Poly vinyl pyrrolidone

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Poly vinyl pyrrolidone
Général
Formule brute C6H9NO
DCI {{{DCI}}}
Nom IUPAC N-Vinyl-2-pyrrolidone homopolymérisée
Numéro CAS 9003-39-8
Numéro EINECS {{{EINECS}}}
Code ATC
Apparence poudre blanche hygroscopique
Autres noms N-Vinyl-2-pyrrolidone homopolymérisée
Poly(n-vinylbutyrolactame)
polyvidone
polyvinylpyrolidone
povidone
PVP
Propriétés physiques
Masse moléculaire 111,14
Température
de fusion
Température
de vaporisation
Solubilité sol dans l'eau, l'acide acétique,
l'acide formique, l'alcool, le chloroforme,
le dichlorométhane, le glycérol
Densité 1,2 g/cm³
Température
d'auto-inflammation
Point d'éclair
Limites d'explosivité
dans l'air
Pression de
vapeur saturante
Viscosité dynamique
pKa
Thermochimie
S0gaz, 1 bar
S0liquide, 1 bar
S0solid
ΔfH0gaz
ΔfH0liquide
ΔfH0solide
Cp
Chaleur latente
de fusion
N/A
Chaleur latente
de vaporisation
N/A
Point critique
Point triple
Toxicologie
Classification UE
Phrases R
Phrases S
Inhalation
Peau
Yeux
Ingestion
Autres infos
Unités du SI & CNTP,
sauf indication contraire.

La forme monomère est cancérigène et très toxique pour la vie aquatique.

Par contre, dans sa forme pure le polymère PVP est quant à lui très sûr et consommable par l’homme car totalement inerte. Comme tel, il est utilisé dans les plasmas sanguins ou comme adjuvant en raison de sa solubilité dans l’eau et les solvants polaires. Son aptitude à former des films est remarquable. Les domaines d’applications sont vastes et vont des produits d’hygiène (shampoing, dentifrice…) au papier pour imprimantes photo et peintures.

Le (on dit communément « la ») PVPP est un polymère organique de synthèse très semblable au PVP mais dont la polymérisation est obtenue en présence d’un alcali (KOH) ce qui a pour effet de rompre le cyle pyrrolidone. Le polymère ainsi obtenu se présente sous forme d’une poudre blanche, il est insoluble dans l’eau et présente une forte affinité pour les polyphénols. Cette propriété est utilisée pour le collage des boissons, car il élimine en particulier les tanins, les acides cinnamiques oxydables ou les quinones issues de leur oxydation ce qui permet de traiter les phénomènes de brunissement, de rosissement, les excès de coloration ou d’amertume.

Il a été utilisé dès 1961 dans le traitement de la bière ; son emploi sur moût et vin (essentiellement blanc et rosé) est autorisée par le règlement CE N°1493/99 à la dose maximale de 80 g.hL-1. Il peut être utilisé comme adjuvant lors de la filtration sur terre. Les vins traités à la PVPP son interdits pour l’exportation vers le Japon.

[modifier] Lien externe

  1. Codex oenologique international OIV
  2. (en) [pdf] Luvitec® Accessed September 27, 2007
  3. (en) [pdf] Kollidon® Accessed November 26, 2007