Thalie (rivière)
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| Thalie | |
| Photo souhaitée - Merci | |
| Longueur | 21,7 km |
|---|---|
| Débit moyen | 0,35 m3.s-1 mesurés à La Loyère |
| Surface du bassin | 60 km2 |
| Régime | pluvial |
| Se jette dans | la Saône |
| Bassin collecteur | le Rhône |
| Pays |  France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
La Thalie est une petite rivière française qui coule dans le département de Saône-et-Loire (71). C'est un affluent de la Saône en rive droite, donc sous-affluent du Rhône.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La Thalie prend sa source sur le territoire de la commune de Rully dans le département de Saône-et-Loire. Elle rejoint la Saône en rive droite, à Saint-Rémy, localité située à trois kilomètres au sud (en aval) de Chalon-sur-Saône.
[modifier] Communes traversées
La Thalie traverse ou longe les communes suivantes :
- Rully, Fontaines, Farges-lès-Chalon, La Loyère, Fragnes, Champforgeuil, Chalon-sur-Saône, Châtenoy-le-Royal et Saint-Rémy, toutes situées dans le département de Saône-et-Loire.
[modifier] Hydrologie
La Thalie est une rivière peu abondante. Son débit a été observé durant une période de 16 ans (1992-2007), à La Loyère, localité située peu avant son entrée dans l'agglomération de Chalon-sur-Saône et donc son confluent avec la Saône [1]. La surface prise en compte est de 55 km².
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à La Loyère est de 0,347 m³ par seconde.
La Thalie présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme la grande majorité des cours d'eau du bassin de la Saône. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens situés dans une fourchette allant de 0,502 à 0,707 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum en janvier). Dès avril, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,082 m³ au mois d'août. Mais ce ne sont que des moyennes et les fluctuations sont plus prononcées sur de courtes périodes et selon les années.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,029 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 29 litres par seconde, ce qui ne peut être considéré comme vraiment sévère pour un aussi petit cours d'eau, mais assez normal dans la région (voir note [2] ).
Quant aux crues, elles peuvent être très importantes, compte tenu bien sûr de l'exiguïté du bassin versant de la rivière et de la petitesse de son module. Les QIX 2 et QIX 5 valent en effet respectivement 11 et 17 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 21 m³ par seconde et le QIX 20 de 25 m³ par seconde. Quant au QIX 50, il n'a pas été calculé, faute d'une durée d'observation suffisante pour le déterminer valablement, mais est estimé à 30 m³ par seconde (voir note [3] ).
Le débit instantané maximal enregistré à La Loyère a été de 18 m³ par seconde le 7 janvier 1994, tandis que la valeur journalière maximale était de 16,4 m³ par seconde le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX exposée plus haut, on constate que cette crue n'était même pas d'ordre décennal, mais plutôt d'ordre quinquennal, et donc tout à fait banale.
Au total, la Thalie est une rivière peu abondante, du moins dans le contexte du bassin de la Saône. La lame d'eau écoulée dans son bassin est de 200 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et aussi, bien sûr, à la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint le chiffre assez médiocre de 6,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Notes et références
- ↑ Banque Hydro - Station U3127010 - La Thalie à La Loyère (option Synthèse)
- ↑ Le VCN3 est une mesure de la sévérité des étiages qui donne la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
