Ultima

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Ultima (homonymie).

Ultima est une série de jeux de rôle sur ordinateur développé par la société Origin Systems (désormais filiale d’Electronic Arts) entre 1981 et 1999. Créée par Richard Garriott, alias Lord British, la série est souvent considérée par ses amateurs comme un modèle du genre.

Sommaire

[modifier] Présentation

Ultima raconte l’histoire d’un héros appelé par Lord British, le souverain d’un monde connu tout d’abord sous le nom de Sosaria, puis de Britannia, à chaque fois que des problèmes voient le jour et menacent la paix. Le héros, provenant de notre Terre, est conduit à surmonter de nombreux obstacles et à combattre plusieurs entités et finit par recevoir le titre d’Avatar, personification de toutes les vertus.

La série des Ultima peut être divisée en deux parties. Les trois premiers jeux sont des jeux de rôle médiévaux-fantastiques archétypaux où le joueur doit grosso-modo tuer le maître du Mal pour triompher. Les jeux suivants ajoutèrent un élément moral novateur, dans le sens où le personnage incarné par le joueur doit exceller dans les huit vertus de l’honnêteté, de la compassion, de la bravoure, de la justice, du sacrifice, de l’honneur, de la spiritualité et de l’humilité. La plupart de ces valeurs proviennent du code de conduite de la chevalerie (mais sans référence au christianisme), bien que Richard Garriott ait pris certaines idées du film Le magicien d'Oz.

Les Ultima I à V furent développés et édités à la base sur les ordinateurs de la famille Apple II. À partir d’Ultima VI, tous le furent pour les PC. Les premiers Ultima furent portés sur diverses machines, dont la gamme 8 bits d’Atari (Ultima I-IV), l’Atari ST (Ultima II-VI), le Commodore 64 (Ultima I-VI), l’Amiga (Ultima III-VI) et le PC (Ultima I-V).

La série Ultima était également connue pour les accessoires fournis avec les jeux. À partir d’Ultima II, tous étaient livrés avec une carte en tissu du monde. À partir d'Ultima IV, divers bibelots (pendentifs, pièces, pierres) étaient inclus dans les boîtes.

La série des Ultima présente un monde extrêmement riche et attachant. L'immersion dans le monde de Britannia se fait (au moins à partir d'Ultima V) avec une profondeur rarement égalée même par rapport à nombre de jeux actuels. Ces aspects et le caractère philosophiques des Ultima (vertues de l'Avatar mais aussi perversions par Blackthorn, vertues des Gargouilles et des Ophidiens) ont engendré une importante communauté de fans de la série. Ceux-ce se regroupent principalement au sein des "Ultima Dragons"[1]. Cet engouement et cette communauté sont à l'origine de toute une série de remakes des différents épisodes de la série.

[modifier] Les jeux

[modifier] La série originale

[modifier] L’âge des ténèbres

[modifier] L’âge de lumière

[modifier] L’âge de l’Armageddon (la saga du Gardien)

[modifier] Jeux dérivés

[modifier] Ultima Online

Icône de détail Article détaillé : Ultima Online.

Une version en ligne du monde de Britannia, Ultima Online fut publiée en 1997 et connut un vif succès.

[modifier] Jeux sur console

Les versions console des Ultima ont permis de toucher un public plus large, particulièrement au Japon, où l’on suppose que les portages sur Famicom auraient inspirés la séries de Dragon Quest et où des mangas basés sur le jeu furent publiés. Dans la plupart des cas, les graphismes et l’interface furent modifiés.

  • Ultima: Exodus (NES)
  • Ultima: Quest of the Avatar (NES, Master System)
  • Ultima: Warriors of Destiny (NES)
  • Ultima: Runes of Virtue (Game Boy) — Orientée vers l'action et la solution d'énigmes.
  • Ultima: Runes of Virtue 2 (Game Boy, SNES)
  • Ultima: The False Prophet (SNES) — Jouabilité adaptée pour le gamepad. Inclus des modifications du scénario et un réduction de la violence.
  • Ultima: The Black Gate (SNES) — Jouabilité adaptée pour le gamepad. Inclus des modifications du scénario et un réduction de la violence.
  • Ultima: The Savage Empire (SNES) — Version mise-à-jour utilisant le moteur de The Black Gate. Sortie uniquement au Japon.

[modifier] Les remakes et émulateurs

Cette section ne reprend que les projets achevés ou en cours d'achèvement. Il existe en effet une multitude de projets avortés ou simplement esquissés.

Projets achevés :

  • Ultima V Lazarus[2] : utilise le moteur de Dungeon Siege pour recréer l'univers et l'intrigue de Ultima V: Warriors of Destiny. Au-delà des changements graphiques et de gameplay, l'intrigue a été très largement approfondi et amélioré et le nombre de personnage considérablement augmenté. Ajouté à des musiques d'une très grande qualité, ce jeu amateur est de bien meilleur qualité et plus attachant (même pour les non-fans de la série) que bon nombre de jeux commerciaux. Ce jeu existe en version anglaise, française et allemande.
  • Ultima VII Exult[3] : Il s'agit d'un émulateur permettant de jouer aux deux parties de Ultima VII (The Black Gate et Serpent Isle) sous Windows (excepté Vista apparememnt), Linux ou Mac OS. Plusieurs améliorations graphiques et en terme de Gameplay ont été apportés par rapport à l'original.


Projets en cours :

  • The Ultima VI Project[4] comme Lazarus, ce remake utilise le moteur de Dungeon Siege pour recréer l'intrigue et le monde de Ultima VI: The False Prophet.

[modifier] Lien externe

La série Ultima

I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX
Akalabeth - Ultima Online - Ultima Underworld I & II - Ultima X - Worlds of Ultima
Liste des articles