Vitocha

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Vitocha
Carte du Vitocha (la seule disponible en ligne, sur le site du parc naturel - très basse définition)
Continent Europe
Pays Bulgarie Bulgarie
Point culminant Černi Vrǎh (2 290 m)
Longueur 19 km
Largeur 17 km
Superficie 311,28 km2
Chaîne principale
Âge du massif
Type de roches


Monts Vitocha vus de Sofia
Monts Vitocha vus de Sofia
Coulée de pierres sur le Vitocha
Coulée de pierres sur le Vitocha

Le Vitocha (orthographe francisée du bulgare Витоша, transcription internationale Vitoša – on trouve aussi souvent, dans les sources françaises, le singulier « le mont Vitocha » ou encore, suivant l'usage bulgare, « le Vitocha ») est un massif montagneux de l'ouest de la Bulgarie, qui surplombe la capitale Sofia de son immense dôme d'origine volcanique en la limitant au Sud/Sud-Ouest. Le Vitocha a donné son nom à la principale artère commerciale de Sofia, le boulevard Vitocha (булевард Витоша, bulevard Vitoša). Il est l'un des symboles de la capitale bulgare, et le site le plus proche pour la randonnée, l'alpinisme et le ski. Les transports urbains permettent d'atteindre les contreforts boisés du massif en une demie-heure environ. Le massif présente une forme presque ovale, d'une longueur Nord-Sud de 19 km environ et d'une largeur de 17 km d'Ouest en Est. Il culmine à 2290 mètres : le point culminant, le Černi Vrǎh (« Pic noir »), est situé sur une sorte de plateau non boisé, dont les dimensions sont d'environ 2 km sur 2. Une station météréologique y est installée. Le Vitocha se place ainsi, par son altitude, au quatrième rang des massifs bulgares, après le Rila (2925 m), le Pirin (2914 m) et le Grand Balkan (2376 m). Le Parc naturel du Vitocha, fondé en 1934, est le plus ancien des Balkans. Il englobe environ 27 000 hectares, ce qui représente 90 % du massif. Le parc comprend deux réserves naturelles de biosphère, dont une est inscrite au programme "Homme et biosphère" de l'UNESCO.


Sommaire

[modifier] Nom

Selon certaines sources, le nom actuel du Vitocha aurait une origine thrace et signifierait « deux tranches ». Cela rappelle la forme bicéphale due aux deux pics des Rezn’ovete (Grand et Petit rezen, « Grande et Petite tranche »), qui caractérise le mieux le profil du massif vu de la plaine de Sofia.

Le nom actuel Vitocha est apparu au cours du Moyen-Age. On suppose que les Slaves auraient remplacé par ce nom les anciens noms du massif, qui nous ont été transmis dans les œuvres de Thucydide (Skombros[1]), et Pline l’Ancien (Scopius[2]). D'autres auteurs grecs parlent de Skomios. Ces trois noms rapportés par les auteurs antiques suggèrent le sens de « montagne pointue, escarpée ».

Alors que le nom de Vitocha, qui évoque le sommet dit Rezn’ovete (Резньовете, qui comporte en fait deux sommets situés à l’Est du Černi Vrǎh, le Malǎk rezen, « petite tranche » et le Goljam rezen, « grande tranche »), dénomination qui a été étendue à l’ensemble du massif, les noms antiques Skomios, Skombros et Scopius ont été conservés dans le nom actuel d’un sommet du massif, le Skoparnik.

[modifier] Relief

Les monts Vitocha sont situés entre le Grand Balkan et l’ensemble constitué par le Rila et les Rhodopes et est l’unique montagne en forme de coupole de Bulgarie. Le massif est nettement séparé des autres massifs bulgares, et la crête principale du Vitocha se dessine distinctement selon la ligne suivante : Černi Vrǎh – Rezn’ovete – Skoparnik – Ostrica.

Vue du Černi vrǎh
Vue du Černi vrǎh
Ruisseau au lieu-dit Les Ponts d’or (Zlatnite Mostove)
Ruisseau au lieu-dit Les Ponts d’or (Zlatnite Mostove)
Vue sur le plateau du Vitocha, avec le Malǎk rezen, le Goljam rezen et le Černi vrǎh (à l’horizon, au milieu), photo prise depuis le sommet Ušite ("les oreilles")
Vue sur le plateau du Vitocha, avec le Malǎk rezen, le Goljam rezen et le Černi vrǎh (à l’horizon, au milieu), photo prise depuis le sommet Ušite ("les oreilles")

Le massif a la forme d’une coupole ou d’un dôme et ne présente pas de reliefs profonds caractéristiques des vallées ou d’autres formations comparables. Cela est dû au fait que le Vitocha est un massif relativement jeune.

Du point de vue de la base rocheuse et du plissement de l’écorce terrestre, le Vitocha, ainsi que les territoires voisins, fait partie du synclinal des massifs du Viskjar et du Vitocha ou synclinal de Sofia. Par conséquent, il est possible d'y retrouver la trace de la plupart des processus de faille. Les zones principales dans lesquelles ont lieu ces processus sont la faille de Bosnek, la zone de cisaillement de Železnica et d’autres encore. Les coulées de pierres (souvent appelées improprement « moraines », à cause de leur ressemblance morphologique avec celles-ci) sont caractéristiques du Vitocha. Elles se présentent comme de grands amoncellements de blocs rocheux aux formes arrondies et sont le résultat du ruissellement et de l’évaporation des eaux, qui ont progressivement aplani leurs arêtes. Les coulées de pierres constituent un important but de randonnée dans le massif. En outre, sur le territoire du parc naturel, il existe un grand nombre d’éboulis rocheux.

La région karstique de Bosnek présente également un intérêt, non seulement pour les randonneurs, mais aussi pour les chercheurs. Elle constitue la plus grande zone de formes karstiques dans le massif du Vitocha. Sa surface, d’environ 30 km², et presque totalement incluse dans le parc naturel du Vitocha.

[modifier] Sommets

Le massif du Vitocha comprend 12 sommets de plus de 2000 m :

  • Černi vrǎh (Черни връх, « Pic Noir ») - 2290 m
  • Goljam rezen (Голям резен, « Grandе Tranche ») – 2276,5 m
  • Skoparnik (Скопарник) – 2226,8 m
  • Bezimenen (Безименен, « Sans nom »), également appelé Karačair (Карачаир) – 2208,1 m
  • Kupena (Купена) – 2195,8 m
  • Malǎk rezen (Малък резен, « Petitе tranche ») – 2182,4 m
  • Jarlovski kupen (Ярловски купен) - 2173 m
  • Goljam Kotur (Sivrikaja) [Голям котур (Сиврикая)] – 2113,1 m
  • Samara (Самара) également appelé Sedloto (Седлото, « la Selle ») – 2103,6 m
  • Lǎvčeto (Лъвчето, « le Lionceau ») - 2053 m
  • Selimica (Селимица) – 2040,7 m
  • Siva Gramada (Сива грамада, « Amas gris ») - 2003 m

Quelques sommets de moins de 2000 m :

  • Sredec (Средец) – 1968,4 m
  • Ušite (Ушите, « les Oreilles ») – 1905,8 m
  • Goljam kupen (Голям купен) – 1929,8 m
  • Černata skala (Черната скала, « la Roche noire ») – 1868,7 m
  • Kamen del (Камен дел, « Cime rocheuse ») – 1861,7 m
  • Ostrec (Острец, « Rapette ») – 1832,1 m
  • Ostrica (Острица, « Carex ») – 1695,6 m
  • Vladajski černi vrǎh (Владайски черни връх, « Pic noir de Vladaja ») – 1640,8 m
  • Kominite (Комините, « les Cheminées ») – 1653,1 m
  • Krǎsta (Кръста, « la Croix ») – 1560,9 m
  • Petrus (Петрус) – 1454,7 m[3].

Il existe également sur le massif du Vitocha d’autres sommets ainsi que des cotes sans nom inférieures à 2000 m.

[modifier] Climat

Dans les parties les plus élevées du Vitocha, les températures sont relativement basses pendant toute l’année. La température mensuelle moyenne est en janvier de –4° C, de –8° C sur le Černi vrǎh. Les températures estivales ne sont pas non plus très élevées : la température moyenne en juillet est de 13° C, de 8° C sur le Černi vrǎh. La température maximale absolue est de +24° C sur le Černi vrǎh, la minimale absolue de –27° C.

Les vents dominants soufflent du sud-ouest. Les vents atteignent souvent, sur les parties les plus élevées du massif, des vitesses importantes, et il en résulte de nombreux arbres déracinés (chablis). Sur la crête du Vitocha, la vitesse moyenne annuelle du vent est supérieure à 10 m/s.

La durée annuelle d’ensoleillement est relativement faible : dans les parties moyennes du massif, elle est de 2400 heures, alors que sur le Černi vrǎh, elle est inférieure à 2000 heures.

[modifier] Hydrographie et pluviométrie

Sur le massif du Vitocha, il y a un grand nombre de petites sources, mais l’unique cours d’eau important qui y jaillit est la Strouma, qui s’écoule vers le Sud, traverse la Bulgarie et la Grèce et se jette dans la mer Égée. Dans les parties les plus basses du massif, la quantité annuelle des précipitations atteint 700 millimètres au m², et dans les parties plus hautes, 1000 millimètres au m². Sur le Černi vrǎh, les précipitations annuelles sont de 1050 mm/m². Les fortes précipitations de neige ou de grêle qui s’abattent sur le massif représentent plus de 50 % de la quantité totale des précipitations annuelles. Le Vitocha est la zone de captage des eaux la plus importante de l’agglomération de Sofia.

[modifier] Sols

La grande diversité des conditions géographiques et les grandes différences d’altitude dans les différentes parties du massif ont pour conséquence une grande diversité pédologique. La formation des sols se déroule fondamentalement dans une couche située au-dessus des produits de la météorisation des roches à caractère acide. La flore spécifique participe également à la formation des sols.

Les surfaces présentant des sols de type sol brun forestier, sol forestier de montagne et de prairie, sol tourbeux et sol de tourbière humide sont les plus importants. On rencontre également des luvisols chromiques, qui sont souvent lessivés.

[modifier] Flore

Sureau noir près du lieu-dit Kopitoto
Sureau noir près du lieu-dit Kopitoto
Champignons près du chalet Momina skala
Champignons près du chalet Momina skala
Eglantier près du chalet Esperanto
Eglantier près du chalet Esperanto

Les forêts occupent plus de 50 % de la surface totale du massif, les herbages 25 %, les 25 % restants étant occupés par des massifs rocheux, des éboulis de pierre et des surfaces qui, à cause de particularités tenant au relief, ne présentent aucune végétation. Environ 1500 espèces de plantes supérieures sont observables dans l’écosystème du Vitocha, ce qui représente à peu près 50 % de toutes les plantes répertoriées en Bulgarie. Parmi elles, il y a 24 espèces endémiques et 52 espèces figurant sur la Liste rouge bulgare des espèces en danger (Červena kniga na Bălgarija). Le monde végétal du parc naturel du Vitocha est le résultat des fluctuations climatiques ainsi que de l’influence humaine. Des implantations humaines existant dans les environs de la montagne depuis plus de deux millénaires, elles ont eu une influence importante sur les espèces végétales implantées dans le parc. Par exemple, au cours du XXe siècle, à cause de coupes incontrôlées, les forêts séculaires de hêtres et de chênes qui recouvraient le pied et les parties basses de la montagne ont été fortement affectées. Dans le même temps, les parties les plus hautes du Vitocha ont également été déboisées, afin de céder la place à des pâturages. Depuis quelques années, on remarque une nouvelle régénération naturelle de la forêt. Un exemple de cet état de fait est constitué par les sites proches du sommet dit Veneca (« la couronne », à l’Est du sommet dit Belčova skala), où poussent de jeunes pins de Macédoine, âgés maintenant (printemps 2008) de 5 à 6 ans et provenant de la forêt de pins voisine, elle même issue d’un reboisement artificiel. Sur le vaste versant Sud qui s’étend sur une grande longueur entre le sommet dit Jarlovski kupen et la rivière Palakarija se sont implantés, également de façon naturelle, de jeunes conifères qui poussent jusqu’à une altitude de 1800 mètres. A d’autres endroits du massif, la situation est analogue.

[modifier] Étage alpin

Malgré l’importante altitude du massif, il manque au Vitocha un véritable étage alpin. Cela est dû, dans une certaine mesure, au déboisement et à la création de vastes pâturages, qui ont causé la disparition de la végétation propre à cet étage. Dans les parties les plus hautes, il existe des formations végétales caractéristiques de l’étage alpin, mais ce ne sont que des colonies isolées, qui ne constituent pas un système complet. Un représentant essentiel de cet étage est la seslérie de montagne (sesleria comosa, sesleria latifolia). On rencontre également cette graminée dans les parties plus basses du massif, mais elle y est moins répandue.

[modifier] Étage subalpin

En comparaison, la végétation de l’étage subalpin est plus importante et nettement distincte. Elle est caractérisée par une végétation arbustive et par des conifères, ainsi que par des surfaces nettement séparées, recouvertes de végétation herbacée. Dans les parties les plus boisées de cet étage, on rencontre des pins des montagnes et des épicéas communs, cette dernière essence n’étant représentée que par des individus isolés. Le pin des montagnes n’occupe plus de territoires aussi importants que dans le passé, mais il est cependant l’un des végétaux caractéristiques des parties du massif situées plus haut. Il est plus répandu dans les zones situées au-dessus de l’auberge d’Aleko et dans la réserve naturelle de Bistriško branište. Aux endroits où, dans le passé, poussaient des pins des montagnes, se sont formées des colonies de genévriers nains. En outre, on rencontre dans l’étage subalpin des arbustes comme la myrtille, la bruyère en épi, la myrtille des marais. A certains endroits, on rencontre également le raisin d’ours [busserole, Arctostaphylos uva-ursi (L.)]. Dans l’étage subalpin, ainsi que dans l’étage alpin de végétation, les espèces herbacées sont le plus souvent du type fétuque ou agrostis (agrostide).

[modifier] Étage montagnard

L’étage montagnard est le plus large du massif et celui qui occupe le plus de surface dans le parc naturel. Dans les parties les plus élevées de cet étage, les forêts sont constituées d’épicéas, et plus l’altitude est basse, plus ceux-ci cèdent la place aux pins sylvestres, aux pins de Macédoine, aux sapins et à d’autres essences, et, dans les zones les plus basses, aux hêtres et aux bouleaux. La limite qui sépare cet étage de l’étage subalpin est située plus bas que d'ordinaire : cela est dû à l’augmentation artificielle des surfaces de pâturages. En quelques rares endroits, on peut observer des colonies plus importantes de pins sylvestres, voire de petites forêts constituées d’individus de cette essence. On peut également observer à cet étage des colonies de pins de Macédoine, mais cette essence est relativement peu répandue. Le pin de Macédoine est une essence résiduelle et une espèce endémique dans les Balkans. De nombreuses tentatives ont été faites visant à élargir sa zone d’habitat. Dans cette partie du parc naturel, la végétation est également constituée de buissons de mûriers sauvages, de framboisiers et de myrtilles des marais. La végétation herbacée n’est pas très développée, mais on rencontre néanmoins les espèces endémiques que sont la pyrole moyenne [pyrola media (Sw.)] et la gentiane de Bulgarie [gentianella bulgarica (Velen.)].

[modifier] Étage collinéen

Dans les parties les plus boisées de cet étage dominent des forêts mixtes d’épicéas, de pins sylvestres, de hêtres et de chênes. On rencontre également à cet étage des charmes, des bouleaux, des trembles, des érables, des frênes élevés, des tilleuls et d’autres essences. Les forêts de hêtres sont les plus répandues et occupent parfois des endroits situés à des altitudes d'au moins 500 m. Ces forêts sont parmi les mieux conservées et les moins affectées par l’intervention humaine. Les hêtres ont un âge relativement élevé ou un âge moyen, et çà et là, des forêts de hêtres séculaires ont été conservées, recouvrant de vastes espaces. Dans le lit des rivières et aux endroits situés à proximité immédiate des étendues d’eau, on rencontre des colonies et des individus isolés de type saule Marsault et aulne. Les parties les plus basses de l’étage sont recouvertes de bouleaux et de noisetiers, ainsi que d’un grand nombre d’arbrisseaux. Cela est dû au fait qu’une grande parties de ces surfaces ont été déboisées et qu’ainsi, les caractéristiques initiales de la végétation forestière ont disparu.

[modifier] Étage collinéen inférieur

Cette partie du massif comprend des terrains situés à une altitude comprise entre 1000 et 1400 m. Les représentants principaux du monde végétal sont ici les chênes et les hêtres, mais à des endroits isolés, on rencontre également des colonies constituées d’essences de conifères, caractéristiques d’altitudes plus élevées. Par endroits, de grandes forêts de chênes se mêlent à des érables, des trembles, des érables champêtres et d’autres essences. Dans certaines zones, on observe un remplacement naturel progressif des hêtres par les charmes. Dans ces parties les plus basses du massif, on rencontre déjà une grande variété végétale de plantes herbacées et de plantes à fleur.

[modifier] Faune

Bien que le Vitocha se trouve dans les environs immédiats de Sofia, la faune y est extrêmement variée.

[modifier] Vertébrés

[modifier] Mammifères

Les grands mammifères sont peu nombreux. Cela est surtout dû au braconnage, à cause duquel il reste à peine quelques espèces : cerf élaphe, chevreuil, sanglier, ours brun et loup, le nombre d’individus n’étant pas extrêmement élevé. Outre ces espèces, on rencontre également la musaraigne aquatique européenne, la musaraigne bicolore, le lièvre du Cap, le loir, le renard roux, la loutre d’Europe et d’autres. On rencontre également le chat sauvage, mais le nombre d’individus de cette espèce est extrêmement faible.

Des tentatives ont été réalisées d’acclimater des espèces étrangères de mammifères, mais aucun individu n’est resté de celles-ci. Les 11 espèces répertoriées de chauves-souris sont d’une importance toute particulière : il s'agit là d'un nombre élevé pour un aussi petit territoire. C’est dans la région karstique de Bosnek que se trouve la plus grande variété de chauves-souris. Toutes les espèces de chauves-souris sont protégées par la loi bulgare relative à la protection de la nature, mais leur nombre a cependant diminué aux cours des dernières années. Cela est dû au développement du tourisme et à la transformation des grottes, qui constituent l’habitat naturel des chauves-souris, en lieux touristiques.

[modifier] Oiseaux

Près de 200 espèces d’oiseaux sont répertoriées, dont 120 nichent sur le territoire du Vitocha. La plus répandue est le casse-noix moucheté, que l’on rencontre le plus souvent dans les forêts d’épicéas, ainsi que le roitelet huppé, le bec-croisé des sapins, la mésange noire et d’autres espèces. Les espèces suivantes sont également particulièrement importantes : l’autour des palombes et l’épervier d’Europe, le pic noir et d’autres oiseaux du genre dendrocopos : pic épeiche, pic mar, pic épeichette, pic syriaque (dendrocopos syriacus), qui sont des espèces rares.

Parmi les autres oiseaux observables, on trouve le faucon crécerelle, la buse féroce et d’autres. Dans les parties les plus hautes, on rencontre notamment l’alouette hausse-col, le pipit spioncelle, la monticole de roche, le traquet motteux, le rouge-queue noir, le merle à plastron. Dans les parties plus basses, dans les forêts de feuillus ou les forêts mixtes, on rencontre également la gélinotte des bois et le geai des chênes.

Parmi les oiseaux nocturnes, on rencontre : la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm ; parmi les oiseaux de proie diurnes : l’aigle royal, l’aigle pomarin, le circaète Jean-le-Blanc, la bondrée apivore et d’autres. On les rencontre très rarement pendant la saison de nidification, surtout dans les parties Sud et Sud-Ouest du massif.

[modifier] Poissons

Les poissons ne sont pas très répandus dans le massif. Cela est dû au nombre restreint d’étendues d’eau, ainsi qu’à leur nature, avant tout du type torrent de montagne : la truite de rivière, pour laquelle les cours d’eau rapides sont un habitat idéal, y est l’espèce la plus répandue. Des tentatives ont été réalisées dans le passé pour acclimater des truites dans les plans d’eau du Vitocha, mais pour le moment, cette espèce n'y est guère présente.

[modifier] Invertébrés

[modifier] Notes et références

  1. Histoire de la guerre du Péloponnèse, II,96.
  2. L'Histoire naturelle, livre IV, X (XVII)/35.
  3. Les indications d’altitude sont empruntées à la carte au 1:25 000 Витоша - туристическа карта. Домино ЕООД, Стара Загора (Vitoša – turističeska karta. Domino EOOD, Stara Zagora), 2007.

[modifier] Liens

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  • (bg) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en bulgare intitulé « Витоша ».