Paul Brunbrouck

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Paul Brunbrouck
Naissance : le 30 octobre 1926
Mort au combat : le 13 avril 1954 38 ans)
la bataille de Dien Bien Phu
Origine : France France
Allégeance :  Armée française
Arme : Artillerie (troupes coloniale)
Grade : Lieutenant
Service : 1948 - 13 avril1954
Conflits : Indochine
Commandement : de la 4e batterie du 2/4e régiment d’artillerie coloniale
Distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre des TOE
Hommage : La promotion Lieutenant Brunbrouck (2004-2007) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr .Un rond-point de Roubaix, et une rue de Draguignan portent son nom.
Photo: Lieutenant Brunbrouck

Paul Brunbrouck (30 octobre 1926 - mort au combat le 13 avril 1954 à Dien Bien Phu) est un officier subalterne français qui s'est distingué lors de la bataille de Dien Bien Phu en 1954.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né le 30 octobre 1926, orphelin de mére à deux ans, issu d'une famille de onze enfants, Paul Brunbrouck fut scout et 1er C.P. de la Panthère à la 2e Wattrelos près de Lille, jusqu'en 1942. Il entre à Saint-Cyr en 1948 (promotion "Général Frère" 1948-1950) et en sort major.

Après l’École d'application de l'artillerie, il est affecté en Tunisie début janvier 1952. Promu lieutenant en octobre 1952, il part en Indochine fin 1952. Affecté au 2/4e RAC (2e bataillon du 4e régiment d’artillerie coloniale, au Tonkin, en janvier 1953, il est très vite distingué par son chef de corps. Il reçoit sa première citation en juin 1953 avec la Croix de guerre Théâtres d'Opérations Extérieures (TOE). Le poste d’officier de tir à la 4e batterie lui est donné en novembre. Sa batterie, restée dans le delta tonkinois quand le 2/4e RAC est aéroporté à Diên Biên Phu vers Noël, rejoint le groupe en février 1954.

[modifier] Ses faits d'armes

Le lieutenant Paul Brunbrouck est un des grands soldats de la bataille de Dien Bien Phu. Alors en poste dans l'artillerie coloniale, il retint toute une nuit les assauts d'un régiment Viet-Minh avec sa batterie de canons de 105 composée de 40 Européens et 60 Africains.

Brunbrouck a aussi obligé Giap à refaire ses plans, à modifier ses attaques. Les assauts viêts du 30 mars devaient lui apporter une victoire totale. Ils ont coûté si cher que désormais, tout au long du mois d’avril, les viêts renonceront aux grandes offensives, leur substituant une guerre d’usure et de tranchées qui, finalement, aura raison des défenseurs épuisés.

Le 31 mars, en matinée, alors que les viêts pansent leurs blessures, Brunbrouck repliera sur ordre sa batterie sur une position plus centrale (Claudine). Le PC du camp retranché lui fait savoir qu’il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur. Le 13 avril 1954, il est tué au combat d'un éclat d'obus.

Il aurait dit :[1] « Pour moi, France n'est pas un vain mot, et ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort ».

Distinctions :

insigne régimentaire du 4e R.A.C.
insigne régimentaire du 4e R.A.C.

Chevalier de la Légion d'Honneur et bénéficiaire de trois citations, à l'ordre de l'Armée et de la Division.

la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec étoile d'argent et un palme.

La médaille coloniale.

La médaille commémorative <<Indochine>>.

[modifier] Hommage

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. http://www.troupesdemarine.org/federation/ancre_dor/337/dossier.pdf page 20


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