Qualité de l'eau

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La qualité de l'eau est sa qualité, caractérisée du point de vue physico-chimique, organoleptique et biologique, voire écologique (dans le cadre de la Directive cadre sur l'eau. Ce concept est utilisé pour l'eau potable ou certains usages domestiques ou industriels nécessitant une eau aux caractéristiques particulières (déminéralisée par exemple).
L’eau est aujourd’hui la denrée alimentaire la plus fortement réglementée.

Sommaire

[modifier] Évolution

En 2007, en Europe, 63 paramètres contrôlent la qualité de l’eau potable, contre six à la fin du XIXe siècle..
Les teneurs maximales recommandées et autorisées en plomb dans l’eau ont plusieurs fois été revues à la baisse en raison de la persistance d'une plombémie, et dans certaines régions (en présence d'eau naturellement acide et déminéralisée) de cas de saturnismes dans les réseaux à tuyaux de plomb (les normes européennes visent à diviser par 5 le taux de plomb de l'eau du robinet d’ici 2013).
La dernière directive européenne exige des normes appliquées non plus seulement aux captages, et sur le réseau public de distribution d’eau, mais également aux robinets.

Les normes décrivant la qualité des eaux de surface, ou souterraines, douces ou marines (eaux de baignade ou de conchyliculture) s'appuient sur un nombre réduit de paramètres, mais évoluent dans le sens d'une plus grande exigence pour les nitrates (Cf. Directive Nitrate 91/676/CEE du 12 décembre 1991) mais aussi pour d'autres paramètres. À titre d'exemple, si la qualité des eaux des plages françaises ne s'améliore pas de 2007 à 2015, une plage sur 5 sera déclassée en France et 33 interdites au public[1].

[modifier] Les normes

Elles découlent de travaux scientifiques, appuyés sur des expériences, généralemnet sur l'animal, ou découlant de données épidémiologiques, définissant des doses maximales admissibles (DMA) ou tolérables (DMT) (journalières, hebdomadaires...).
Il s'agit de la quantité de telle ou telle substance (on ne prend pas encore en compte les synergies toxiques induites par l'association de plusieurs polluants et/ou substances dites « indésirables ») qu'un individu est réputé pouvoir absorber sans danger quotidiennement tout au long de sa vie.

Sur la base de comportements moyens, la quantité maximale apportée par l'eau est calculée, et on y ajoute une marge de sécurité (car on peut être exposé à des pics, et les enfants ou certaines personnes sont plus sensibles aux toxiques éventuellement présents dans l'eau).

On peut distinguer les contaminants inertes des contaminants biologiques (bactéries, virus, etc.) qui peuvent se reproduire, la dose infectieuse n'étant pas comparable avec la dose toxique pour un produit chimique.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Source : étude de l'association Surfrider Foundation Europe, publiée le 05 juillet 2007, sur l'application de la directive adoptée en août 2006 et applicable en 2015 (étude ayant porté sur 1 501 plages de France, incluant l'outre-mer)