Vaux-lès-Mouzon

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Vaux-lès-Mouzon
Carte de localisation de Vaux-lès-Mouzon
Pays France France
Région Champagne-Ardenne
Département Ardennes
Arrondissement Arrondissement de Sedan
Canton Canton de Mouzon
Code Insee 08466
Code postal 08210
Maire
Mandat en cours
M. Claude Gaillard
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes des Trois Cantons
Latitude
Longitude
49° 36′ 28″ Nord
         5° 07′ 50″ Est
/ 49.6077777778, 5.13055555556
Altitude 148 m (mini) – 348 m (maxi)
Superficie 7,64 km²
Population sans
doubles comptes
78 hab.
(1999)
Densité 10 hab./km²

Vaux-lès-Mouzon est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Le village de VAUX (lès Mouzon depuis le XIXe siècle), contrairement à son appellation, est situé depuis le XVIIe siècle sur un éperon, alors qu'à son origine il se trouvait, selon la tradition, dans un vallon à 500 mètres de son emplacement actuel. Il aurait été détruit par le feu durant les guerres franco-espagnoles qui opposaient Louis XIII de France et Philippe II d’Espagne.

Il appartenait, au temporel, depuis l’époque romaine à la Première Belgique, il entra ensuite dans le Conté de Chiny (de nos jours en Belgique), puis dans le Duché de Luxembourg, c’est à dire en terre d’Empire (Saint Empire Romain Germanique), et au spirituel à l’évêché de Trèves. Durant le Moyen-âge, le village, ainsi que ceux d'Euilly et de Tétaigne, avaient pour seigneurs le Comte de Chiny et l’abbé de Mouzon. Ils étaient donc en indivision avec un statut spécial entre le royaume de France et l’Empire Romain Germanique (situation semblable à celle de la principauté d’Andorre aujourd’hui). Ce ne fut que lors du Traité des Pyrénées (1659), que le Roi de France se considéra comme seul seigneur du lieu. Cependant, il y eut contestation jusqu’à la Révolution.

Depuis, il appartient au Département des Ardennes qui compte 463 communes. Perché sur les «Côtes de Meuse» entre Meuse et Chiers,cette dernière venant du Grand-Duché de Luxembourg et de Belgique, était connue pour ses industries métallurgiques: Aciéries de Longwy, Haut-Fourneaux de la Chiers, de Wendel et Cie, etc... maintenant disparues), ce petit village apparait comme un beau site pour carte-postale.

Le territoire communal, d'une surface de 764 hectares, est composé d'environ 140 hectares de forêts dont 72 hectares de bois communaux. Le reste du territoire est surtout couvert de pâturages naturels et de quelques cultures de colza, maïs fourager...

Le village est de type lorrain, "village rue" qui ne possède que rarement d'écarts (pas de mitage). Pourtant un écart "Sart" situé dans une clairière (comme son nom l'indique) est un ancien château de défense, qui fut rattaché à la commune de Vaux au XIXe siècle. Un deuxième a été construit après la dernière guerre dans la prairie près de Carignan, dénommé "La Rosière".

Le relief est également de type lorrain : paysage de collines coupées de vallées et de nombreux ruisseaux, et non pas ardennais malgré son appartenance à ce département. Contrairement à l’Ardenne toute proche, beaucoup plus accidentée et constituée de schiste ardoisier, le sol est ici calcaire. L’altitude de la commune au niveau de la vallée de la rivière de Chiers est d’environ 150 mètres, celui du village de 250 mètres et celui du plateau de 350 mètres.

La population compte à peu près 90 habitants. Après une baisse constante depuis la Révolution (100 feux à cette époque), qui a perduré durant tout le XXe siècle, une remontée a été constatée depuis l’an 2000, dûe à l’arrivée de personnes quittant la ville (la plupart Sedanais) pour la campagne. Les agriculteurs en nette diminution depuis une cinquante d’années sont remplacés par des ouvriers ou employés travaillant en ville, notamment des retraités et des Belges, qui en rénovant de vieilles bâtisses souvent en ruines, ont atténué la désertification des villages ruraux. Malheureusement le principal problème reste aujourd’hui la pérennité des services publics.

A cause des deux dernières guerres, le village a beaucoup souffert. Celles-ci ont contribué à la baisse démographique. En effet, de nombreux habitants ont émigré vers des régions plus favorisées et beaucoup d'entre eux ne sont jamais revenus. La commune à reçu après la première guerre mondiale la Croix de Guerre avec palme.

L’école à classe unique a été fermée en 1982. Depuis, les enfants de l’enseignement primaire vont en classe au chef-lieu de canton à environ 4 kilomètres. Le transport se fait par cars entièrement à la charge du département. Le collège est encore fixé, pour le moment, également au chef lieu de canton. Les étudiants quant à eux, se déplacent jusqu'aux lycées de Sedan ou Charleville-Mézières voire même fréquemment vers des établissements privés en Belgique toute proche.

L’église reconstruite (ou agrandie) en 1760 est placée sous le vocable de Saint-Sébastien et a été consacrée en 1763 par Mgr. Nicolas de Honheim, évêque auxiliaire de Trèves. Le clocher tour actuel a été ajouté en 1855, après le déplacement du cimetière. L’ensemble n’a pas de caractère particulier.

Par contre sur la place de la mairie on peut admirer deux magnifiques tilleuls, rescapés parmi les six qui furent plantés (selon la tradition vers 1598 – paix de Vervins ?). En outre, le bas du village possède un traditionnel lavoir et abreuvoir restauré il y a peu de temps.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1995 M. Claude Gaillard Sans étiquette Impliqué dans la construction d'un parc éolien sur les hauteurs du village dont la construction débutera au printemps 2008
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
116 130 106 90 81 78
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes