Pont de Peney

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Pont de Peney

Pays Suisse Suisse
Ville Satigny (rive droite)
Aire-la-Ville (rive gauche)
Coordonnées 46° 11′ 42″ N 6° 02′ 41″ E / 46.195, 6.044746° 11′ 42″ N 6° 02′ 41″ E / 46.195, 6.0447
Franchit le Rhône
Fonction routier
Type Pont en dalle et poutre
Longueur 175,15 m
Largeur 10,40 m
Matériau béton
Construit en Premier pont : 1852
Pont actuel : 1942
Catégories de ponts
Par type · Par pays · Par villes · Par cours d'eau
Listes

Liste de ponts · Liste de ponts par catégories

Le pont de Peney est un pont routier et piéton sur le Rhône, situé dans le canton de Genève, en Suisse.

Sommaire

[modifier] Localisation

Le pont de Peney est le quatorzième pont le plus en amont du Rhône après sa sortie du lac Léman. Il relie les localités de Peney sur la rive droite et d'Aire-la-Ville sur la rive gauche et se situe à quelques mètres en amont de l'embouchure du Nant d'Avril dans le Rhône.

[modifier] Histoire

Le premier pont réalisé à Peney date de 1852 sous la forme d'un pont suspendu en fil de fer qui se brise lors des essais de charge et provoque la mort de 27 personnes[1]. L'année suivante, un pont en bois est réalisé au même endroit et reste en place pendant plus de 40 ans, jusqu'en 1895, lorsqu'il est remplacé par un ouvrage métallique[2].

En 1942, la création du barrage de Verbois provoque l'élargissement du Rhône et la nécessité de créer un nouveau pont, l'ancien n'étant plus assez long pour traverser le fleuve.

Au début des années 1980, les poutres montrent des traces d’infiltrations d'eau et de rouille et se dégradent rapidement. Un laboratoire est mandaté et effectue un examen complet du pont en août 1985 et conclut à une dégénérescence du béton, particulièrement à cause de la saumure utilisée en hiver pour saler la route[3].

Le 29 avril 1993, un crédit de 2 400 000 francs suisses est donc voté par le Grand Conseil genevois pour des travaux de réfection du pont[4].

[modifier] Description technique

Il s’agit d’un ouvrage en béton armé constitué d’un tablier supporté par deux poutres longitudinales qui prennent appui sur quatre piliers doubles et les culées. Sous le tablier, une passerelle en béton permet le passage de plusieurs canalisations.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

[modifier] Références

  1. Jean-Daniel Colladon, Souvenirs et mémoires : autobiographie, Genève, 1893, p. 290-306
  2. [pdf] Département du territoire de l'État de Genève, « Le Nant d’Avril ». Consulté le 10 septembre 2007, p. 18
  3. [pdf] Laboratoire Zschokke, « Rapport RE 04 E.298 ». Consulté le 10 septembre 2007, pp. 1-2
  4. État de Genève, « PL 7779 ». Consulté le 10 septembre 2007

[modifier] Liens externes