Plan Vigipirate
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Le plan Vigipirate est un dispositif de sécurité français destiné à prévenir les menaces ou à réagir face aux actions terroristes. Créé en 1978 sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing alors que l'Europe connaissait une vague d'attentats, ce plan a été actualisé à trois reprises, en juillet 1995, juin 2000 et mars 2003. Il a été déployé pour la première fois en 1991.
Sommaire |
[modifier] Les niveaux d'alertes
Le plan actuel est découpé en quatre niveaux d'alerte croissants : jaune, orange, rouge et écarlate.
Lors des attentats à Madrid du 11 mars 2004, le plan Vigipirate est passé au niveau orange puis au niveau rouge pour les gares et la SNCF. Il a été élevé au niveau rouge après les attentats du 7 juillet 2005 à Londres par le Premier ministre Dominique de Villepin.
Niveaux d'alertes du plan Vigipirate | |
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NIVEAU JAUNE | |
Accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis, par des mesures locales avec le minimum de perturbations dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux orange et rouge dans un délai de quelques jours. | |
NIVEAU ORANGE | |
Prévenir le risque d’une action terroriste considérée comme plausible, fût-ce au prix de contraintes et de perturbations modérées dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux rouge et écarlate dans un délai rapide, selon la nature des moyens. | |
NIVEAU ROUGE | |
Prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d’un ou de plusieurs attentats graves, comprenant certaines mesures de protection des institutions, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l’activité sociale et économique. | |
NIVEAU ÉCARLATE | |
Prévenir le risque d’attentats majeurs, simultanés ou non, pouvant utiliser des modes opératoires différents et provoquer des effets dévastateurs, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés ; des mesures particulièrement contraignantes peuvent être mises en œuvre. |
[modifier] Évaluation de la situation et des mesures applicables
L’évaluation des menaces est préparée par les services spécialisés, et renouvelée régulièrement, selon un rythme adapté à l’évolution de la situation nationale et internationale. À partir de cette synthèse, une proposition de niveau d’alerte est soumise au Président de la République et au Premier ministre, qui déclenche le 'plan Vigipirate et détermine le niveau d’alerte applicable sur le territoire. Les mesures de vigilance, de prévention et de protection sont ensuite déclenchées et mises en œuvre par les différentes autorités : services de l’État, collectivités locales, SNCF, RATP, aéroports...
Le nouveau plan Vigipirate permet une plus grande souplesse et une meilleure réactivité des actions de l’État. Il constitue un pivot autour duquel les plans d’intervention et de secours spécifiques comme Plan Biotox, Plan Piratox, Plan Piratome pourront être mis en place le cas échéant.
Le plan prévoit également le partage et la diffusion d’une culture de sécurité. Il repose en effet sur un principe de responsabilité partagée de la sécurité : chacun doit prendre en compte les risques, du simple citoyen aux services chargés d’intervenir contre le terrorisme. La vigilance doit être entretenue et les équipes de sécurité sont formées et entraînées.
[modifier] Historique des niveaux d'alerte
2 janvier 1991 | Phase 1 | Premier déclenchement du plan dans le cadre de la première guerre du golfe | |
17 janvier 1991 | Phase 2 | Passage en phase 2 dans le cadre du début des frappes | |
26 avril 1991 | Levée | ||
8 septembre 1995 | Déclenchement | Après l'explosion d'une voiture piégée devant une école juive de Villeurbanne | |
15 janvier 1996 | Allègement | ||
octobre 1996 | Suspension | ||
3 décembre 1996 | Réactivation | Après un attentat dans le RER à la station Port Royal à Paris | |
1998 | Renforcement | Dans le cadre de la coupe du monde de football | |
24 avril 1999 | Renforcement | Dans le cadre des frappes au Kosovo et en Serbie. | |
11 septembre 2001 | Activation | Suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York | |
1er décembre 2003 | niveau orange | Pour les fêtes | |
26 janvier 2004 | niveau jaune | ||
12 mars 2004 | niveau orange | Rouge Uniquement transport terrestre ; suite aux attentats à Madrid du 11 mars 2004 | |
24 mai 2004 | niveau rouge | ||
8 juin 2004 | niveau orange | ||
8 juillet 2004 | niveau orange | ||
7 juillet 2005 | niveau rouge | Suite aux attentats du 7 juillet 2005 à Londres | |
10 octobre 2005 | niveau rouge | Adaptation des mesures | |
8 novembre 2005 | + URGENCE + | Mise en place de l'état d'urgence pour mettre fin aux émeutes de 2005 dans les banlieues françaises | |
4 janvier 2006 | niveau rouge | Fin de l'état d'urgence | |
juillet 2006 | niveau rouge | Adaptation des mesures |
[modifier] Autour de Vigipirate
- les opposants les plus virulents au plan Vigipirate le surnomment Vichypirate, en référence au gouvernement de Vichy à cause de son influence sur la vie privée des citoyens ;[1]
- le plan Vigipirate peut se voir complété par l'État d'urgence.
[modifier] Références
- ↑ Vichypirate : terreur contre les étrangers, No Pasaran, 2001-11. Consultée le 2007-12-15.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Lien externe*
- Fiche sur le plan Vigipirate, sur le site du Premier ministre français. (page d'archive)
- sources juridiques du plan Vigipirate, recherche collective sur les fondements juridiques du plan Vigipirate, sur le blog du Professeur Rolin