Discuter:Église maronite

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Bonjour. Je voudrai savoir pourquoi il faut absolument 2 images de Saint-Maron ? Pourquoi les revertions sont faites sans commentaires ? Pourquoi la chose la plus importante dans l'article Maronite est la photo du dernier patriarche ? Cordialement Kelson 11 décembre 2005 à 13:18 (CET)

Réponse: L'article contient les photos du 1er (Jean Maron) et du dérnier patriarche (Nasrallah Sfeir) Maronite ainsi que celle de Saint Maron.


L'article de base déclarait que les monophysites ne reconaissait que la nature humaine du Christ, en fait ils ne reconaissent que sa nature divine, comme le dit d'ailleurs la page sur le monophysisme "Les monophysites, en revanche, affirment que le Fils n'a qu'une seule nature et qu'elle est divine,"

[(http://fr.wikipedia.org/wiki/Monophysisme) (monophysisme)] Renaud F

Quel est ce salmigondis hagiographique ? Cela a visiblement été écrit par un maronite (ce qui n'est pas une tare), mais la vocation d'une encyclopédie n'est pas de faire des plaidoyers pro domo et en plus cela apprend peu sur la longue (et respectable) histoire de l'Église maronite. Cerise sur le gâteau, l'orthographe en est parfois douteuse ! Michel wal 17 janvier 2006 à 23:29 (CET)

Et maintenant ? Kelson 21 janvier 2006 à 15:43 (CET)

Je me suis permis de rendre au patriarche son titre exact tel qu'il figure dans le site maronite opus Libani cité dans les sources. Une correction factuelle mineure est déjà mieux que rien. Michel wal 23 janvier 2006 à 23:38 (CET)

[modifier] Contenu de la page Maronisme (avant fusion)

Contenu de la page Maronisme avant fusion pour reprise éventuelle :

Le maronisme (Marunoye ܐܶܝܢܘܪܡ en syriaque, Mâruniyya مارونية en arabe) est un rite du christianisme en communion avec l'Eglise catholique romaine, fondé par Saint Maron aux alentours du Ve siècle au Moyen-Orient.

Selon des historiens, l'Église maronite d'origine syriaque s'est détachée de Byzance suite aux grandes querelles théologiques sur la nature du Christ. En réaction au monophysisme qui assure que la nature divine de Jésus absorbe sa nature humaine, l'Église byzantine réaffirme au Concile de Chalcédoine (451) le dogme de l'hypostase, c'est-à-dire l'union parfaite en la personne du Christ des deux natures (biphysisme).

Quoi qu'il en soit, toute trace du monothélisme disparut de l’Eglise Maronite au début du XVe siècle.

Les maronites se rapprochèrent de Rome à partir du XIIe siècle, à l'époque des Croisades, pour finalement réintégrer le giron de l’Église catholique au XVIe siècle.

Fuyant les persécutions de Byzance dont ils sont victimes vers les plaines côtières de ce qui correspond aujourd'hui à l'Ouest de la Syrie, ces moines s'installent au VIIIe siècle au Nord de la Montagne libanaise après avoir suivi l'Oronte. L'essentiel de la communauté maronite est actuellement localisée au Liban mais on en trouve aussi à Chypre et en Syrie. La forte tendance à émigrer de cette communauté lui confère une forte implantation dans de nombreux pays : dans des pays occidentaux comme les États-Unis, l'Australie, le Canada et la France, en Amérique latine, notamment au Brésil, au Mexique et en Argentine et dans certains États d'Afrique de l'Ouest comme la Côte d'Ivoire, la Sierra Leone et le Sénégal.

Une église catholique orientale et non romaine

Les maronites sont sont des Catholiques rattachés au Vatican. Contrairement à une idée reçue, le catholicisme revêt des formes variées, héritées de l'histoire des communautés locales, principalement moyen-orientales, sur la double frontière séparant le catholicisme de l'orthodoxie d'une part, et le christianisme de l'islam d'autre part. Les différences portent sur la discipline et non sur le dogme. Le Code de Droit Canonique qui régit la discipline interne au catholicisme comporte deux droits : le droit romain et le droit oriental. La différence la plus frappante est que l'ordination sacerdotale peut être conférée à un homme marié, mais un homme déjà ordonné prêtre ne peut plus se marier. Il y a donc des prêtres catholiques mariés, ce qui range le célibat des prêtres dans les questions disciplinaires, qui peuvent donc évoluer en fonction des époques et des lieux (la dernière refonte du Code de Droit Canonique date de 1983, et diffère notablement du code édité en 1917, même additionné d'une jurisprudence récente), et non des questions dogmatiques qui elles sont intangibles. Comme les autres églises catholiques orientales, la liturgie et la discipline gouvernant cette église se rapproche plus de la tradition orthodoxe que de la tradition romaine, mais le dogme y est à la lettre près le dogme reçu par l'église catholique romaine dont elle fait partie intégrante, intervenant dans toutes les instances : conclave, concile oecuménique, ou toute autre forme collégiale de décision en vigueur dans l'Église Catholique. Cette situation particulière, qui est celle aussi de l'église chaldéenne d'Irak explique en partie les moyens dont dispose l'État du Vatican pour déployer une intense activité diplomatique dans ces pays où actuellement se croisent des conflits politiques et économiques, sacralisés ensuite en guerre sainte par leur situation géographique.