérification faits par des américains, des infections asymptomatiques humaines sont décelées lors d'une campagne de détection (sur 2000 échantillons sanguins venant de personnes ayant participé de décembre 2003 à mars 2004 à l'abattage de 5,3 millions de volailles dans le pays). 11 cas suspects de grippe sont détectés dont 4 confirmés le 23 février 2006 pour le H5N1.

Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladie de Corée du Sud, a reconnu avec 2 ans de retard que 4 ouvriers coréens avaient été infectés par le H5N1 dans le centre du pays, mais sans développer les symptômes de la maladie, entre fin 2003 et début 2004. Seules 380 analyses avaient été faites en raison des capacités limitées du Centre a-t-on expliqué en Corée, mais les 1.600 autres échantillons sanguins ont été analysés plus tardivement. On apprendra 7 mois plus tard.
Un rapport (21 septembre 2006) annonce que quatre autres ouvriers du secteur de la volaille, coréens du sud, ont également été trouvés porteurs d'anticorps indiquant qu'ils ont été en contact avec le H5N1 sans avoir été malades, apportant le total à neuf, selon Reuters. Ces cas n'ayant pas été déclarés à l'OMS, ils reposent la question de la détection de porteurs asymptomatiques humains (avec par exemple un risque associé de transmission d’un variant peu pathogène, mais apte à se recombiner). Suite à ces découvertes, la Corée du Sud a envoyé aux USA 2.109 échantillons humains supplémentaires qui ont permis d’identifier en tout 5 nouveaux cas d’infection toutes asymptomatiques ou douces semble-t-il (le total est donc effectivement porté à 9).
Explication : la souche H5N1 qui a frappé la Corée en 2003 et 2004 pourrait avoir été faiblement pathogène pour l’homme. Dans le « Journal of Virolog »y, de mars 2005 des chercheurs des USA et coréens du sud disent avoir trouvé des différences entre les isolats H5N1 coréens et vietnamiens pour chacun des huit gènes viraux et pour leur hemagglutinine et neuraminidase. La souche coréenne de 2003 s’est par ailleurs montrée faiblement pathogène chez la souris.
Déjà à Hong-Kong en 1997, quelques personnes avaient été détectées positives sans avoir manifesté de symptômes détectables (ou mémorisés).
Remarque : Deux parents âgés de malades vietnamiens avaient aussi en mars 2005 été détectés positif sans symptômes durs et en Janvier 2005, un fonctionnaire de l'OMS avait évoqué le cas de deux jeunes frères turcs testés positif mais non malades selon les articles médicaux parus à l’époque. Cependant, les études sérologiques faites en 2006 sur des personnes en bonne santé ayant été potentiellement exposées au H5N1 n'ont presque pas trouvé de traces d'infection. Par exemple parmi 351 villageois cambodgiens ayant été en contact avec des volailles infectées, aucun n'a présenté d’anticorps au virus (Emerging Infectious Diseases, 2006)

Retour du virus : Mercredi 22 novembre 2006: L'OIE reçoit et répercute une alerte du Ministère coréen de l'Agriculture et des forêts sur une suspicion de H5N1 HP (sur la base d’analyse par PCR).
Samedi 25 novembre 2006. Après confirmation jeudi 23 nov de la mort de 6.000 poulets (sur 13 000) dans un élevage industriel du sud-ouest du pays, à Iksan (250 km au sud de Séoul, dans la Province sud de Jeollabukdo), le foyer est confirmé par le ministère de l'Agriculture. C'est la première flambée de H5N1 depuis 3 ans, qui touche une zone d'élevage intensif : Dans un rayon de 10 km, 221 expoitations élèvent 5 millions de tête de volaille. La zone a été isolée, et les transports de volatiles et de produits à base de volaille interdits. Le ministère annonce le lundi 27 novembre que 100 000 poulets environ ont déjà été abattus (asphyxiés au CO₂ et enterrés à 3 m de profondeur) à 500 m autour du foyer et que 236 000 autres volailles (poulets et canards) le seront dans ce rayon de 500 m. et environ 111.000 poulets les trois aux autres fermes seront détruits avant le 28 nov.. .
Dimanche 26 novembre 2006 : La presse locale confirme qu'on a commencé à tuer outre 236.000 poulets et canards (6.300 ayant survécu au H5N1 dans l'élevage touché virus à la ferme où il a éclaté ont été tués Samedi, 75 000 autres ont été tué dimanche). 577 chiens, 677 chats, des souris (d'élevage ?) et 300 porcs dans un rayon de 500 m autour du 1^er élevage touché (3 autres fermes sont dans la zone)dans le secteur sont mis en quarantaine ou devraient être tués. 6 millions d'oeufs doivent être détruits dans un rayon de 3 km.
Les entrées et sorties sont interdites dans le village (sauf pour les équipes autorisées). Tout transport ou mouvement du bétail, d'oeufs, d'alimentation et d'engrais sont interdits dans un rayon de 3 kilomètres. Les protocoles d'observation et de désinfection des volailles doivent être renforcés dans une zone de surveillance de 10 km de rayon, avec des tests sur les animaux. Les 116 résidants du le village et les fonctionnaires qui ont travaillé là sont (seront ?). accinés. Une campagne d'encouragement de consommation du poulet est demandée par les producteurs
(Recombinomics estime que la souche pourrait être « Qinghai » déjà associée à de nombreux décès de renard, chien, chat et mammifères dont humains), rappelant que le H5N1 a été isolé et séquencé chez le chat et chez des chiens et renard en Azerbaïdjan. Un article récent (Nature) cite des mutations modifiant les cibles/récepteurs de virus H5N1 trouvés chez des humains en Azerbaïdjan et en Irak.
Le nombre de chiens et chats cité, par rapport au nombre d’habitants laisse penser qu’il y a dans cette zone des élevages de chiens ou chats. Deux chiens ont été rapidement abattus, selon la presse locale qui n'explique cependant pas si c'est par précaution ou si ces chiens étaient porteurs du H5N1. Un article cite aussi des souris (sans précision). On pourrait alors craindre que des volailles et poussins morts puissent être utilisés comme aliments pour les chiens et chats, sensibles à certains virus grippaux.
Début décembre ^[1]Suite à ce foyer, près de 0,8 million de volatiles ont été abattus, et un centre de prévention doit être créé dans le pays. Le ministère de l'Agriculture annonce une aide d'urgence de 4 milliards de wons (près de 3,3 millions d'euros) pour aider la filière avicole. Des experts du Centre de gestion des crises (programme conjoint FAO – OIE) ont été envoyés en Corée du Sud évaluer avec des experts locaux les risques et mesures adoptées.

[modifier] 2007

Samedi 20 janvier 2007 Un 5^e élevage est touché à Chonan (Province de Chungcheong, à 90 km au sud de Séoul, et à 8 km d'Asan, lieu du précédent foyer de décembre 2006).
18 octobre 2007 : Le gouvernement annonce que 14 régions de Corée ont connu des cas de grippe aviaire à plusieurs reprise. Elle feront l’objet de visites quoditiennes (élevages et réserves animalières) tout l’hiver 2007-2008, dans le cadre d’un plan antigrippe aviaie prévu du 1^er novembre à février 2007. La volaille doit être protégée, de même que sa nourriture, de tout contact avec les oiseaux sauvages. Selon le ministère de l’agriculture pour 7 cas étudiés en 2007, 4 quatre auraient été causés par les virus apportés sur les chaussures des éleveurs qui doivent maintenant porter des chaussures spéciales pour l’intérieur des poulaillers. Ceux qui ne respectent pas ces directives ne seront pas remboursés en cas de zoonose dans leur élevage. Tout éleveur qui rapportera un cas sans attendre recevra une prime de 1 million de wons (1000 $ environ). Un gel de tout transport de volaille durera 30 jours dans la région concernée.

[modifier] 2008

Mercredi 2 avril 2007 L'agence de presse sud-coréenne Yonhap relaye une annonce du gouvernement : des tests ont détecté le H5N1 chez des poulets morts dans une ferme de la ville de Gimje (260 km au S-W de Séoul), après que 150.000 poulets ont commencé à massivement y mourir.
Mercredi 6 mai 2008 : Après confirmation de foyers (poulets) à Séoul, 5 cas humains suspects sont signalés dans la matinée à Séoul, selon l'agence Yonhap).

[modifier] Hong-Kong

C'est dans l'île de Hong-Kong (ou Région administrative spéciale de Chine ou R.A.S) qu'a été identifié en 1997 le premier cas connu au monde d’infection d'un humain par un virus H5N1 HP. Il sera rapidement suivi de 17 autres (de 1 à 60 ans, pour plus de la moitié enfants de 12 ans ou moins). Sur 18 cas repérés, 6 mourront (taux de mortalité : 33,3%).

Tous les cas graves ont eu une pneumopathie virale inaugurale et une défaillance multiviscérale (le virus attaque plusieurs organe et non le seul système respiratoire. La pneumopathie virale ne répondait pas aux antibiotiques et dans un tiers des cas, malgré les traitements, elle a été rapidement fatale.
Sauf un seul patient, aucun n’était atteint de troubles sous-jacents susceptibles d’expliquer l’évolution péjorative de la maladie. (OMS)

Epidémiologiquement, il y a eu 2 vagues :

la première, avec 1 seul cas repéré, en Mai 1997
la seconde, avec 17 cas, en Novembre et Décembre 1997

Du point de vue moléculaire, les virus humains et aviaires étudiés se ressemblaient fortement. Ceci laisse penser que ce virus est passé directement des oiseaux à l’homme. De plus presque tous les malades avaient été antérieurement en contact avec des volailles.

Des anticorps dirigés contre le sous-type H5 ont été observés (sans symptôme ni maladie) dans le sang de membres des familles touchées et chez les soignants en contact étroit avec les patients note l’OMS, qui ajoute que le faible nombre de malades chez les éleveurs et abatteurs montre que le H5N1 n’a pas franchi facilement ni efficacement la barrière d’espèce, de l'oiseau à l’Homme.
La flambée a pris fin après l’abattage en trois jours (29–31 décembre 1997) de toutes les volailles de la RAS de Hong-Kong, soit 1,5 million de têtes. Cet abattage a peut-être évité un début de pandémie (on a en effet ensuite montré que le virus avait commencé à muter dangereusement). Le virus semble disparaître provisoirement pour réapparaître fin 2003 où il s'étend sur la planète.

Samedi 25 mars 2006 : Le H5N1 HP a été détecté sur un faucon pèlerin, selon le ministère de l'Agriculture. L’oiseau avait été capturé encore vivant le mardi 21 mars dans un lotissement du territoire de Hong-Kong, proche de la frontière avec la chine continentale. Il est mort le lendemain. C’est le 16 ème oiseau confirmé mort dans l’île du H5N1 (2 poulets et 14 oiseaux sauvages)

31 décembre 2006 , un oiseau (Capucin damier) trouvé mort dans le quartier commerçant et très passant de Causeway Bay portait le H5N1.
Janvier 2007 : Un rapace (Autour huppé) est trouvé le 9 janvier dans le quartier de Shek Kip Mei, déclaré le 16 janvier porteur du H5N1.

[modifier] Japon

2004

12 janvier 2004 : Le Japon annonce l’identification du H5N1 chez des volailles et devient le 3^e pays d’Asie infecté. D'abord dans un élevage de volailles de la préfecture de Kyoto

2006

27 février 2006 : 4 personnes arrêtées par la police au Japon : 2 vétérinaires japonais sont soupçonnés par la justice de la préfecture d'Ibaraki d’avoir caché en aout 2005 des cas d’Influenza aviaire dans un élevage avicole. Ils sont aussi soupçonnés d’avoir, avec un 3^e vétérinaire et un ouvrier avicole, produit de faux échantillons de sang à des inspecteurs sanitaires. (sources ATS et TSR)

Plus de 30 élevages de cette région ont été victimes depuis juin 2005 de grippe aviaire.
3,26 millions de volatiles ont été abattus pour endiguer cette épidémie. Le H5N2, moins virulent que le H5N1 a toujours été détecté par les analyses.
En 2004, quatre ouvriers avicoles et un inspecteur sanitaire avaient été infectés par le H5N1 dans l'ouest du Japon.
Le propriétaire de l’exploitation concernée et son épouse, s'étaient suicidés alors qu'ils avaient été critiqués pour avoir essayé de cacher ces faits. La presse européenne n’avait diffusé l’information qu’après que le Japon eut annoncé le 22 décembre 2004 qu’un virus aviaire avait infecté au moins une personne, et sans doute quatre autres dans ce pays (aucun selon les articles qui ont circulé n’avait développé les symptômes de la maladie, mais des anticorps contre le virus étaient détectés dans leur sang après avoir participé à l'abattage de volailles en début d'année.

Jeudi 11 mai 2006 : 16 habitants de la préfecture d'Ibaraki (Est du pays) ont été infectés par une souche de H5N2, pas ou peu dangereux pour l'Homme, mais pour laquelle on peut craindre une recombinaison du H5N1. (Source : l’agence de presse Kyodo News). Les tests sérologiques portant à 93 le nombre de japonais soupçonnées d’avoir contracté le H5N2 qui a touché plusieurs élevages en 2005 au Japon. Aucune des 16 personnes infectées n’a développé de symptômes, et il ne semble pas y avoir eu de transmission interhumaine. En 2005, diverses souches mutantes du H5N2 avaient été détectées chez des volailles indusrtrielles de cette région.

2007

Janvier 2007 : Depuis mars 2004, il n’y a eu qu’un cas humain, un ouvrier agricole ayant participé à des travaux de désinfection d'un élevage touché par la grippe aviaire en mars 2004.
Samedi 13 janvier 2007 : 1^er foyer de H5N1 aviaire depuis 3 ans, dans la préfecture de Miyazaki qui est la principale région productrice de volailles au Japon. 3.900 poulets sont morts et 8.100 ont été abattus.
Mercredi 24 janvier 2007 : 2nd foyer aviaire dans un élevage de volailles de la préfecture de Miyazaki (sud du pays) ; 3.200 volailles mortes, 50 000 devant être abattues dans l’élevage et 50 000 autres dans un élevage voisin par précaution.
Lundi 29 janvier 2007 : 3^e foyer aviaire dans un élevage de poulets dans une ferme de Takahashi dans la préfecture d'Okayama à l’ouest du pays ; 39 volailles mortes dont 12 000 devant être abattues.

En tout, 4 foyers de H5N1 ont été détectés dans des élevages japonais en janvier et février 2007

2008

Mardi 29 avril 2008 : L'institut national japonais de la santé animale signale que 4 cygnes (dont 3 trouvés morts et 1 mourrant) 8 jours plus tôt dans la préfecture d'Akita (nord-est du pays), sur les berges du lac Towada, portaient bien le H5N1. 42.000 volailles seront rapidement inspectées dans 15 fermes des environs. C'est le 1er cas depuis 13 mois).
Mardi 10 mai 2008 : le H5N1 a été trouvé chez un cygne trouvé mort le 5 mai près du lac Saroma (nord-est de la préfecture de Hokkaïdo). C'est le 3ème dans ce cas (dont un dans le sud de Hokkaïdo) depuis 15 jours selon la Préfecture qui a lancé une inspection des poulaillers situés à 30 km du dernier lieu concerné. Les analyses faites sur les cygnes ont montré 99,7% de similitude entre le virus trouvé au japon et la souche hautement virulente du H5N1 qui sévissait au même moment en Corée du Sud (depuis debut avril 2008).

[modifier] Mongolie

Pendant l'automne 2005 : Plusieurs foyers de grippe aviaire ont été découvert sachant que le pays est sur le voies de migrations des oiseaux.

[modifier] Tibet(Région « autonome » de Chine

[modifier] 2006

Vendredi 26 mai 2006 : Selon les analyses, les 400 oiseaux migrateurs morts dans les préfecture de Nagqu (ou Nakchu, au Tibet http://www.maps-of-china.com/tibet-s-ow.shtml) très riches en lacs accueillant des oiseaux migrateurs, et dans la préfecture autonome tibétaine de Golog (province chinoise du Qinghai) étaient bien porteurs du H5N1. Cette zones est sur le trajet migratoire d'oiseaux passant par le District de Yushum (province du Qinghai, Amdo pour les Tibétains), où plus d'une centaine d'oiseaux sauvages avaient été trouvés morts début mai 2006. C’est un des couloirs de migration qui relient l’Inde à la zone du Lac Qinghai touchée par la plus importante mortalité d’oiseaux sauvages par le H5N1 depuis 1995.
Ces zones d’altitude sont très peu peuplées et n’abritent pas de volailles (d'élevage).
Les autorités locales ont désinfecté les sites concernés et y ont renforcé la surveillance des oiseaux selon le Ministère chinois de l'Agriculture.

[modifier] 2007

Le 6 mars 2007, 680 volailles (d'élevage) sont mortes dans une épizootie dans le village de Chengguan près de Lhassa, la capitale du Tibet.^[2] Selon la même source, il y a eu trois autres épizooties à H5N1 parmi oiseaux sauvages au Tibet, qui tué 28 oiseaux migrateurs près de Lhasa et deux autres tuèrent 2.579 et 57 oiseaux sauvages ailleurs dans d'autres régions du Tibet.^[3]. Selon un autre rapport, cinq épizooties à H5N1 se sont produites dans la région autonome du Tibet et au Qinghai tuant 3648 oiseaux migrateurs en avril et en mai 2007.^[4]

[modifier] 2008

Mercredi 6 février 2008 : nouveau foyer signalé au tibet dans le district de Gongga avec la mort (datéer du 25 janvier de 1 000 poulets et canetons environ), 13 080 autres oiseaux ont été abattus.
Mardi 26 février 2008 Le ministre chinois de l'agriculture confirme un second foyer aviaire en "région autonome du Tibet" (sud-ouest) 132 volailles sont mortes dans un village de la banlieue de Lhassa, le capitale. 7 698 autres volailles ont été abattues par précaution.