Pollution acido-particulaire

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La pollution « acido-particulaire » est un phénomène de pollution atmosphérique dans lequel deux polluants s'associent : le dioxyde de soufre et les particules en suspension (PS, et PM quand on parle de particules micrométriques).

Elle est nommée ainsi, car elle peut conduire à une acidification de l'air par la transformation progressive du SO2 en SO3, puis en acide sulfurique (et aux particules associées).

C'est un type de pollution qui est en diminution dans les pays riches, suite à l'adoption de technologies moins polluantes, parfois imposées par les lois et directives, et suite à l'utilisation croissante de fuel et de gaz désoufrés. Inversement c'est un type de pollution en forte augmentation dans nombre de pays en développement.

Sommaire

[modifier] Origine

Cette forme de pollution est une pollution d'origine essentiellement industrielle, ayant lieu en période hivernale et toujours assez localisée. De fortes émissions industrielles, cumulées avec celles des automobiles et des chauffages domestiques, avec des émissions de SO2 et de particules, associées à de mauvaises conditions de dispersion atmosphérique (brouillard, vent faible, couche d'inversion basse et intense) en sont toujours les causes.

On distingue nettement ce type de pollution de la pollution photo-chimique (ou pollution photo-oxydante) liée aux phénomènes d'ozone parfois observés en été.

[modifier] Impact sanitaire

Les polluants agissent en synergie. L'air acide dégrade les muqueuses pulmonaires, et les rend plus fragiles et vulnérables face à des particules, éventuellement allergènes, cancérigènes et mutagènes notamment. Les plantes et probablement les animaux souffrent aussi de ce type de pollution.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes