Discuter:Titus Andronicus

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Titus (latin : IMPERATOR•TITVS•CAESAR•VESPASIANVS•AVGVSTVS) (30 décembre 39 – 13 septembre 81), appartenant à la dynastie des Flaviens, était empereur romain de 79-81.

Est ce cet empereur ?

Euh... ben il semble que non, dans l'introduction il est dit « Titus, général romain imaginaire », en conséquence de quoi...
29 novembre 2006 à 20:39 (CET)

[modifier] Ce commentaire est-il encyclopédique ?

Le ton de ce article ne laisse pas de m'interroger. En particulier, ce paragraphe, intitulé Commentaire :

« Qu'importe, Lavinia, que tu n'aies plus de mains, car c'est en vain qu'on les use au service de Rome » (Acte III, scène 1).

Voici la formule, tirée de l'œuvre elle-même, qui la résume avec autant d'exactitude que les mots peuvent atteindre. Ces mains, ruines de batailles féroces et sans regard, ces mains dont chaque blessure fut un vivat à la nation, ont vu pour toute récompense, pour toute récolte au travail écorché, cent autres humiliations tracer leur rouge sillon dans leur paume froide et usée. Et pourtant ce furent les mains les plus braves, les plus chargées de mérite, qui furent tranchées pour toute médaille que deux têtes chéries depuis le berceau de l'enfance.

L'œuvre de Shakespeare est de toutes les époques et de tous les espaces, elle est un lourd marteau brisant les naïves illusions. Elle nous enseigne que, quelque acte ait pu briller dans le passé, d'une existence, il n'est pas de mérite qui vive plus qu'un battement d'ailes.


Goliadkine 26 août 2007 à 10:49 (CEST)


Comme Goliadkine, je ne trouve pas cet article très objectif : c'est une apologie. Les informations historiques sont intéressantes et éclairantes, mais la critique semble manquer de recul.

La partenité de cette pièce continue d'être discutée. Elle est surprenante à bien des égards ; on n'y retrouve pas les hésitations fameuses des autres pièces de Shakespeare, les meurtres s'enchaînent ; un père tue son fils sur un coup de tête, n'a pas une once de regret ; plus tard, il tue sa fille... pour faire comme Virginius, un ancien romain.

Contrairement à la grande majorité des pièces de Shakespeare, ici, la décision se confond avec l'action chez tous les personnages. L'horreur est toujours à son comble, et cette surenchère de l'atroce s'accompagne de ridicule : la fille, Lavinia, violée et mutilée qui tourne les pages d'un livre avec ses moignons ; son père, Titus, lui dis de « prend[re] un petit couteau entre [ses] dents et [de] fai[re] un trou contre [son] coeur », Marcus, frère de Titus, dit alors de ne pas l'inciter à porter les mains contre elle-même ; et Titus reprend sur un ton lamentable que ce mot de « mains », depuis les mutilations, est devenu insupportable. Rien n'est plus pathétique ni plus drôle. Si Shakespeare ne répugne pas aux scènes comiques, c'est qu'elles permettent le sublime en faisant repoussoir aux scènes plus glorieuses. Ici, il n'y a pas de scènes glorieuses : les longues tirades font rire, les métaphores tombent à plat.

Cette esthétique est bien celle du théâtre élisabéthain, qui nous rappelle naturellement celui de Shakespeare, mais ce n'est pas son esthétique propre. On peut certes défendre cette thèse, mais il faut alors l'étayer par des exemples et mentionner la thèse adverse ; ce n'est qu'ainsi que l'article pourra acquérir un caractère encyclopédique.

Klaus.