Institut d'études politiques de Strasbourg
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Institut d’études politiques
de Strasbourg
Statut | Institut interne d’une université |
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Création | 1945 |
Siège | Strasbourg |
Rattachement | Université Strasbourg III |
Directeur | Sylvain Schirmann |
Élèves | 1000 |
Enseignants | 90 |
Site internet | www-iep.u-strasbg.fr |
L’institut d’études politiques de Strasbourg, également dénommé « Sciences Po Strasbourg », est un établissement français public d’enseignement supérieur créé en 1945, situé à Strasbourg, et institut interne de l’université de Strasbourg-III – Robert-Schuman. C’est l’un des neuf instituts d’études politiques de France, et il fait à ce titre partie des grandes écoles.
Sommaire |
[modifier] Histoire
L’IEP a été créé par décret[1] le 9 octobre 1945 sous le nom d’institut d’études politiques de l’université de Strasbourg. Il prend son nom actuel en application du décret du 18 janvier 1969[2].
[modifier] Admission
- Depuis 2006, le concours d’entrée en première année de l’IEP de Strasbourg est uniquement ouvert aux nouveaux bacheliers. Les détenteurs d’une mention « Très bien » peuvent présenter leur dossier, et en cas de validation, pouvoir rentrer sans passer le concours.
- En 2007, le nombre de places au concours d’entrée est fixé à 150. Les épreuves sont :
- une dissertation à caractère historique (3 heures, coefficient 3)
- une épreuve écrite de langue, avec au choix russe, italien, allemand, anglais, et espagnol (2 heures, coefficient 2) ;
- une épreuve optionnelle : géographie, mathématiques ou sciences économiques et sociales (2 heures, coefficient 2).
À partir de 2008, les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organiseront un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente[3]. Outre la note du baccalauréat, le concours se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une épreuve d'histoire et une épreuve de langue vivante. Un nombre total de 1100 places, réparties entre les six IEP, est proposé, les lauréats étant admis en fonction de leurs choix préférentiels et de leur rang de classement.
[modifier] Cursus
Depuis la réforme « LMD », il offre en cinq ans une formation pluridisciplinaire et prépare aux concours administratifs (dont celui de l'ÉNA), au travail dans des organisations internationales ou aux carrières dans l’entreprise. Une année d'études à l’étranger s'inscrit désormais obligatoirement dans le cursus lors de la troisième année.
Il dispense un enseignement complet et pluridisciplinaire.
[modifier] Le premier cycle
En première année les étudiants peuvent par exemple suivre les cours de Vlad Constantinesco en droit constitutionnel, mais aussi le cours de Sylvain Schirmann en histoire, ou encore celui de Nicolas Eber en sciences économiques, et Renaud Dorandeu en sciences politiques.
La troisième année est consacrée :
- soit à un séjour universitaire dans une des Universités partenaires de l'IEP ;
- soit à un stages en entreprise ou dans une organisation non gouvernementale ;
- soit pour un semestre à un séjour dans un établissement universitaire étranger et pour un autre semestre à un stage.
[modifier] Le cycle du master
En quatrième année, les étudiants entrent dans l’une des trois sections :
- économie et entreprises ;
- administration publique ;
- études européennes.
À l’issue de la cinquième année sont délivrés des masters en :
- économie et droit ;
- administration publique ;
- sciences politiques et sociales ;
- management.
[modifier] Vie estudiantine et associative
La vie de l’IEP est rythmée par l’intégration des nouveaux étudiants en septembre-octobre, un gala en novembre, la semaine des Arts en février, et le Critérium inter-IEP en mars.[réf. souhaitée]
Parmi les associations comptent un bureau des élèves (BDE), un bureau des arts (BDA), un bureau des sports (BDS), une radio d'émission politique (Déclik Politik), un journal étudiant "Propos". Il y a deux associations caritatives Et les gosses, qui s'occupe de dispenser des cours à de jeunes enfants dans la banlieue strasbourgeoise, et Hisséo, qui dispense des cours de préparation au concours aux lycéens de la banlieue de Strasbourg.[réf. souhaitée]
[modifier] Enseignants
En droit:
- BERROD Frédérique
- CONSTANTINESCO Vlad
- DOLLAT Patrick
- ECKERT Gabriel
- EKLY Pierre
- GAUTIER Yves
- HERTZOG Robert
- KARAGIANNIS Symeon
- KOVAR Jean-Philippe
- LAPORTE Anne
- LASSERRE-CAPDEVILLE Jérôme
- MAULIN Eric
- MICHELE Valérie
- OLSZAK Norbert
- PELISSIER-KLEBES Anne
- PIETRI Jean-Paul
- RAMBAUD Thierry
- SIAT Guy
- SOULARD Christophe
- TRESCHER Bruno
- VALHAS Alexis
- ZIMMER Willy
En économie :
- BLAZY Régis
- BROUSSOLLE Damien
- DIETSCH Michel
- EBER Nicolas
- MEON Pierre-Guillaume
- PETEY Joël
- WEILL Laurent
En science politique:
- DAKOWSKA Dorota
- DEBAISIEUX Alexandra
- DE LASSALLE Marine
- DORANDEU Renaud
- DUBOIS Vincent
- FERTIKH Karim
- HADJIISKY Magdalena
- HENRY Emmanuel
- JEANPIERRE Laurent
- JUHEM Philippe
- LOZAC'H Valérie
- MANGENOT Michel
- SLEDZIEWSKI Elisabeth G.
- TORREIRO J. Juan
En histoire:
- CLEMENT Jean-Louis
- FABREGUET Michel
- FAURE Justine
- GABBIANI Luca
- ROLLAND Denis
- SCHIRMANN Sylvain
En anglais:
- ARNOLD Marc
- KNECHT-BECHDOLFF Gabrielle
- WITKOWSKI Susan
En allemand:
- HARTMEIER Michael
- WILLMANN Nadine
En gestion:
- DELANNAY Anne-France
- PAULUS Odile
En bureautique:
- VEGOU Maria
En nouvelles technologies:
- FASHAUER Roland
En sociologie politique:
- GEORGAKAKIS Didier
[modifier] Annexes
[modifier] Notes
- ↑ Décret nº 45–2287 du 9 octobre 1945 portant création de l’institut d'études politiques de l’université de Strasbourg, publié au Journal officiel de la République française du 10 octobre 1945, p. 6383
- ↑ Décret nº 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d’études politiques d’Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé)
- ↑ (fr) [pdf] « Communiqué de presse : un seul concours pour six instituts » sur le site internet de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 13 novembre 2007