Thèze (Pyrénées-Atlantiques)
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Thèze | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Arrondissement de Pau | |
Canton | Canton de Thèze (chef-lieu) |
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Code Insee | 64536 | |
Code postal | 64450 | |
Maire Mandat en cours |
David Duizidou 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes de Thèze | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 133 m (mini) – 259 m (maxi) | |
Superficie | 7,93 km² | |
Population sans doubles comptes |
697 hab. (1999) |
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Densité | 87,89 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Thèze est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom béarnais est Tèsa.
Orthographié Tese au XIIe siècle, puis Tesee au XIVe siècle et Teza au XVIe siècle, le bourg ne prit son nom définitif qu'en 1675.
Etymologiquement, il indique une: "Terre défendue, interdite". Il s'agit à l'origine d'un village-rue, situé sur une ligne de crête, à la position défensive naturelle. La "Carrère aforade" (rue centrale) était limitée par une porte (pourtaü) à chaque extrémité.[1]
Sommaire |
[modifier] Géographie
Les terres de la commune sont arrosées par le Louts, affluent de l'Adour et par le Luy de France, affluent du Luy.
[modifier] Communes limitrophes
- Garlède-Mondebat au nord
- Lème au nord-ouest
- Lalonquette et Miossens-Lanusse à l'est
- Auga et Viven à l'ouest
- Auriac au sud-est
- Argelos au sud.
[modifier] Histoire
[modifier] Héraldique
Les armes de Thèze se blasonnent ainsi : D'or fretté de gueules, à la fasce d'hermine brochant sur le tout. |
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 1989 ne sont pas encore connues. | ||
1989 | Pierre Laborde | |
1995 | Pierre Laborde | |
2001 | David Duizidou | |
2008 | David Duizidou |
Depuis septembre 2006, la commune dispose d'une antenne de la cyber-base des 2 Luys[2], financée avec le concours de la communauté de communes de Thèze,le conseil général des Pyrénées-Atlantiques et la Caisse des Dépôts et des Consignations.
[modifier] Démographie
1896 | 1901 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 521 | 355 | 315 | 350 | 345 | 345 | 455 | 568 | 697 |
Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes |
[modifier] Culture et patrimoine
Fête communale le jour de la Saint-Pierre.
[modifier] Patrimoine
- Gentilhommière du XVIIe siècle, appelée Château de Fanget du nom de la famille de Fanget. Située au point haut du village et restaurée après une longue période de ruine pour abriter des locaux municipaux, son parc a été cédé et construit et son pigeonnier carré détruit en 1964.[3]
- Église Paroissiale Saint-Pierre du XIIe au XVIe siècle. Elle est remarquable par la volumétrie de son clocher porche et par son portail Renaissance.[4]
- Motte (Moutta), ancien site médiéval fortifié (XIe et XIIe siècle). Il porte actuellement un calvaire. Le pigeonnier situé à son pied est construit à l'emplacement de l'ouvrage d'entrée primitif.
[modifier] Familles nobles locales
- De Fanget, famille anoblie en 1476, propriétaire historique de la gentilhommière située au centre du village. François de Fanget épousera le 21 juin 1689 Françoise de Lagarrigue.
- De Lagarrigue, famille descendant de Jean de Lagarrigue qui servit en Hollande en 1550 et fut lieutenant d'Henri IV qui lui confia une compagnie. Il fut remercié pour sa bravoure par des terres autour de Thèze. Maison anoblie en 1653 pour les Lagarrigue sis à Thèze en un tenant, plus 10 arpents de terre noble en un tenant séparés de la maison par le chemin public.[1] La maison Lagarrigue est située en face de l'église (ancienne mairie). Le pigeonnier du XVIIe siècle appartenait à la maison Lagarrigue.
[modifier] Notes
- ↑ source: lebearn.net
- ↑ Article publié par le centre de ressources des Espaces Numériques Publics de Wallonie sur cette cyber-base (en date du 6/2/2008)
- ↑ Façades et toitures: inscription à l'Inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 1er août 1960.
- ↑ inscription à l'Inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 17 janvier 1997.