Paul McCartney

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Paul McCartney
Paul McCartney en concert au Live 8 le 2 juillet 2005

Alias Macca
The Fireman
Percy Thrills Thrillington
Nom James Paul McCartney
Naissance 18 juin 1942 (1942-06-18) (65 ans)
Angleterre Liverpool, Angleterre
Profession(s) Auteur-compositeur
Musicien
Activiste
Genre(s) Pop rock
Rock 'n' roll
Musique classique[1]
Instrument(s) Guitare basse
Guitare acoustique
Guitare électrique
Piano
Claviers
Batterie
Années actives 1957 à aujourd'hui
Label(s) Apple
Capitol
EMI
Parlophone
Site internet http://www.paulmccartney.com

Entourage The Beatles
The Quarrymen
Wings

Sir James Paul McCartney, MBE (né le 18 juin 1942 à Liverpool, en Angleterre), est un auteur-compositeur, chanteur et multi-instrumentiste britannique. Il est reconnu en tant que bassiste et membre du célèbre groupe anglais The Beatles entre 1957 et 1970 et ensuite le fondateur et le leader du groupe Wings, avant de poursuivre jusqu'à aujourd'hui sa carrière en solo et de tourner dans le monde entier en jouant ses plus célèbres chansons.

Avec son partenaire John Lennon, il a formé un des tandems les plus influents et réussis de l'histoire du rock et « composé la plupart des chansons à succès du rock[2] ». Après la séparation des Beatles, McCartney a lancé avec succès une carrière solo et formé le groupe Wings avec sa femme Linda Eastman et le musicien Denny Laine. Il a travaillé à la bande sonore de plusieurs films, composé des albums de musique classique et électronique. Il a composé un large catalogue de chansons en tant qu'artiste solo et avec les Wings, et a pris part à plusieurs projets caritatifs[3].

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] 1942-1956 : les premières années

Son père, Jim, jouait dans un orchestre de jazz et était représentant en coton. Il fut aussi pompier de nuit. Il jouait de la clarinette mais sans grand succès. Sa mère, Mary, ancienne infirmière, mourut en 1956 d'un cancer du sein.

[modifier] 1957-1961 : l'avant-Beatles

Icône de détail Article détaillé : The Quarrymen.

Paul commence par jouer de la trompette, puis du piano, comme son père, pour enfin apprendre la guitare à 14 ans. Il rencontre John Lennon le 6 juillet 1957 à une fête paroissiale (kermesse), par l'intermédiaire de son ami Ivan Vaughan. Son premier pseudonyme est Paul Ramon, nom qui sera repris en hommage par les Ramones. Au sein des Beatles, il doit passer à la basse lorsque Stuart Sutcliffe, jusque-là bassiste, quitte le groupe en 1961. Sa basse violon Hofner connaîtra elle-même la célébrité grâce à son illustre instrumentiste. Paul l'acheta car elle était symétrique et lui gaucher. Paul et John s'associent très vite, encore adolescents, pour écrire des chansons.

[modifier] 1962-1969 : avec les Beatles

Icône de détail Article détaillé : The Beatles.

Sous la houlette de leur jeune manager Brian Epstein (qui décèdera en août 1967) et à partir de leur engagement par George Martin chez Parlophone (une division d'EMI) à l'été 1962, les Beatles deviennent mondialement célèbres et connaissent le plus gros succès commercial de l'industrie discographique au XXe siècle. La « signature » Lennon/McCartney entre dans l'histoire de la musique. Ils deviennent le duo de compositeurs le plus célèbre du mouvement rock et de ses dérivés. Seulement six années s'écoulent entre les enregistrements de leur premier (Please Please Me) et de leur dernier (Abbey Road) disques. C'est Paul McCartney qui annonce la séparation du groupe phare des années 1960, le 10 avril 1970, dans un communiqué de presse inséré dans la pochette promotionnelle de son premier disque solo.

[modifier] Mariage avec Linda Eastman

Brian Epstein avait fait de son mieux pour cacher que John Lennon était marié (il était meilleur pour leur image auprès des jeunes groupies que celles-ci les croient célibataires), mais l'information transpira. Lorsque la question fut évoquée dans une interview du groupe, John vanta les joies de la paternité, tandis que Paul déclarait que cette condition ne l'attirait guère. Après A hard day's night, Jane Asher deviendra une sorte de « fiancée permanente » de Paul, qui offrira quelques chansons à son frère Peter Asher des chanteurs Peter and Gordon (dont World without love). Ils étaient inséparables, on les voyait partout ensemble, et puis un jour Paul, dernier des Beatles à être resté célibataire, annonce son mariage avec... une jeune américaine divorcée nommée Linda Eastman ! Les chercheurs de clés se déchaînent : n'est-ce pas la preuve attendue que ce Paul-là n'est pas le même Paul ?

Dès cette date, Paul se pose en fanatique monogame : Linda est mobilisée dans son groupe Wings, Paul ne tarit jamais d'éloges sur Linda, Paul crée des chansons pour célébrer ouvertement Linda (Letting go), Paul indique à longueur d'interview que la chance de sa vie est d'avoir rencontré Linda, etc. Dans un monde du show-biz où le divorce est chose courante (les autres Beatles ont l'occasion de le découvrir !), contre toute attente, c'est le couple de Paul et Linda qui restera stable jusqu'à la mort de celle-ci.

[modifier] 1970-1980 : avec les Wings

Icône de détail Article détaillé : Wings (groupe).

Après les Beatles, il publie d'abord deux albums sous son propre nom, puis crée son propre groupe, les Wings, formé en septembre 1971. En 1969, Linda donne naissance à Mary sa seconde fille et le premier enfant de Paul. Le groupe Wings se dissout en mai 1981, qui inclut sa femme, Linda. Dans le premier album, intitulé tout simplement McCartney, et enregistré dans sa ferme en Écosse, il joue seul de tous les instruments (il sortira deux autres albums 100 % solo, McCartney II et 25 ans après, en 2005, Chaos and Creation in the Backyard). Le deuxième album, Ram, est toujours solo, mais y jouent déjà trois futurs membres de son groupe Wings, Paul et Linda, Denny Seiwell, et deux musiciens de studio ayant travaillé trois ans avec les Wings, David Spinozza et Hugh McCracken. Et durant les années 70, deux autres petits Mc Cartney sont nés, une autre fille et un garçon Stella et James.

Son album Ram suscita ce commentaire élogieux : « Les Beatles sont revenus. Ils s'appellent aujourd'hui Paul McCartney ». Il est de fait que Uncle Albert/Admiral Halsey y a quelques accents très 'Sgt Pepper's'. C'est cependant l'album Band on the run, en 1973, qui lui vaut la consécration des critiques. Paul enchaîne en 1975 avec l'album Venus and Mars, dans lequel figure une chanson destinée à ouvrir les concerts de sa tournée aux États-Unis : Venus and Mars / Rockshow.

Silly Love Songs vaut à la tournée des Wings aux États-Unis un succès qui ne cède en rien à celui des anciens Beatles. La chanson se veut une réponse sans méchanceté à John Lennon qui donnait à l'époque une coloration plus politique à ses chansons et avait déploré dans une interview la prolifération des Silly love songs en question, sans d'ailleurs citer Paul. Un téléfilm de Michael Lindsay-Hogg devenu mythique, Two of us, décrit la rencontre de John et Paul lorsque les Wings passèrent en tournée à New York. En 1978, il compose avec Denny Laine la chanson Mull of Kintyre, qui demeurera longtemps le 45 tours le plus vendu au monde.

En octobre 1979, il reçoit, pour l'ensemble de sa carrière, un disque de rhodium certifiant plusieurs records de ventes. Il est le seul artiste au monde à avoir reçu pareille récompense. 1979 est, par ailleurs, l'année de la sortie du dernier album des Wings : Back to the Egg. La légende veut que Paul ait décidé de dissoudre le groupe après son arrestation au Japon pour détention de marijuana. L'album solo de Denny Laine, sorti peu après, accrédite cette légende par son titre "Japanese Tears".

[modifier] 1980-1989 : échecs commerciaux

Choqué par la mort de John Lennon, le 8 décembre 1980, Paul lui rend hommage sur son second album solo post-Wings, dans la chanson "Here Today". Cette chanson est reprise, bien des années plus tard, en 2003, sur son album live "Back in the World". On y trouve également une reprise en forme d'hommage de la chanson Something de George Harrison.

[modifier] 1990-1994 : expérimentations musicales

Un magazine japonais donna à Paul 48 heures pour faire une liste de ses 10 chansons préférées. Parmi ces 10 chansons, nous pouvons citer "God Only Knows" des Beach Boys, et plusieurs musiques rock des années 50. Il cita également 3 chansons de son œuvre, "Love Me Do" des Beatles, "Daytime Nightime Suffering", chanson écrite par Linda pour les Wings, et "We Got Married" qui figure sur l’album "Flowers In The Dirt" et dans la tournée mondiale de cette même année, "Tripping The Live Fantastic".

Après la mort de Linda à laquelle il rend hommage dans l’oratorio "Ecce cor meum" qu’il compose en 2006, il épouse Heather Mills, ancien mannequin qu’il a rencontrée lors de l’organisation d’un gala pour Handicap International, et elle-même handicapée d’une jambe. Elle s’est, en 2006, attirée les foudres des tabloïds anglais à la suite de l’annonce de son prochain divorce avec Paul et pour avoir posé dans sa jeunesse pour des photos de charme.

Son frère, Mike McGear (Peter Michael McCartney), qui chantait déjà avant que les Beatles ne rencontrent le succès (et changea son nom à ce moment-là, afin de ne pas passer pour opportuniste), faisait partie du groupe The Scaffold qui connut aussi son moment de gloire avec une chanson "à boire" Lily The Pink[4], #1 RU, fin 1968.

1995-2000 : le « retour » des Beatles

Paul McCartney est aujourd'hui très actif dans la promotion des droits des animaux et du végétarisme, soutenant régulièrement les campagnes de Peta. Il a été anobli par la Reine d'Angleterre.

Le nom de l'album Flaming Pie provient d'une vision que John Lennon aurait eue lorsqu'il était jeune, d'un homme sur un pâté en feu qui lui aurait dit qu'il serait un beatle avec un grand A. Anecdote intéressante puisque l'album était supposé faire hommage à l'époque des beatles.

Paul McCartney consacre par ailleurs une grande partie des années 1990 à la réalisation du projet Anthology des Beatles, dans lequel ils se racontent, et qui débouche sur la publication de trois double albums, une série télévisée et un livre entre 1994 et 2000

[modifier] 2003 à aujourd'hui : regain de popularité

En octobre 2003, Heather Mills donne naissance à Beatrice, le quatrième enfant de l'ancien chanteur des Beatles et des Wings Le 25 mars 2003, au début de son concert à Bercy pour la tournée Back in the World, une partie de la foule entonna Give peace a chance de John Lennon pour protester contre la seconde guerre d'Irak qui avait commencé trois jours auparavant.[5] Paul McCartney se contente d'applaudir, mais ne chante pas la chanson de John avec le public parisien. Est-ce pour des raisons techniques ou parce qu'il approuve la position des gouvernements américain et britannique ? Ou, peut-être, parce qu'il ne souhaite pas manifester publiquement son désaccord ? Quoi qu'il en soit, il a déjà chanté cette chanson en hommage à John Lennon lors d'un de ses concert à Liverpool. Quelques semaines plus tard, lors du concert au Sportspaleis d'Anvers, après l'hommage à John et à Georges, le public a réclamé une chanson de Ringo, et Paul amusé a entamé Yellow Submarine, puis entendant le public crier « une autre », il a joué quelques notes de Octopus's Garden... avant de demander en riant à la foule si c'est le répertoire de Ringo qu'elle voulait écouter ou le sien...

Paul entame en juillet 2006 une procédure de divorce à l'encontre de Heather Mills McCartney. Il lui reprocherait d'être devenue « déraisonnable » et trop difficile à gérer ... Elle pourrait recevoir pas moins de 300 millions d'euros pour ce divorce. En fait, au lieu de recevoir 400 millions de dollars soit le quart de la fortune de McCartney, elle n'a reçu que 56 millions.

Paul McCartney et John Lennon sont souvent cités comme le duo d'auteurs-compositeurs le plus talentueux et le plus prolifique du XXe siècle. Leurs challengers se nomment Jerry Leiber & Mike Stoller ou pour certains Richard Rodgers & Oscar Hammerstein II, Doc Pomus & Mort Shuman, Burt Bacharach & Hal David etc... L'éternel jeune bassiste gaucher de Liverpool a composé un nombre impressionnant de succès "pop". Avec et sans les Beatles, il a cherché également à explorer des formes nouvelles, il a composé notamment deux oratorios classiques. Salué par la critique, son dernier album Memory Almost Full paru au printemps 2007, rappelle qu'il est un des plus grands mélodistes du siècle. Il a aujourd'hui soixante-cinq ans et a donc dépassé l'âge de When I'm Sixty-Four, de l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles. Il avait écrit cette chanson à l'âge de quinze ans.

En juillet 2007, on estimait la fortune de Paul McCartney à environ (voire plus) de 1,6 milliards de dollars.

Le 22 octobre 2007, Paul McCartney se produit à l’Olympia pour la troisième fois de sa carrière après ses passages avec les Beatles puis les Wings. C’est donc celle fois ci en solo qu’il enflamme un public de 2000 personnes (ayant pour certaines passées la nuit devant l’Olympia pour décrocher leurs places) avec ses éternels succès ouvrant le set seul face au public, guitare folk en bandoulière avec Blackbird. En fin de set devant originalement se clôturer par le classique I saw her standing there, face à l’ovation du public refusant de partir une fois même les lumières rallumées il reviendra sur scène avec ses musiciens le temps d’un ultime Get Back afin d’honorer son public français.

Fin mai 2008, Paul McCartney se voit récompensé par la prestigieuse université anglaise de Yale lui décernant un doctorat honorifique en musique pour avoir "apporté un son nouveau au rock ainsi qu'au rythm and blues".

Le 1er juin 2008, à l'occasion de "Liverpool Capitale Européenne de la Culture", Paul McCartney participe à un concert au Stade d'Anfield, dans sa ville natale. Il est précédé sur scène par The Zutons et les Kaiser Chiefs. Dans les alentours de 21 heures il monte enfin sur scène pour une prestation de deux heures durant laquelle il réservera de belles surprises à son public à commencer par la chanson d'ouverture Hippy Hippy Shake, un standard du rock'n'roll repris par les Beatles au début de leur carrière dès 1960 à Hambourg et au Cavern Club, et jamais rejoué sur scène depuis; il rendra également hommage à George Harrison en reprenant Something dans une superbe version démarrée seul au ukulélé et terminée magnifiquement avec l'ensemble du groupe. En fin de set c'est à John Lennon qu'il rendra hommage en reprenant pour la première fois sur scène le morceau A Day in the Life couplé au fameux morceau de Lennon Give Peace a Chance. On notera enfin la présence de Yoko Ono et Olivia Harrison dans le public ainsi que la venue d'un invité de marque: Dave Grohl (ancien batteur de Nirvana) qui viendra jouer de la guitare sur Band on the Run puis de la batterie sur Back in the U.S.S.R., il reviendra également en toute fin de concert reprendre place à la batterie pour I Saw Her Standing There qui cloturera cette prestation évènement d'ores et déja historique. [6]

Paul McCartney se produira le 14 juin prochain à Kiev en Ukraine à l'occasion d'un grand concert gratuit. Il a, à cette occasion, offert la possibilité aux ukrainiens de choisir 10 chansons qu'il interpretera lors de ce concert. Il a ainsi soumis au vote sur internet une liste d'une quarantaine de chansons, laissant à chacun la possibilité de voter pour ses deux préférées, s'engageant à intégrer les 10 morceaux qui arriveront en tête de classement à la cloture des votes lors de ce prochain concert. La liste de titres soumise au vote couvre l'ensemble de sa carrière, des Beatles à ses titres solos en passant par les Wings, elle a également la formidable particularité de présenter des titres peu (Paperback Writer, All You Need Is Love, Silly love songs...) voir jamais (Girl, When I'm Sixty-Four, Ob-La-Di, Ob-La-Da, Oh! Darling, Your Mother Should Know, Pipes of peace, Mrs Vanderbit...) jouées sur scène jusqu'à aujourd'hui...


Un best of, couvrant la carrière solo de Paul et celle des Wings, devrait sortir prochainement. La liste des chansons présentes sur ce disque sera différente selon certains pays.

[modifier] Pseudonymes

  • Paul Ramon (durant les premières tournées des Beatles en Ecosse)[7]
  • Percy "Thrills" Thrillington (pour la version instrumentale de Ram)
  • The Fireman

[modifier] Collaborations

A l'Olympia le 22 octobre 2007
A l'Olympia le 22 octobre 2007

[modifier] « Paul is dead »

Icône de détail Article détaillé : Paul is dead.

Une légende urbaine répandue dans les années 1960 déclarait que Paul McCartney serait mort en 1966 dans un accident de voiture puis qu'il avait été remplacé par un sosie.

[modifier] Discographie

Icône de détail Pour les albums faits en solo et/ou avec les Wings, voir : Discographie de Paul McCartney.
Icône de détail Pour les albums créés avec les Beatles, voir : Discographie des Beatles.

[modifier] Filmographie

[modifier] Notes et références

  1. Paul McCartney a utilisé plusieurs genres musicaux tout au long de sa carrière. Ici sont mentionnés les genres résumant le mieux son œuvre.
  2. (en) The Lennon-McCartney Songwriting Partnership, 2005, BBC. Consulté le 14 décembre 2006.
  3. Louis-Philippe Ouimet (2003). Paul McCartney: Les années 1970-2002. Quebecor Media. ISBN 2-7640-0642-X. 
  4. Devenue en France par l’intermédiaire de Richard Anthony Le sirop typhon.
  5. Paul McCartney, Bercy Palais Omnisports, Paris | | guardian.co.uk Arts
  6. Liverpool
  7. The Beatles Anthology, Seuil, 2000

[modifier] Bibliographie

  • Loïc Picaud, Paul McCartney. – Paris : Hors Collection, 2005. – 72 p., 20 cm. – ISBN 2-2580-6822-3.
  • Dominique Grandfils "Paul McCartney Morceaux Choisis" (2006). - 232 p. - ISBN 9 782952 746403
  • Aurelien Allin "Paul McCartney : La biographie" (2005). - 446 p. - ISBN-10: 2915320144
  • Ray Coleman "Paul McCartney : Yesterday & Today" (Genesis Publications, 1995)

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Paul McCartney.