Oupanishad

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Les Upanishads (उपनिषद्, du sanskrit upa, déplacement physique, ni, mouvement vers le bas et shad, s'asseoir, soit littérallement « venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ») sont une partie des textes faisant partie de la shruti et consistent en des spéculations philosophiques qui éclairent le texte auquel elles se réfèrent, chacune se réclamant d'une partie du Veda. Par exemple, la Kausitaki fait partie du cycle du Rig-Veda.

On dénombre traditionnellement 108 Upanishads majeures dont la Kena, la Katha, la Chandogya, la Mundaka, l'Isha Upanishad, la Prashna Upanishad, la Kaussitaki, la Svetasvatara, la Taittiriya, la Maha Narayana, la Baskala-mantra, l'Aitreya... mais le nombre exact en est bien supérieur. Voir la liste des Upanishad.

Sommaire

[modifier] Quelques upanishad

La littérature des Upanishads est une littérature riche qui ne suit pas une codification sévère. On trouve donc une variété de formes d'Upanishad, de la plus petite taille à la plus grosse. Cependant, elles sont toutes comparables par un style d'écriture upanishadique.

[modifier] L'Aitareya Upanishad

Cette petite upanishad, raconte dans un style comparable à celui de la Genèse, la création de Purusha, L'Homme. Le premier vers est le suivant :

« Le Soi (l'Atman) seul était ceci à l'origine. Rien d'autre que lui ne clignait. »

Se voyant seul, le Soi engendra le monde ; de l'eau cosmique, il en tira Purusha, l'Homme cosmique. Purusha se démembra et avec les parties de son corps, engendra les éléments et les sens. Ses divinités ainsi créées, demandèrent au Soi d'étancher leur faim. Alors le Soi, leur apporte, un taureau, un cheval mais aucun ne convient aux divinités. Alors il leur donne l'homme, le purusha individuel. Ravis de découvrir cet Homme, ils y entrèrent chacun, l'Homme étant leur demeure.

« Alors le feu devenu parole entra dans la bouche.
Le vent devenu souffle entra dans les narines... »

Une fois né, il voit le Purusha cosmique, le brahman « C'est pourquoi on le nomme Indandra, "voyant-cela" » L'Upanishad nous apprend qu'on lui préfère son nom ésotérique : Indra. il découvre la procréation: la naissance d'un Soi fils. Il devint alors immortel.

[modifier] Les traductions françaises

  • Jean Varenne, la maha narayana upanishad, Paris ed. collège de France 1986
  • Louis Renou, Kaussitaki upanishad, svetasvatara upanishad, prasna upanishad, taittiriya upanishad, Adrien-Maisonneuve, 1992
  • Lilian Silburn, l'Aitareya Upanishad, Jean Maisonneuve, 1984.

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